Chapitre 38

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| 7h33 |

Installée dans la voiture, la jeune voilée au côté passager, je laisse mes yeux s'habituer petit a petit au lever du soleil, le véhicule élancée sur la route pour la guider jusqu'à son université.

Moi : pourquoi tu es stressée ?

Effectivement du coin de l'œil, je l'observe en train de triturer l'un de ces bracelets.

Mahdia : rien d'important..

Moi : tu te souviens de tout ce qu'on c'est dit hier ? Elle sourit, alors dit moi

Mahdia : c'est juste que.. c'est compliqué parfois las bas

Moi : comment sa ?

Mahdia : je me fais souvent mal regarder parce que je suis voilée, elle souffle, je me prends des petites critiques aussi, et j'ai constamment peur que quelqu'un entre dans ma chambre d'internat et me voit sans voile, sa m'angoisse un peu

Moi : je ne peux pas me mettre a ta place sur la difficulté que cela doit être de devoir te confronté à tout sa, mais, je peux comprendre

Mahdia : c'est compliqué parfois, quand je fais mes lives j'arrête pas de dire qu'il faut assumer et ne pas regretter, le faire pour toi et ta relation avec Allah et non pas pour le regard des autres, mais la pression que l'on te donne juste avec une paire d'œil braquer sur toi, gérer ce type de regard quotidiennement c'est de plus en plus pesant

Moi : ce que tu dois garder en tête, c'est ce pourquoi tu l'as mis, c'est l'objectif que tu as penser atteindre en le mettant, c'est l'élément déclencheur qui t'a fait le mettre, tout ces petits détails qui concerne ton voile c'est ceux auquel tu dois te rattacher pour ne pas perdre pied, ce n'est pas le regard des gens qui va te mener auprès d'Allah, mais c'est leurs regard mauvais qui va te faire gagner encore plus de hassanets parce que tu cèdes pas au pêcher de vouloir le retirer même si j'imagine que par moment c'est tentant, plus tu va combattre les autres a travers tes propres croyances, plus ton accomplissement personnelle et ta récompense elle sera grande

Un silence ce fait entendre à la suite de mes paroles.

Mahdia : merci beaucoup, Ryad

Je me contente de sourire face à la route.

Quelques minutes ce sont écoulées depuis notre dernière conversation, et nous voici donc devant l'université, plus précisément devant l'entrée puisque nous avons quitter le véhicule.

Moi : je vais t'accompagner jusque dans ta chambre, ou même jusqu'à ton premier cour

Mahdia : tu as le petit, je sais pas si c'est une bonne idée, dit-elle en caressant la joue de mon fils, très calme étant donner l'heure.

Moi : t'inquiète pas pour lui, il risque rien tant qu'il est dans mes bras, elle me sourit, finalement, tiens prends-le, je vais prendre ta petite valise

Mahdia : elle rit, je peux la prendre tu sais ?

Moi : ouais, mais sa montrera au gens qui nous verrons qu'ils ne faut pas qu'ils risquent de t'approcher, je saisi la hance de l'objet roulant, vas y je te suis, je pose une main dans son dos pour lui donner confiance.

L'envergure de l'établissement est imposant. De vaste jardins, et trois grand bâtiment par leurs largeurs et leurs trois étages. On entre dans celui qui est au centre, dévoilant des escaliers gris, et des murs beiges. Le monde ne se fait pas prier et je sens moi même les regards me dévisager. Je suis rappeur, j'ai l'habitude, par contre la jeune femme que j'accompagne l'a beaucoup moins, mais la voir en train de faire la visite du bâtiment a mon fils, me montre que notre présence l'a fait relativiser. Arrivé au troisième étage, c'est une succession de nombreux couloir. D'extérieur, je n'aurais pas penser que sa serai aussi grand.

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