『Détective Conan ᴸ'ᵃᶠᶠᵃᶦʳᵉ ᴷᵃᶦᵗᵒ ᴷᶦᵈ』ᶜʰᵃᵖᶤᵗʳᵉ ³

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- CONAN ! DEBOUT !

Conan poussa un cri de surprise :

- Hé ! Mais Heiji t'es fou, tu voulais que je meure ?!

Le garçon serra la poitrine au niveau de son cœur entre ses doigts.

- Tu ne te levais pas, et l'heure de partir était imminente. Alors je suis venu te réveiller.

Conan fit une moue exaspérée, avant de repousser ses draps et de se lever. Il se dirigea vers la salle de bain, afin de nettoyer la bave qui avait coulée au coin de sa bouche lorsqu'il dormait. Il se regarda dans la glace, la mine ennuyée. Il en avait marre d'apercevoir chaque jour ce visage enfantin le regarder d'un air désespéré. Il ébouriffa ses cheveux entre ses doigts, avant d'y passer un coup de peigne. Il souleva un coin de sa bouche afin d'observer ses dents.

J'ai un bout de salade coincé entre les dents pensa-t-il

Il l'ôta à l'aide d'un cure-dent. Ensuite il s'habilla, avec une chemise et un short, chaussa ses lunettes et sortit de la salle-de-bain.

- Conan ! Je t'ai laissé des tartines au beurre et à la confiture sur la table. Tu trouveras aussi un bol de chocolat chaud.

- Merci Ran.

Conan se hissa sur la chaise (beaucoup trop grande pour lui), se mit debout dessus et approcha le bol de chocolat fumant et les tartines. Il s'attabla et commença son petit déjeuner.

- Kazuha ?! Où est ma valise ?

- Je t'ai déjà dit que je l'avais mise sur le perron ! cria la concernée d'une voix hystérique.

- Mais elle n'y est plus !

- C'est moi ! cria Ran depuis la cuisine, je l'ai mise dans le coffre de la voiture !

- Ah merci Ran !

Heiji arriva dans le salon en courant comme un dératé :

- Il n'y a presque plus de place, je vais vider le coffre et le ranger de nouveau. Et toi Conan ? ça te dirait de terminer ton repas et de venir m'aider ?

- Oui j'ar...

- Heiji, Conan n'a pas la même force que toi, comment pourrait-il soulever ces valises ?

- Ah ben ça je n'y avais pas pensé ...

Heiji jeta un regard désespéré aux valises posées à côté de la voiture, depuis la fenêtre du salon.

- Bon j'y retourne ...

- Bon courage Heiji ! fit le petit coquin en souriant à pleines dents

- Lui je te jure que je vais ... marmonna le lycéen avant de disparaitre par l'embrasure de la porte.


***


- Vous êtes prêts ? s'exclama Heiji

- Ouais on est tous prêts ! répondit Conan gaiement.

- Alors c'est parti !

Heiji prit place derrière le volant de la Peugeot 206 et démarra en trombe.

- Hé Heiji ! T'as eu où ton permis ? Dans un paquet de lessive ?! cria Kazuha

- Non, pas du tout, mais disons que les course poursuites m'ont beaucoup apprises ... fit Heiji d'un ton grave.

- Mais on est pas dans une course poursuite làààààààà !! hurla-t-elle dans le virage.

- Ouais je sais, je m'entraine.

Puis Heiji se mit à siffloter un petit air :

Un petit indien, un petit indien
Nagawika, Nagawika

Chantait gaiement sur le chemin
Nagawika, Nagawika (bis)

Quand je serai grand, Quand je serai grand
Nagawika, Nagawika

J'aurai un arc et un carquois
Nagawika, Nagawika (bis)

Avec mes flèches, avec mes flèches
Nagawika, Nagawika

Je chasserai le grand bison
Nagawika, Nagawika (bis)

Sur mon cheval, sur mon cheval
Nagawika, Nagawika

J'irai plus vite que le vent
Nagawika, Nagawika (bis)

Autour du feu, autour du feu
Nagawika, Nagawika

Je danserai toute la nuit
Nagawika, Nagawika (bis)

Un petit indien, un petit indien
Nagawika, Nagawika

Chantait gaiement sur le chemin
Nagawika, Nagawika (bis)


- Oh ! Heiji, tu chantes faux ! s'exclama Conan

- Ah ça c'est vrai, fit Kazuha les mains sur les oreilles.

- Eh ben merci du compliment, grommela le concerné.

Puis le regard fermé il se tut et serra le volant entre ses deux mains.


***


Six heures plus tard

- Ah on est enfin arrivé, fit Heiji en s'étirant et craquant les doigts de ses phalanges.

Conan dormait en bavant sur son siège.

- Oh Conan est épuisé ! On va décharger les valises sans le réveiller.

Quinze minutes plus tard, les bagages rentrés à l'intérieur de la villa, Heiji revint chercher Conan. Il le prit dans ses bras, comme il l'aurait fait de son petit frère, et sourit en pensant :

C'est étrange de porter le plus grand détective de l'Est dans ses bras, comme un simple enfant de 6 ans.

Il pénétra dans la demeure et allongea le jeune garçon dans le canapé. Ran passa juste après afin de couvrir son corps d'une couverture moelleuse.


***


Je crois entendre du bruit, mais ce n'est peut-être que l'effet de l'agonie qui me gagne peu à peu. Je vais essayer d'attirer l'attention des auteurs de ce grabuge, ou simplement me ridiculiser en croyant à un mirage de ma folie.

Le blessé tenta de lever la main, avant de la laisser retomber et de s'évanouir de nouveau ...

Inexplicable thingsOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz