11. Voir le monde.

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[ 23 juillet, même soir ]

PDV Izuku :

- Tu vas plus jamais me regarder dans les yeux maintenant ? Rigole la voix de Kacchan depuis sa fenêtre.

Je le regarde une demi seconde avant de détourner le regard une énième fois, le visage brûlant de gêne.

- Je- Heu- Désolé, bafouillé-je.

Assis sur mon éternel chaise de bureau, je l'entend encore rire doucement alors je prend ma canette et bois quelques gorgées, espérant faire baisser ma température.

Après qu'on se soit... Embrassé et avoué nos sentiments l'un pour l'autre... Kacchan est rentré chez lui, puis m'a passé par la fenêtre ce qu'on a acheté ensemble un peu plus tôt. Du coup, nous voilà a nouveau séparé par les deux mètres habituels, et c'est très frustrant.

- C'est frustrant, sort soudain mon voisin.

Ah oui.

On est d'accord.

- Mmm... Oui, c'est vrai, dis-je faiblement, toujours sans le regarder.

J'arrive plus du tous à être comme d'habitude maintenant...

- Deku. Regarde moi, soupire-t-il.

Je lève les yeux et le regarde. Un petit silence reigne entre nous et je sent la chaleur revenir envahir mes joues. 

Et merde !

- C'est mignon mais si tu n'peux plus jamais me regarder, ça va devenir compliqué, rigole-t-il à nouveau.

- Je sais... Je dois juste m'habituer, excuse moi, marmonné-je en baissant les yeux (encore).

- Raaa mais arrête de t'excuser, souffle-t-il avant de mettre la main dans son paquet de chips, tandis que je retiens un sourire amusé. Je sais que j'suis trop beau mais je pensais pas t'éblouir à ce point, rajout-il avec humour.

J'éclate de rire et le regarde enfin sans me sentir gêner.

- Mais t'es pas bien toi dans ta tête, dis-je toujours en rigolant mais essayant de faire moins de bruit pour ne pas alerter ma mère. Tu vas plus pouvoir passer la porte de ta chambre avec des chevilles pareils.

Je m'attendais à ce qu'il rigole mais à la place il me fait un grand sourire empli de bienveillance. Mon cœur se remet à battre à toute allure.

Il est tellement beau quand il me souri comme ça. 

C'est égoïste mais j'espère qu'il ne souri que comme ça quand il est avec moi.

- Au moins tu me regarde maintenant, ajoute-t-il doucement.

Je lui souris, gêné mais ne détourne plus le regard. Enfin j'essais.

- Tu... Commencé-je en triturant mes doigts nerveusement. C'est peut être évident, ou pas, j'en sais rien du tous mais... On... On est ensemble maintenant ? 

Appuyé sur le rebord de sa fenêtre, il pose son menton sur sa main, avec un petit sourire en coin.

- Tu me propose de sortir avec toi ? Feint-il l'innocence. Mmm... Tu me laisse le temps d'y réfléchir ?

Je lève un sourcil tout en souriant, amusé.

- Du temps, je crois que tu en a eu bien assez.

- Ouch, elle fait mal celle là, grimace-t-il.

- Pourtant c'est vrai.

- Tu sais, toi aussi t'aurai pu m'embrasser avant. Pourquoi ça aurai forcement dû être moi ? Me taquine-t-il encore.

Une fenêtre pour vivre.Where stories live. Discover now