Bonsoir lecteurs adorés, après ces 5 mois de pause, de vide, de blocage digne de taehyung dans Redamancy, je vous laisse avec ce chapitre qui, j'espère, ne sera ni rouillé ni trop lointain pour vous.
J'y ai enfin exploité un élément que j'attendais avec impatience de poster depuis le début.
PS : j'y ai laissé quelques larmes sur mon clavier.
On se retrouve à la fin, pour justement parler du point final imminent de cette histoire.
Bonne lecture, je vous aime...
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C'était mon premier été en compagnie de Jungkook.
Ce constat d'apparence, qui en révélait finalement plus qu'il ne laissait croire, traversa la nébuleuse de mon cerveau. Parfois, les pensées qui me passaient par la tête se matérialisaient à voix basse, comme des astéroïdes rocheux qui fusaient dans l'espace. Elle étaient impossibles à contenir.
Alors je l'avais murmuré, mais j'étais le seul à l'avoir entendu.
J'avais connu le jeune artiste en automne, mais j'avais véritablement appris à le découvrir au début de l'hiver.
Il y a bientôt deux ans.
Ses manches de pullover trop grandes, son nez droit sans cesse couvert d'un rose poudré qui lui conférait l'innocence d'un garçon candide, sans oublier sa peau laiteuse qui blanchissait davantage lorsque le froid paralysait le sang qui circulait en lui.
Jungkook tombait immuablement malade, il était doué pour attraper le moindre microbe qui trainait, à croire que ses anticorps n'avaient jamais appris à lutter face au danger.
Peut-être que la survie ne l'intéressait pas, je n'en savais rien. Mais j'aimais prendre soin de lui.
Dans un sens ce rôle m'épanouissait.
Les tisanes que je lui préparais au beau milieu de la nuit lorsque nous vivions ensemble pouvaient en témoigner. L'Angleterre était spécialiste dans ce domaine, alors j'avais dépensé un gros budget dans toutes sortes d'infusions dont les noms étaient aussi durs à retenir que le latin.
In vitam aeternam.
Miss Evi m'avait appris quelques noms de plantes russe, louant leurs vertus sur l'organisme. L'Ivan Tchaï, par exemple, scientifiquement approuvé pour réduire la fièvre, limiter les cancers et apaiser les maux de tête.
J'avais avancé un jour qu'à défaut d'avoir fait de moi un peintre, mon mentor aurait pu me façonner en jardinier tant elle adorait m'en apprendre sur la nature.
