Redamancy | TaeKook

Chapitre 36

Bonjour tout le monde, j'espère que tout va bien :)

Je suis contente de vous retrouver avec un nouveau chapitre, je n'ai pas grand chose à dire à part que je suis stressée comme je sais pas quoi.

Petite musique en média à jouer pendant la dernière partie.

Bonne lecture !

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Sous les mouvements d'âme de l'été, les perles fiévreuses de Jungkook continuaient à éplucher chacune de mes expressions les plus subtiles.

J'aimais me sentir observer par lui. À chaque fois que son regard se posait sur moi, il donnait l'impression à mon âme de guérir, me sentant plus vivant encore. Mais c'était une boucle sans fin. Puisque lorsqu'un mauvais sentiment fendait ses pupilles pour m'être destiné, alors il me donnait l'impression de dépérir, de goûter aux profondeurs une seconde fois.

Sa peau était sublimée par la lumière naturelle du soleil, mettant en accent ses cils recourbés ainsi que les grains de beauté de son visage. Leur agrémentation était captivante, ils portaient bien leur nom.

Il cala une main contre sa joue et planta son coude sur la table tout en se penchant vers moi.

J'avais désormais une vue prenante sur l'encre indélébile qui ornementait son épiderme diaphane et courait le long de ses doigts fins. Quelques mèches ondulées de ses cheveux tombaient en frange sur ses paupières, masquant ses sourcils bien tracés.

La vérité était que j'attendais une réaction suite à mon monologue empli de confessions puissantes, la jambe tremblante et les doigts emmêlés.

L'avait-il décrypté ?

Une insulte, un sourire, n'importe quoi qui pourrait m'assouvir.

Et je l'eus enfin, caché sous un murmure que je devinais être adressé à lui-même.

— Je n'arriverai jamais à t'en vouloir bien longtemps, Taehyung.

Ce n'était peut-être pas le moment de lui dire que ça m'allait très bien.

Mais je le pensais fortement.

Le gazouillement des divers volatiles peuplant les toits s'infiltrait entre les murs nus de sa cuisine exiguë. Que c'était agréable. Leur mélodie pouvait rendre quiconque nostalgique d'une enfance oubliée. Celle que vous aviez, jadis, manqué d'apprécier.

La valeur des choses prend de l'importance lorsqu'on les perd, c'est bien connu.

S'installa, par la suite, un silence imposant.

Pas de ceux qui vous rendent anxieux au point d'à tout prix vouloir les briser. Mais de ceux qui vont font rêver au point de complètement vous transporter.
En l'occurrence, celui-ci avait servi à animer dans nos esprits cette histoire d'allumettes.

Juste le temps d'un instant.

Le temps d'une autre existence.

Et peut-être qu'au fond, ce n'étaient pas seulement deux bâtons de bois au bout rouge incandescent qui s'étaient mis à prendre vie. Mais deux hommes assis autour d'une nappe remémorant le passé, et apportant peut-être une touche de futur au milieu de l'incertitude dans laquelle nous étions baignés.

Un avenir inconnu, rien qu'à tous les deux.

Notre avenir à nous.

— Pourtant tu le devrais, répondis-je après une éternité.