Hello !! Oui je sais je sais, après deux mois d'attente je n'ai normalement pas le droit à la parole...
En tout cas j'espère que vous allez bien.
J'ai un peu peur de poster ce chapitre assez calme. Mais on se retrouve en bas pour en parler :)
Et toujours une petite chanson pour accompagner tout le chapitre (elle collait trop bien).
Bonne lecture <3
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La vie pouvait être tout, mais certainement pas un long fleuve tranquille sur lequel une barque se laisserait emporter.
La météo par exemple, elle représentait bien les tumultes de l'existence.
Parfois, nous avions besoin d'espace pour cueillir un peu d'air frais sans étouffer, parfois il nous fallait quelqu'un qui puisse nous réchauffer. Quand les larmes, maîtresses des maux, se mettaient à couler, tout était gris à l'image des nuages, pensées dévastatrices de la psyché.
Et, lorsque le toit au dessus de nous commençait à gronder, mieux valait ne pas s'approcher. Parce que le tonnerre, colère des cieux, blessait les autres à coup de paroles acerbes et d'actes regrettables.
Mais après tout, nous avions été créés pour fauter, n'est-ce pas ?
Sinon Adam et Eve n'auraient jamais goûté au nectar enchanteur de cette pomme interdite, et j'aurais pu me contenter de vivre nu comme un vers, jusqu'à la fin de mon existence.
Ou bien quelque chose dans le genre.
Le Soleil chassa soudainement la Lune et déploya ses faisceaux sur notre partie du monde.
L'allure fulgurante à laquelle le temps avait défilé m'avait surpris.
Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, bien trop plongé dans mon insomnie et les croquis qui m'appelaient.
J'aimais dire appeler puisque, inconsciemment, l'Art que nous faisions venait à nous comme les abeilles butinaient les fleurs.
Et s'édifiait alors un vaste jardin coloré.
Avec beaucoup de Jungkook...
et très peu de moi.
Mes doigts rugueux et noircis par la mine du crayon étaient engourdis des vifs tracés qui n'avaient cessé de s'enchaîner depuis hier soir.
Depuis que l'on s'était laissés.
J'avais regretté de n'avoir ramené aucun matériel de peinture pour assouvir mes pulsions presque vitales. Celles de sentir la pulpe de mes doigts salie ainsi que les mèches de mes cheveux collées et asséchées par l'acrylique.
