1. Derrière les carreaux de verres.

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[ Comme toute l'histoire va se jouer plus ou moins entre 4 murs, je vous ai dessiné rapidement un plan pour vous expliquer comment sont avoisinés les deux maisons d'Izuku et de Katsuki. Un grand jardin sur le coter avec un prolongement le long d'un barrière en bois qui sépare les deux terrains. Il y a environ 2 m. entre les deux fenêtres, créant un coin assez étroit et discret. Je ne l'ai pas dessiné mais on peut imaginé qu'à droite il y a une rue qui passe. Les deux fenêtres sont a l'arrière de la maison, plutôt isolé du reste.

Je pense que c'est assez clair à comprendre mais si vous avez des questions, hésitez pas !

Bonne lecture !]


PDV Izuku :

Je me lève de mon lit et sort de ma chambre après avoir enfilé un t-shirt, l'esprit encore embrumé par le sommeil. Je descend lentement les escaliers pour arriver dans le salon, puis dans la cuisine.

Mon regard se pose directement sur la table à mangé, où une assiette sous film plastique m'attend avec un petit mot sur un post-it vert.


"Je serai rentré vers 19h, un repas t'attend dans le frigo. 

Bonne journée mon chéri !"


- Ouai, c'est ça, une bonne journée... Soupirais-je en me dirigeant vers le frigo.

J'ouvre la porte pour voir ce que ma mère m'a préparée pour midi et je sourie en découvrant une boite remplie de spaghetti. C'est pas exceptionnel comme plat mais comme j'adore ça, ça sera finalement une bonne journée en effet.

Je ferme la porte et vais chercher l'assiette sur la table en enlevant le plastique que je met à la poubelle. Je remonte ensuite les escalier avec mon petit déjeuner qui n'est autre que des pan-cakes tous frais de ce matin.

Je connais pas grand chose à la vie du monde extérieur, mais au moins je peux dire que les pan-cakes sont une inventions géniales.

Je me pose dans mon lit en tailleur, assiette sur mes jambes, le dos appuyé contre le murs. Devant moi, j'installe mon ordinateur portable et je continue ma série du moment. 

Sur le mur de gauche, ma fenêtre à les rideaux fermés, créant une ambiance tamisé dans la pièce dans ce début de journée d'automne.

En faite, les rideaux sont toujours fermés. Ça doit faire des mois que je ne les ais pas ouverts.

Pourquoi faire ? En face je n'ai qu'un murs de brique. Et la fenêtre du voisin est tellement proche que ça permet carrément que je vois tous en face, alors j'imagine que c'est pareil pour lui aussi de son coter. 

Je l'ai vu une fois. Un gros monsieur qui à l'air de détester la vie avec son visage de méchant dans les films. M'enfin, je suppose que je ne peux pas dire aimer la vie non plus, alors je ne peux pas lui en vouloir. Mais je n'avais pas spécialement envie d'assister à toutes les fois où celui-ci se change avant d'aller dormir.

Donc fenêtre condamnée.

C'est comme ça.

Jusqu'à aujourd'hui.

J'entend du bruit venant de extérieurs. C'est pas la première fois que j'entend des voix et des échanges étouffés à travers la vitre lorsque le voisin a laissé sa fenêtre ouverte. Mais c'est la première fois que j'entend la voix de quelqu'un de jeune, et d'un femme.

J'ai pas souvenir que le voisin avait une femme et des enfants.

Je met en pose ma série, intrigué qu'il se passe enfin quelque chose dans ma vie. Je me lève et m'avance jusqu'à ma fenêtre. J'entrouvre doucement mon rideau vert, juste assez pour laisser un œil regarder.

Une fenêtre pour vivre.Where stories live. Discover now