| H A Y D A R |

Chapitre 7

| 16h37 |

Cela fait maintenant plusieurs heures que nous sommes sur les lieux. Entre rencontre, conversation et danse, le temps est étrangement passer vite, et avec tout le thé que l'on m'a servi, ma vessie est complètement pleine. Je cherche des yeux mon frère, pour qu'il me garde Haydar, mais rien n'y fais je ne le retrouves pas, en revanche, je trouve ma sœur, Amel. J'ai pas le choix, j'ai vraiment besoin d'aller au toilette, et l'emmener n'est pas une très bonne idée vue son âge. J'essaie de crier par dessus la musique.

Moi : Amel ?!

Amel : oui ?

Moi : tu peux me garder le petit le temps que j'aille au toilette s'il te plaît ?

Elle le regarde, et souffle. Si mon fils c'est un fardeau c'est pas la peine.

Moi : tu sais quoi ? Laisse je vais demander à maman

Amel : nan m-

Moi : si, t'inquiète j'ai bien compris que sa naissance avait dérangé

Je salut quelque personne, danse vaguement avec elle, et finit par retrouver ma mère.

Moi : mama ? Tu peux garder Haydar deux minutes que j'aille au toilette ?

Mama : bien-sûr mon fils, donne le moi

Je lui donne sa petite main qu'elle tient. Haydar en sécurité, je peux tranquillement partir à la recherche des toilettes.

/ Pendant ce temps /

Salima (mama) : benti, il est où Haydar ?

Amel : Haydar ? Bah Ryad il m'a dit qu'il allait te le confier ?

Salima : parce qu'il était venu te voir ?

Amel : ouais mais bref

Salima : wAllah bientôt va falloir qu'on parle toi et moi parce que là ça va pas

Amel : et toi on en parle ? Tu l'as mis ou le petit ?

Salima : j'ai une dame elle est venu danser avec moi alors j'ai lâcher sa main et quand j'ai voulu la reprendre il était plus la

Amel : Ryad il va nous tué tes au courante de sa ?

Salima : eh, élève pas la voix sur moi tes autant fautif

Amel : comment sa fautif ? C'est pas a moi qu'il l'a confier

Salima : il t'a demandée en première pourtant

Malika : wow, faudrait commencer par retrouver le petit avant de vous embrouillé non ?

Salima : Starfa'Allah

Durant cette querelle à un moment inadapté, le petit Kartoum vagabonde dans la salle, le visage grimaçant de pleure à la recherche de son père. Une jeune femme le remarquant, se baisse à sa hauteur et pose ses mains sur ses côtes en essayant de le rassuré de sa voix la plus douce et audible possible. Elle retira sa veste et la plaça sur le dos de l'enfant, avant de le prendre dans ses bras, le dénommé Haydar toujours en pleine panique. Elle se mit alors à caresser ses joues, avant d'embrasser son front ce qui, pour son plus grand plaisir apaisa le jeune garçon qui finit par arrêtée de se débattre pour se réfugier contre la jeune femme. Elle balaya la foule du regard, accosta quelque personnes mais en vain, personne ne semblait le connaître ou bien le reconnaître. Jusqu'à ce qu'elle vis un jeune homme de dos, agitant ses bras en criant sur trois femme qui elles-mêmes avait l'air de se jeter la balle a tour de rôle, elle observa la tenue du garçon et fit le rapprochement avec celui qu'elle tenait dans ses bras. Son père, conclu-t'elle.