Chapitre 4

4 1 0
                                    


Faël

J'avais promis à Aïleen d'être là pour 17h00. Il est 17h15. Mon pire défaut est d'arrivé toujours à la bourre et le pire dans tout ça, c'est que je ne le fais pas exprès. Depuis tout petit, je me fais sermonner par mes parents car je suis en retard pour les anniversaires, les rendez-vous importants, les réunions de familles, les événements organisés par l'association que je soutiens. Partout où l'on me dit une heure ou une date, je la dépasse. 

Je reviens de la chambre d'Aïleen. Elle n'y étais plus. Elle s'est donc inquiétée et sans aucuns doutes à rejoins ma chambre pour être rassurer.

Quand je rentre dans ma chambre, je la vois assisse sur mon lit, ses coudes sur ses genoux et ses mains cachent son jolie visage. Elle se lève soudainement pour me rejoindre dans mes bras.

- Enfin te voilà !

- Désolé du retard Aï'...

- Tu es pardonné monsieur.

Elle est vraiment splendide cette fille. Elle me pardonne tout mes écarts de retard. Trop aimable dans ce petit corps magnifique. Mais le fait qu'elle soit aller dans ma chambre, me fait penser que la visite guidée que j'ai fait pour Baïa ne lui a pas plût. 

- Madame sera-t-elle jalouse ?

- Pas du tout

- Tu ne sais pas de quoi on a parlé, elle et moi, avant de vous rejoindre.

- Ah oui ? Et vous avez parler de quoi ?

- Conversation de filles !

Voilà la phrase magique que sort une fille en détresse quand on rentre dans leur vie personnelle. Ces phrases, du genre, tu m'énerve mais qu'elles rigolent en même temps ou bien encore, je te boude mais il suffit juste d'un coup de gui-li ou de bisous pour les faire débouder. Un jeu d'enfant.

- Tu lui fais confiance ?

- Bien sure que je lui fais confiance. Pourquoi ? Pas toi ?

- Si, Si, mais Julio aurait du nous prévenir.

- C'est vrai ... On a toujours pas de nouvelles ? 

- Non, malheureusement.

- Pauvre Loriana. Comment fera-t-on si demande ? ...

- On lui dira seulement ce qu'on a répéter

- J'ai horreur de mentir Faël 

- Tu ne lui mens pas tu la protège. 

La petite me fait de la peine. Elle a déjà perdu sa mère à sa naissance. Il ne faudrait pas qu'elle perde son père. Sa mère est morte pendant l'accouchement de la petite suite à un souci de sang. Il paraît qu'elle a perdu trop de sang ce qui a fait qu'elle s'est éteint sous les yeux de Julio. Il a fallut à Julio un an pour se sortir de son désarrois. Une sorte de tragédie trame sur cette famille entière ... 

- D'ailleurs j'aimerai que tu me rende un service ...

- Hors de question que je te remplace pour l'emmener chez le médecin Faël !

- Mais demain je dois préparé la futur mission.

- Il fallait y penser avant. Demande à Onelio.

- Tu sais très bien sa réponse ça ne sers à rien.

- C'est ta seule solution ou demande à Baïa. 

- Onelio ne voudra pas.

- Et bien démerde toi Faël.

- Merci bien !

Je savais que j'aurais du m'y prendre avant pour préparé cette fichu mission. je ne peux que compter que sur moi même. C'est quand même dingue ça. Mes amis que je croyais être mes potes, ne m'aident pas plus que ça. Géniale ... Je pense que je demanderai à Baïa de s'occuper de la petite sans l'accord de l'ogre, Onelio.

✞GONE ✞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant