✞GONE ✞

Chapitre 5

Aïleen

Après avoir discuté avec Faël, je suis sortie de sa chambre. Je me suis dit qu'il fallait vraiment que j'ai une discussion avec ce bon à rien d'Onelio afin de lui dire ce que je pense de son comportement.

Quand j'arrive devant la porte de sa chambre, je ne prends même pas la peine de toquer comme je le ferais d'habitude pour rentrer. J'ai été élevé dans une famille qui m'a tout donner : amour, respect et valeurs que toutes les familles devraient faire en temps normal.
C'est ainsi qu'il apparaît, sous mes yeux, fasciné par le monde extérieur. Son regard ne dévie même pas la baie vitréede sa chambre qui donne sur la ville toute entière : New York, appelé aussi Big Apple.
Big Apple était une de ses grandes villes ayant des gratte-ciels aussi grands les uns des autres. C'est une ville magnifique quand on ne découvre pas toutes ses horreurs. Elle vends du rêve mais elle peut aussi vendre du cauchemar.
Je déclare alors, furieuse :

- C'est quoi ton délire ?

Même avec ma question et ma colère, il ne se donne même pas la peine de se retourner pour me répondre. C'est un imbécile. Si on maurait dit un jour que je traiterai dimbecile la personne qui me connaît depuis petite avec qui je prenais des bains. C'est insensé. Comment avons-nous pu passer de l'étape à s'aimer comme des frères et soeurs a l'étape de la haine ?

- De quoi tu parle Aïleen ?

- Je parle de ton putain de comportement avec Baïa. Ainsi qu'avec ta nièce depuis qu'il est parti.

Depuis la mort de son fils, Owen, tout avait changé. Il est devenu un inconnu à nos yeux à tous : son frère, son meilleur ami et moi-même. Tout s'est dégradé depuis ce jour-là.

- C'est pas ton problème écoute. Je sais ce que je fais. Je vous protège. 

- Nous protégez de qui ? Baïa ? C'est insencé Onelio !

- On ne sait même pas qui elle est et si elle est sincère.

- Si Owen aurait été là ...

- Ne parle pas de lui !

- Et bien, si, car tu aurais déjà été correcte avec Baïa. Et tu t'occuperai de Loriana. Julio voulait peut-être t'ouvrir les yeux avec l'arrivée de Baïa. Peut-être elle a une mission, peut-être je me trompe sur elle. Mais quoi qu'il en soit, on a besoin d'elle dans la DGSIE. Alors tu vas aller l'entrainée.

- Non

Ce gars m'énerve. Il a tellement changé. J aurais voulu que celui qu'on connaissait tous : brillant, intelligent, compétiteur, qui ne lâche rien, heureux ...
Il avait la joie de vivre maintenant il nage dans le chagrin.

- Très bien alors tu restera crétain toute ta vie. Les gens avec un bon état d'esprit évolue mais toi tu as le choix encore de changer. Tu sais que j'ai raison. Réfléchi bien.

C'est ainsi que notre conversation se termine. Je sors de sa chambre en claquant la porte ce qui ne me ressemble pas. On est tous perdu. Qui sommes nous vraiment après un tragique accident ? Onélio en est la preuve. La réponse se cache en lui ...