Chapitre 32

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| 21h18 |

Mahdia : elle rit, mais, enfaite tu veux me kidnapper c'est sa ?

Moi : mais non t'inquiètes, donne moi ta main, je lui tends ma paume dans laquelle elle vient délicatement presser la sienne avant que je vienne refermer mes doigts dessus, attention sa glisse

Les ruines d'une usine abandonné. Elle est sûrement là depuis une trentaine d'années, et malgré sa devanture quelque peu détruite et son intérieur délabré, elle tient encore sur ses murs de bétons. Un pas après l'autre, je guide la jeune voilée jusque sur le toit de l'immeuble, ou ses deux mains réfugier dans les miennes prennent appuie sur la force de mes bras pour se propulser en hauteur et m'atteindre sur le dernière étage que compose ce bâtiment.

Mahdia : SubhanAllah

Fut la première parole qu'elle prononça lorsqu'elle vu l'étendu de l'horizon qui s'offre à nous, le même mot que j'ai prononcer moi lorsque j'ai découvert cette endroit.
Elle parcours le toit, ébahi par la beauté des lieux, qui nous donne sur une vaste forêt qui plus loin nous laisse découvrir l'étendu de la ville, illluminer de toutes ses lumières allumés, dans l'obscurité de la nuit la plus total qui c'est abattu depuis 18h.

Mahdia : c'est tellement apaisant ici, l'impression que le monde nous ai loin et que seule la nuit et sa nature nous enveloppe dans un cocon de silence réconfortant

Elle à tout dit.

Moi : j'ai découvert cette endroit, à mes 13-14 ans, quand la vie pour moi commençait à être plus un fardeaux qu'un plaisir de la vivre, je plonge les mains dans mes poches, les problèmes familiaux ne cessait de prendre de l'ampleur et mon père à finit par faire de multiples séjours en prison à des intervalles plus ou moins proches pour rattraper ces bêtises d'enfants et ces bêtises actuelles, je prends une inspiration, à l'époque, sa perturbé complètement le rythme familial, sa a surtout violement impacté ma mère en terme de mental, et de comportement aussi, elle a commencé à changé, puis à me reprocher mainte et mainte chose, alors le soir quand elle dormait, je me faufiler dehors, fuyant ainsi mon cocon familial et je partais en vadrouille, pendant plusieurs heures avant de revenir au petit matin, je marque une courte pause, ce lieu c'est un lieu d'histoire, un lieu de souvenir, un lieu qui fait réellement partit de moi, a chaque fois que sa allait pas, je venais m'enfuir ici, des fois même j'écrivais des textes au milieu des ruines quand l'inspiration me prenait

Mahdia : je suis désolé que tu ai eu à vivre sa Ryad, les problèmes familiaux c'est jamais facile à gérer, c'est même complètement imprévu et incontrôlable quand sa surgit, l'impression que le monde vient se rétrécir autour de toi tellement sa t'oppresse

Moi : j'acquiesce, c'est sa, pendant cette période où ma mère n'en pouvait plus de moi, j'ai fait des conneries Mahdia, j'ai pas était clean je baisse la tête en jouant avec mes pieds, je me sens honteux, j'ai commencée par les cigarettes, puis la chichas, j'ai enchaîné avec la beuh, le shit, les joints, la cocaïne tout, tout ce qui pouvais y passer, je souffle, sa y passait, c'est le seule moyen que j'ai trouver pour extérioriser ce que je ressentais ou du moins me faire oublier l'espace de quelque heures avec l'esprit dans les vapes, le négatifs omniprésents qui pouvait m'entourer, c'est la rue qui m'a élevé quand ma mère elle m'a laisser a l'abandon au foyer, c'est la rue qui m'a appris, c'est mes éducateurs qui m'ont élevé, c'est les autres enfants que j'ai rencontré la bas qui m'ont fait prendre conscience de mes erreurs, c'est un tout, mais dans ce tout, y'a aucune trace de ma famille, je sens son regard sur moi, quand elle a daigner me récupéré, j'ai essayer de me reprendre en main, mais c'était pas facile, parce que j'étais plein de.. de rancoeur et de haine, d'incompréhension et de peur, c'était un mélange qui me rendait hostile, qui me rendait fou, mais je fermer ma bouche du mieux que je pouvais, parce que je voulais pas que sa dérape une nouvelle fois, je ris de manière sarcastique, je pense pas que j'aurais supporter le revivre, alors, je la regarde, après mon échec au foot, je me suis lancée dans la musique, en prenant les moments avec les potes du quartier dans la cage d'escalier des bâtiments, pour des moments d'écritures, au départ c'était juste histoire de, c'était de la rigolade, jusqu'à ce que je me mettes a rapper ma vie, ce que mes potes ont juger grave intéressant, je souris, c'est grâce à eux que j'en suis là aujourd'hui wAllah, ils ont contribué à mon évolution pour beaucoup

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