Chapitre 39

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[ Tout est éphémère. La douleur comme le bonheur. La souffrance comme la chance. A chacun d'apprendre à être patient et reconnaissant.]

Soan.

On était en économie, quand la directrice est entrée dans la classe, pour nous faire évacuer l'établissement. On a pas trop compris ce qui se passer, avant que l'on remarque les couloirs où la police commençait à nous faire sortir précipitamment, armes en mains. On a vite compris que la situation était merdique, quand elle a annoncé à notre prof, qu'un malade s'était échapper de l'asile qui se trouve à quelques rues du bahut et qu'il s'était réfugié ici, mais il ne savent pas où exactement dans le lycée, mais le pire c'est qu'il est armé d'un couteau de boucher. Les flics nous on fait sortir rapidement, mais beaucoup d'élèves étaient encore à l'intérieur. J'ai appelé directement mon petit frère, pour savoir s'il était sorti, mais aucune réponse, en même temps, il répond toujours trois heures après, alors je m'inquiète pas spécialement.

J'envoie des messages à Maria, qui répond pas non plus et là le stress commence à monter .

- Il est au deuxième étage.

On entend à la radio d'un flic. Au deuxième étage se trouve la classe de Maria c'est pas possible, putain !

J'envoie des messages toujours rien même Mehdi en a envoyé, mais elle ne répond toujours pas, la panique commence à monter car j'ai aucune  nouvelle d'elle ou de mon frère, c'est pas possible, putain.

Je dois l'appeler et faut vraiment qu'elle décroche ! Son putain de portable sonne et j'entends enfin sa voix.

- * allo ? Qu'est-ce qui t'arrive ?

J'entends le bordel que font les élèves derrière elle.

-*t'es où ?

Elle pouffe de rire avant de me répondre.

-* où veux tu que je sois à cette heure ci, à part en cours !

-* ferme vite la porte de ta classe, y'a un malade avec un couteau qui a pénétré le lycée!

Cette fois-ci elle rigole carrément, genre, je ferais des blagues comme ça, aussi pourries !

-* arrête tes conneries, je n'ai pas que ça à faire, j'ai des élèves figure-toi !

-* c'est pas une blague, putain, fait ce que je te dis, ste plaît !

J'élève le ton pour qu'elle comprenne que la situation est réelle. Elle parle plus, je l'entends chercher quelque chose en marmonnant des insultes et d'un coup j'entends plus rien, l'appel s'est coupé. J'essaye de la rappeler mais rien, j'appelle Amir qui décroche, mais il ne parle pas, à la place j'entends des cris.

Mon frère et avec Maria et je comprends vite que le mec les à trouver. Je m'approche directement des flics.

- Le mec est en salle d'étude ! La directrice et les flics se retournent sur moi et prennent mon portable que je leur tends.

Le flic écoute se qu'il se passe dans la classe pendant quelques minutes avant de me le rendre. Il s'adresse à ses collègues.

- Il a récupéré les téléphones de tout le monde ! Où se trouve cette classe ?

Il s'adresse à la directrice.

- Au deuxième étage à droite, salle 103.

Un style de GIGN s'approche de la directrice pour écouter l'information et annoncer que le reste de l'établissement est vide, sauf bien sur une classe du deuxième étage !

Friendship to loverWhere stories live. Discover now