13. Un trop plein d'amour.

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[ 7 septembre ]

PDV Katsuki :

Je rentre rapidement chez moi après une journée bien relou de cours. Je jette mon sac dans un coin de ma chambre et ouvre directement ma fenêtre. Mais je suis surpris de voir qu'Izuku y est déjà de son coter. 

Il a la tête baissée, il doit surement lire.

- Salut, dis-je en souriant.

Il tourne la tête vers moi et un sourire apparaît.

- Oh, tu rentre tôt ! S'exclame-t-il.

Il regarde son téléphone deux secondes avant d'afficher un visage surpris.

- Ah non, c'est juste moi qui ai pas vu le temps passé.

- Je t'ai pas manqué alors ? Le taquiné-je, le menton appuyé sur ma main, un sourire en coin.

- Pourquoi tu me manquerais ? Renchérie-t-il avec un sourcil relevé et un sourire joueur.

- Toi non plus tu m'as pas manqué, continué-je avec une fausse mou ennuyé. J'étais très bien avec mon super pote "Takeru".

En prononçant le nom de ce crétin je ne peux m'empêcher de grimacer. Quand à Deku, il me regarde, inquiet cette fois.

- Il t'a encore embêté ? Il ne t'a pas frappé au moins... ?

- Nan, il ose plus ce débile, mais j'l'attend quand il veut celui là, dis-je amèrement.

- Arrête de dire ça, soupire-t-il, visiblement vraiment agacé quand je dis ce genre de chose.

- Il tente quelque fois de me bousculer dans les couloirs, mais j'le vois venir et je l'esquive. Il a failli se ramassé la gueule tous seul aujourd'hui, alors tu vois, je fais rien de particulier.

Il se pince les lèvre avant d'hocher la tête doucement.

Je souris à nouveau, remarquant le changement dans sa chambre depuis que je suis arrivé, et c'est l'occasion de lui faire remarquer pour changer de sujet.

- Pourquoi tu as mis ton lit sous ta fenêtre maintenant ? Demandé-je malicieusement. 

Son visage prend immédiatement une teinte rougeâtre et il détourne les yeux vers son livre.

- Pour être plus proche de moi ? Le taquiné-je un peu plus.

- Heum... O-Oui...

J'hausse les sourcils de surprise face à sa réponse. Je ne pensais pas que ça serai la vrai raison. 

Je sent mes joues chauffer à mon tour alors je détourne aussi le regard, cherchant quelque chose pour me divertir.

- Je-Je vois, dis-je après un raclement de gorge.

Il est mignon...

J'entend un petit rire alors je redresse à nouveau la tête pour le regarder, lui et son grand sourire.

- Deux mètres c'est encore beaucoup trop, mais c'est déjà mieux que rien.

Je lui souris en retour et m'accoude au rebord de la fenêtre.

- Je peux venir ce soir ?

Il est surpris par ma soudaine question et semble un peu déstabilisé.

- J'ai pas souvenir que tu ai déjà demandé mon autorisation avant, rigole-t-il doucement.

C'est vrai.

Une fenêtre pour vivre.Where stories live. Discover now