『Détective Conan ᴸ'ᵃᶠᶠᵃᶦʳᵉ ᴷᵃᶦᵗᵒ ᴷᶦᵈ』ᶜʰᵃᵖᶤᵗʳᵉ ⁵

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- Argh ... Kof ... Kof .... intervint Kaito Kid en crachant du sang.

Son intervention permit aux deux détectives d'éviter, pour un certain temps, la salve de questions qui taraudaient Ran et Kazuha.

Heiji bondit comme un ressort et s'écria :

- Conan aide moi à le surélever, il risque de se noyer avec son propre sang.

- D'accord, obtempéra le petit garçon, ensuite, il faudra arrêter le saignement.

- Minute papillon, les garçons ! Et pourquoi ne pas commencer par l'emmener à l'hôpital ?

Heiji et Conan regardèrent Ran avec un air de "elle est bête ou quoi ?"

- Parce que réfléchis, idiote ! C'est le voleur le plus recherché du Japon.

- Déjà je ne suis pas idiote fulmina Ran, et ensuite, ce n'est pas vous qui ne jurez que par la justice ?

- Tu vois l'état dans lequel il est, reprit le détective en faisant un signe de tête en direction du blessé, eh bien, ce sont des personnes qui connaissent son identité, il s'est jeté dans la gueule du loup en pensant protéger ses amis. Si on le garde ici, c'est pour faire croire aux agresseurs qu'il est mort. Cela permettra à sa famille et à ses proches de continuer à vivre sans danger.

Kaito qui écoutait d'une oreille distraite jusqu'à présent, esquissa un faible sourire.

Ainsi l'appel de la justice a de nouveau été plus fort.

Kaito soupira de soulagement en pensant qu'au moins, les agresseurs ne s'en prendraient pas à ses proches. Il prit une inspiration difficile et demanda :

- Pourrais-je boire de l'eau ?

Kazuha et Ran s'agitèrent :

- Il doit être complètement déshydrater !

- Et affamé !

Elles se ruèrent toutes deux dans le salon, afin d'extraire des aliments, de leur valises.

- On devrait appeler le professeur Agasa, nous sommes détective, pas médecins.

- Oui, mais le professeur est scientifique, pas médecin non plus !

Ran revint avec un verre d'eau et dit :

- Et pourquoi pas notre ami le docteur Tomoaki Araide ! C'est lui qui a soigné Conan lorsqu'il a reçu une balle dans le ventre*.

- Je vais lui téléphoner, s'exclama Kazuha

Elle disparut en courant, suivie de près par Ran.

- Ok Kuroba, maintenant tu vas nous dire ce qu'il s'est passé cette nuit là.

- Je ... Ok ... lâcha-t-il en un souffle. J'avais reçu la veille, à la même heure, un message me signalant que Aoko avait été kidnappée. Il ne la lâcherait qu'à une condition, que je me rende. Mais malin comme je suis, j'ai décidé de ne pas me livré à ces ravisseurs, mais plutôt de récupérer mon amie des mains de ces vilains.

Kuroba fit une pause, reprit son inspiration et dit :

- Mais les malfaiteurs avaient prévus mon coup d'avance. Ils n'avaient pas kidnappé Aoko, et n'avait encore moins l'intention de me prendre comme otage. Ils voulaient me tuer. Kof ... Kof ...

- Vas-y doucement Kuroba, dit Heiji d'un ton peu rassuré en le voyant tousser.

- Je disais donc qu'ils voulaient me tuer, ils m'avaient attiré dans cette forêt, au bord de la plage, pour m'y tendre un piège. Lorsque je suis arrivé, je me suis senti épié, mais lorsque j'ai fait volte-face, je suis tombé nez à nez avec une moustache fournie et une carrure musclé. Il avait un fusil de chasse accroché dans son dos. Il l'a pointé sur moi et m'a dit : "Je vais enfin me venger de ton père Kaito Kid." Je ne savais pas à quoi il faisait allusion, j'ai alors répondu : "Qu'a fait mon père ?", il s'avère que mon père avait tiré de leur griffes une femme.

Kaito sourit faiblement :

- Pour une fois qu'il faisait quelque chose qui ne lui mette pas la police à dos ... Ainsi, il a empêché un enlèvement, qui s'avérait être plus important qu'il ne le croyais. Cette organisation avait en fait une réelle organisation. Et la femme allait se faire tuer, car elle n'avait pas respecter sa part du contrat.

- Et du coup, comment t'es-tu retrouvé chez nous ? demanda Heiji suspicieux

- L'homme m'a poursuivi dans la forêt, afin de m'abattre comme un lapin, je filais entre les arbres en essayant de ne pas accrocher ma cape quelque part. J'ai fini par devoir l'arracher. Elle m'étranglait. Je n'ai gardé que ma chemise, mon pantalon, mes chaussures et mon haut de forme.

Heiji et Conan le regardèrent en mode "mais qu'est-ce qu'on s'en fiche, que tu cours en slip ou en costume !".

- A un moment donné, je me suis retrouvé coincé entre l'agresseur et la villa. J'ai alors tâté le mur, qui était dans mon dos. J'ai fini par trouver une sorte de fenêtre et me suis précipité à l'intérieur. Mais l'agresseur, vif comme l'éclair, a tôt fait de me rattraper. On voyait bien qu'il était habitué à poursuivre des hommes. Et puis, il m'a tiré dessus, j'ai du pousser un cri bestial, parce que j'ai entendu non loin de là un cri "Au secours, un monstre à grande tête !". Je me suis évanoui. Par la suite, le bruit de planche qu'on enlève m'a réveillé, et j'ai compris que l'assassin voulait cacher mon corps à l'intérieur. j'ai donc décidé de laisser des traces, dans un endroit où il ne pourrait nettoyer le sang. Du bout des doigts j'ai étalé le liquide sur les coins et les côtés de deux planches. De fait que lorsqu'il m'a jeté dans le trou, j'ai dû perdre connaissance une nouvelle fois, et que je l'ai entendu nettoyer, je me suis dit qu'il ne verrait pas les traces de sang. Mais en plein jour, elles sont visibles, et c'est grâce à cela que vous m'avez retrouvé. Kof ... Kof ...

- Ok, ok. Maintenant tu ne vas plus rien dire, et attendre la venue du ...

- Bonjour tout le monde ! Vous m'avez appelé ? demanda le docteur Tomoaki Araide.

Puis il a aperçu Kuroba Kaito, affalé dans les bras de Heiji et Conan.

- Peut-on m'expliquer ce qu'il se passe ici ? fit le docteur en se grattant la tête.

Inexplicable thingsWhere stories live. Discover now