Chapitre 35

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[ J'ai perdu mon cœur comme on perd un briquet]

[ Hatik]



Soan

On est actuellement lundi, il est 6h30 et j'ai une putain de grosse flemme. Le week-end est passé beaucoup trop vite, en même temps, j'ai encore une fois pas arrêté depuis samedi matin où je suis parti du lit de Maria.

Ah lala qu'elle nuit très, très agréable. J'ai dormi comme un bébé, collé à elle, son odeur sucrée, son corps chaud contre le mien, nos légères caresses...,Calme toi un peu, on dirait un psychopathe ! Bref, revenons à l'instant présent et laissons ma future femme tranquille. Je rigole, calmez-vous, je vous voyais déjà vous emballer.

Sur ce, j'ai pas envie d'aller en cours, surtout que je me tape l'autre enculer de prof de français et après toute la merde qu'il a sorti vendredi après les cours, j'ai toujours autant envie de le fumer, malgré une demande d'une certaine demoiselle d'éviter de lui casser le nez. Ouais, dur de réagir sans violence.

Mais bon, du coup j'ai trouvé mieux comme idée. Je vais lui faire la misère comme jamais, il va regretter chaque minute qu'il aura passé dans ce lycée.

Je décide d'enfin me lever pour réveiller mes frères. Mehdi n'est pas là, il dort pratiquement tous les soirs chez Laura et putain, comment j'aimerais faire pareil avec Maria. Je récupère mon portable sous mon oreiller et je lui envoie un message pour la motiver pour la journée, ou pas, en vrai je lui ai dit mot pour mot.

[ a Femme ]

* Yo, t'es réveillée la moche ? Je t'offre un café ce matin ? *

Ma passion, la faire chier.

[ de Femme ]

* bonjour à toi aussi ! Effectivement je suis réveillé et tu n'as pas le choix pour le café ! *

[ a Femme] 

* j'ai toujours le choix, oublie pas qui je suis.
Sur ce, je te laisse, j'ai des obligations d'adulte. À tout à l'heure 😘*

[de Femme]

* quel adulte même ? Fais attention à toi ♥️

Quelle connasse.

Je finis par sortir de mon lit, j'ouvre les rideaux de la chambre et la fenêtre pour aérer, car trois mecs dans une si petite chambre ça sent vite le fennec, le bail.

Je tire la couverture des deux pour bien commencer à les faire chier.

- Tu casses les couilles, putain !

Râle Amir, la tête dans l'oreiller.

- Merci, allez, bougez vous.

Je les laisse et pars rejoindre ma mère dans la cuisine. Je lui fais un bisou sur la joue et je lui vole sa tartine à la confiture.

- T'es bien de bonne humeur ce matin, qu'est-ce qui t'arrive ?

Je prend un verre dans l'armoire et je me laisse tomber sur la chaise devant elle.

- Il m'arrive rien, j'ai juste envie de faire chier le monde.

Et y'en à un qui n'es pas prêt pour les représailles.

- Au fait tu n'aurais pas de la glue par hasard ?

Je lui demande en me servant du jus d'orange.

- Dans le tiroir du buffet dans le salon, c'est pour quoi faire ?

Friendship to loverWhere stories live. Discover now