18. Je ne suis pas...

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[ Même jour - début de soirée 18h ]

PDV Katsuki :

- C'est courageux ce que tu veux faire Katsuki.

J'écoute mon père tout en mettant mes chaussures à l'entrée de la maison. On peut entendre une rafale de vent cogner contre la porte. Une pluie battante dure depuis bientôt une heure.

Une météo qui explique bien le chaos de la situation, et le stresse aussi qui tambourine dans mes tempes.

- Mmm, marmonné-je, préoccupé.

Je me redresse et fait face à mon paternel. Ma mère est sortie faire des courses alors il n'y a que nous deux. Après la petite visite d'Inko, je suis partie au parc pour parler avec Takeru et tous éclaircir. J'en ai même appris plus que ce que je ne pouvais espérer. A mon retour, ma mère avait quittée son expression de faux reproche qu'elle avait pris aux coter d'Inko, et m'a dit être désolé de la situation, maintenant qu'elle au courant pour ma relation avec Izuku. 

Je sais qu'on est tous dépasse par c e qu'il se passe. Et le fait qu'elle ne propose aucune solutions ne me vexe pas. Bien que j'aurai bien aimé que le pouvoir des parents opère et règle tous mes problèmes, comme quand j'étais enfant.

Mais je ne suis plus un môme et j'ai aussi des responsabilités à prendre. Et des décisions.

Mon père poses ses mains sur mes épaules, me regarde un instant puis me serre dans ses bras.

Je reste les bras ballant, mon cerveau toujours à mille à l'heure mais j'admet tout de même ressentir une chaleur agréable qui me redonne un peu plus confiance.

- Je suis fière de toi tu sais ? Me dit-il en se reculant pour me regarder dans les yeux. J'avais pas réalisé que tu étais si grand maintenant.

- Papa, j'en ai pour 10 minutes, c'est pas comme si j'allais à la guerre, soufflé-je avec un demi-sourire.

Ça le fait rire.

- Oui, mais pas beaucoup de jeunes hommes auraient le courages d'assumer tous ce que tu porte. Beaucoup auraient juste laisser le problème dans leur poche pour aller voir ailleurs.

- Mais c'est gars là ils aiment personne.

- Certainement, oui.

Je me tourne vers la porte et remonte la capuche de mon sweat violet, que Deku à fini par me rendre. 

- A tout à l'heure, dis-je tout en ouvrant la porte.

Je sort et une bourrasque de vent me fait fermer les yeux un instant. J'avance rapidement avant de perdre mon courage et marche d'un pas rapide et mécanique vers la maison de mon voisin.

Je suis légèrement effrayé quand je me retrouve devant la porte, parce que j'y suis arrivé plus vite que ce que je voulais.

Bon...

- Fait chier, marmonné-je.

Je reste la main suspendu devant la porte quelques longues secondes, me remémorant tous mon petit discours pré-établie dans mon crane.

Mes cheveux qui dépassent de ma capuches dégoulinent déjà d'eau. 

Si je suis là, devant la porte d'Izuku, c'est pour parler à sa mère.

Je dois essayer de la raisonner. 

Ça peut paraître con, c'est juste une discussion que je veut, mais j'ai tellement peur de ne pas avoir le temps de tous dire, de me faire remballer, de voir Deku dans un coin de la pièce mais qu'avant qu'on puisse échanger un seul mot, sa mère me vire. 

Une fenêtre pour vivre.Where stories live. Discover now