Chapitre 6

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Baïa

Depuis le début de l'après-midi, je me suis mise dans le coin "bibliothèque" à côté du salon. Je me suis installée sur un fauteuil suspendu. J'adore ce style de fauteuil. Dedans, on est comme sur un nuage. Vous savez, comme dans la pub Kinder où la femme est dans le train, et quand elle mange un Kinder, boum ! Elle est sur un nuage. Et bien, c'est le même principe.
Je sors de ma rêverie lorsque j'aperçois cette douleur ancrée dans ma main. Cette cicatrice ... me rappelle tant de souvenir ... Enfin de cauchemar plutôt ... Cela a été une dur épreuve de ma carrière.

- BAGA ?!

Cette voix provient de la cuisine et me ramène à la réalité encore une fois. Je reconnaît directement la voix douce et mélodieuse de ma petite camarade de chambre.

- Je suis ici Lore. Que se passe-t-il mon poussin ?

- J'ai envie de profiter de ma potiche.

- D'accord alors que veux-tu qu'on fasse ?

- Hum jouer à la poupée ou jouer aux agents sequet ou bien ...

- Viens dans mes bras ma puce.

J avais besoin de prendre cette boule de bonheur contre moi. C'est un vrai plaisir. Toutes mes angoisses, mes mauvais esprits s'en aillent en un claquement de doigts.

- ça fait longtemps que je n'ai pas eu de câlin.

Cela m'étonne même pas. Je suis sûre qu'avec Onélio, elle n'a pas de câlin ni d'attention de sa part. C'est affreux pour une petite fille de son âge de n'avoir pas de tendresse de son oncle ... Mais il a fait son choix. C'est triste d'ailleurs.

- Ah oui ? Et moi, ça fait longtemps qu'on ne m'a pas dit que j'étais bizarre.

Un silence s'installe entre nous jusqu'à ce que Loriana prends la parole.

- Baga ?

- Oui ?

- Tu ne peux pas dire que tu es bizarre car moi je suis bizarre avec ma maladie. Dans la rue, tout le monde me regarde bizarrement.

Les gens sont horribles quand les Hommes ne sont pas pareils qu'eux. Que se soit par rapport à une différence physique, morale ou bien sentimentale. Il faut être dans la classe normale de la société.  C'est à dire être une personne n'ayant rien d'anormal, aimer son sexe opposé, être une planche à pain comme les mannequins Victoria secret, ou bien encore, ne pas avoir de différenciation physique comme la maladie de Loriana.

- Tu sais quoi Lore ? Le personnes qui te regarde de cette façon sont justes jalouses et tu sais pourquoi ? Car tu es unique. Tu es la seule qui peut se différencier juste avec son physique.

- Tu es une chouette personne Baga. Je t'aime déjà.

Le monde est cruel. Si tout le monde ne s'occupait pas du stéréotype de la société, le monde se porterait mieux ...

Faël


Onélio, Aïleen et moi sommes dans le salon. On peut voir alors Loriana et Baïa dans le coin bibliothèque. Ça me rends heureux de voir que Loriana sourit.

- Loriana à l'air heureuse, me dit Aïleen.

Je lui réponds alors sur le même ton que elle, heureux :

- Elle n'as l'air elle l'est.

-Ouais... Vous êtes enfin ensemble ?

Notre conversation s'interrompt suite à cette question d'Onélio.

- BEURK ! Non ! Dis-je.

- On est simplement ami.

- Et c'est bien comme ça, je trouve. Pas vrai Aïleen ?

- Ouais et mes fesses c'est du poulet ?

On adore faire tourner en bourrique Onélio. Un vrai régale. Il est limité insolent quand on lui sort cette phrase. C'est drôle avoir.

- On aimerai pas gouter vu ce que tu fais avec. ça doit être un nie à IST la dedans, rigole Aïleen.

- Et ta bouche remplie d'herpès labial Aileen.

- Tu vas trop loin One'.

Onélio a aucune idée de ce sa phrase a pu blesser Aïleen. Elle a un passé douloureux. Il est trop con.

- Laisse Fael. On a l'habitude avec lui ?

- Elle l'a cherché.

- Ce n'est pas une raison. Tu ne veux toujours pas l'entraîner ?

- Non

- Très bien je vais le faire.

-Hors de ques...

Avant d'arriver au salon, on a élaboré un plan avec ma copine pour lui faire changer d'idée. L'idée c'était que je prenne en main moi même l'idée de l'entraîner et Aïleen avait raison. Il est tombé en plein dedans. Onélio est quand même le meilleur entraîneur pour la DGSIE. Je pris alors la parole pour continuer notre jeu:

-Baïa va avec Aïleen pour te changer.

- Très bien ... me réponds-t-elle.

- Je vais le faire ! Aïleen va à ta tâche.

Et voilà comment faire pour qu'Onélio reprenne le devant de l'affaire. Un vrai jeu d'enfants. Aïleen, heureuse, déclare:

- Je te retrouve un peu là mon cher.

- Faël occupe toi de Loriana. Moi, je vais préparer le terrain.

- J'ai parler trop vite. Aller vient Baïa ! On va se transformer.

Il faudra qu'on trouve un autre plan avec Aïl' pour qu'il s'occupe de sa nièce.

✞GONE ✞Where stories live. Discover now