Chapitre 42

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| 7h49 |

Habillé d'un polo noir faisant ressortir ma chaîne argentée et d'un jean bleu délavé avec une paire de air force one dépourvu d'une quelconque trace de salissure, je me parfume, passe un coup de main sur mes sourcils, et rejoint ensuite la voilée qui c'est elle aussi préparé, vêtut d'un haut blanc avec un jean noir large, surmonté d'un trench de couleur caramel et d'un hijeb un peu plus foncé que du nude. 

Chaque jours, et dans chaque tenues différentes qu'elle porte comme hijeb quelle peut revêtir, elle me procure un sentiment intense sur lequel je ne saurais poser de mot.

Mahdia : je vois que tu as fait un effort vestimentaire, me sourit-elle. 

Moi : je met toute le chance de mon côté

Mahdia : oui, fin je vois que tu as fait la même chose pour Haydar aussi, elle ris en l'attrapant dans sa course autour de la table du salon pour venir le caler dans ces bras, Allah y barek, le petit pull en laine crème avec les petits boutons brun, le petit jean gris bien repassé, la coupe fraîche whouaahh le tombeurrrr, dit-elle en embrassant sa joue à de multiples reprise. Elle lui donne tellement d'amour...

Moi : il faut qu'on fasse bonne impression, dis-je en me grattant l'arrière de la tête, signe de gêne chez moi.

Elle se dirige vers moi, mon fils toujours dans les bras. 

Mahdia : mes parents t'accepteront sans aucun doute tu sais ? Ils me font confiance, ils savent comment je suis et a qu'elle point je respecte les valeurs que l'on m'a inculpé, ces iris plongées dans les miennes me procure un impressionnant frisson, je ne traîne pas avec n'importe qui, je ne me mélange pas non plus, et je ne leur ai jamais présenter personne, je les ai toujours mis de côté sur ce point pour ne pas qu'il soit affecté si jamais une amitié venait à ce rompre et qu'il l'apprécier, mais avec toi c'est différent et ils le comprendront directement tu verras, elle dépose Haydar sur le sol avant de poser délicatement ces mains sur mon torse, fait toi confiance Ryad, et arrête de douter 

Moi : je veux bien te croire, mais sa me fait peur quand même.. 

Mahdia : pourquoi ?

Moi : je sui- 

Mahdia : ne me dis pas une fois de plus que c'est parce que tu es papa sans être marié, ton fils n'est pas un fardeau il est la plus belle chose qu'Allah ai pu te donner ! Il faut vraiment que tu arrêtes avec sa, elle prends mon visage entre ces mains, Ryad on s'en fou de ce que pense les gens et de comment est perçu la vie de ton fils, et si mes parents venait à te poser une question dessus ou bien a te faire un reproche, je tes sortit victorieux d'un jugement non ? Je peux très bien leur faire face sur ce point, elle me sourit, c'est pas une de leurs petite phrase qui va me faire pâlir, elle ris en me donnant un coup sur le torse

Moi : désolé, je souffle. 

C'est une source d'angoisse ces présentations parce que je me rends peu à peu compte de ce que je suis en train de faire. 

Mahdia : regarde-le, de sa main elle vient décaler ma tête pour que mes yeux viennent se poser sur mon fils, as-tu réellement besoin de t'excuser ? 

Moi : je marque une pause, tu l'aimes vraiment bien mon fils hein.. 

Mahdia : peut-être même autant que l'homme qui lui permet de vivre 

Ces mots me heurte de plein fouet, à m'en rendre muet, incapable de répondre à ce semblant de déclaration alors que ces beaux yeux verdâtres me regardent intensément, me transmettant toute la sincérité de ces paroles. Ne sachant pas qu'elle réaction adopter, je reste stoïque comme un imbécile alors qu'elle continue de sourire gaiement. 

Mahdia : j'ai réussi a fermer la bouche du grand RK a ce que je vois, elle ris en posant un doigt moqueur sur mon torse, avant de se diriger vers mon fils pour le caler dans ces bras, on y va ? 

Moi : pars devant, faut que je prennes son sac, et je descendrais tes valises en même temps 

Mahdia : d'accord, je vais faire chauffer la voiture, dit-elle en décrochant mes clés de leurs emplacements, disparaissant ainsi de l'enceinte de l'appartement. 

Je comprends mieux les paroles d'Ibram's et de Doulraa maintenant. L'impression que l'on agit comme une véritable famille plutôt que comme des personnes qui se côtoient simplement. 

Ce petit bout de femme à un effet bien plus important sur moi que ce qu'elle pourrait croire. 

J'attrape l'une des valises de Mahdia, celle contenant ces vêtements habituels étant donner qu'elle m'a informé avoir laissée un nécessaire à prière chez elle, puis le sac a langer d'Haydar. 

Arrivée devant la voiture, j'observe la jeune femme attaché mon fils dans son cosy en souriant bêtement, avant de me ressaisir et d'ouvrir le coffre. 

Haydar : Mahdia ? 

Mahdia : oui ?

Haydar : y'ou baba ?

Mahdia : il arrive bientôt, il à voulu faire le gentleman a prendre nos affaires, elle rit en ne m'ayant visiblement pas remarqué. 

Haydar : y mama ?

Je stoppe mes mouvements. C'est la première fois qu'il évoque ce sujet. A force d'avoir était garder par mes sœurs et leurs enfants, des questions ont dû ce poser dans sa tête. 

Mahdia : Allah à préférée te laisser ton baba pour faire les deux rôles petit cœur, baba il t'aime comme un papa et une maman

Haydar : baba y mama ?

Mahdia : il t'aime pour deux, tu te rends compte de tout l'amour que tu reçois olalaaaaa, dit-elle en le chatouillant récoltants ces rires enfantin. 

Je ne peut m'empêcher de sourire une énième fois face à cette vue, avant de moi aussi prendre  place coté conducteur au sein de ma voiture. La voilée me rejoint dans la foulée....

[...]

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