𝐁𝐚𝐝 𝐁𝐨𝐲 𝐨𝐫 𝐧𝐨𝐭 [ Taekook ]

🍁𓆩Chapitre 4𓆪🍁

Je me réveille à sept heures vingt-sept. J'ai franchement la tête dans le cul. En plus de ça, j'ai la dalle comme si je n'avais pas bouffé depuis quinze jours. Ce qui n'est pas totalement faux puisque je n'ai rien avalé - à part de la vodka - depuis le McDo d'hier midi avec les gars.

Dans la cuisine, mon père est posté debout devant l'évier, prêt à partir dès qu'il aura fini sa tasse de café. Je me prépare un bol de céréales, plusieurs tranches de pain grillé avec une pomme et un verre de jus enfin assis, je me mets à dévorer mon petit déjeuner.

Je n'accorde aucune attention à mon père, qui lui, au contraire, à cessé de siroter son café pour me regarder du coin de l'œil. Avec une pointe d'ironie dans la voie, il me demande si j'ai vu l'heure. À quoi je réponds avec ponctualité :

- Sept heures cinquante-sept.

Il pose sa tasse dans l'évier en signe flagrant d'abandon. Dans la seconde qui suit, il passe la porte sans demander son reste. Une fois de plus, je mangerai tout seul. Mon petit-déjeuner avalé, je me dirige vers le garage pour sortir ma bécane en attrapant mon sac de cours au passage. Devant le bahut, je me gare à côté de la moto de Jimin.

D'ailleurs, je le croise dans le couloir en train de draguer une nouvelle meuf. Pour l'emmerder, je passe derrière la fille et fait semblant de lui mettre la main au cul. Jimin m'adresse un regard noir. Je viens me placer à côté de lui et passe mon bras autour de ses épaules pour le calmer. C'est en prétend furtivement attention à la fille que je reconnais la meilleure amie de Camille, la sœur de Namjoon.

- Hé, mais tu es la fille du McDo, je lui lance.

- Euh...

Je n'ai pas le temps d'écouter sa réponse parce que Jennie m'a déjà sauté dessus pour me faire un lavage buccal express, soit, plus poliment, pour m'embrasser. Quand elle se décide à se reculer, je me rappelle qu'un jour il va falloir que j'arrête ce cirque avec elle point cette relation n'a aucun intérêt. Je ne suis pas amoureux d'elle. Je ne serai pas malheureux si on était plus ensemble. Mais, à vrai dire, je ne suis même pas sûr que l'on soit officiellement ensemble.

La sonnerie retentit, Jennie est déjà bien loin. Jimin me pousse un grand coup pour que je dégage et ne lui foire pas son coup avec cette fille qui l'intéresse tant. Je me rends donc dans ma salle de classe. Ce matin, c'est le premier cours d'anglais de cette année de terminale auquel je me rends. En même temps, c'est une torture de le mettre à huit heures. mais je me dis que maintenant j'ai mon petit brune pour me tenir compagnie. C'est donc sans appréhension et plutôt serein que je m'installe à ma place.

Seulement, après dix minutes de cours, Taehyung n'est toujours pas là. Si j'avais su, je ne me serais pas donné la peine de venir. Je vais être obligé de finir ma nuit en cours, moi, maintenant. Je déteste cette période de l'année qui m'empêche souvent de bien dormir parce que mon esprit est trop occupé à penser à elle.

𝘿𝙞𝙭 𝙖𝙣𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙩ô𝙩

𝓙'𝓪𝓲 𝓽𝓸𝓾𝓳𝓸𝓾𝓻𝓼 𝓪𝓲𝓶é 𝓵𝓮𝓼 𝓯ê𝓽𝓮𝓼 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓵'é𝓹𝓲𝓹𝓱𝓪𝓷𝓲𝓮, 𝓵𝓪 𝓒𝓱𝓪𝓷𝓭𝓮𝓵𝓮𝓾𝓻 𝓸𝓾 𝓵𝓪 𝓹é𝓻𝓲𝓸𝓭𝓮 𝓭𝓾 𝓬𝓪𝓻𝓷𝓪𝓿𝓪𝓵. 𝓣𝓸𝓾𝓽𝓮𝓼 𝓵𝓮𝓼 𝓯ê𝓽𝓮𝓼 𝓸ù 𝓶𝓪𝓶𝓪𝓷 𝓭𝓮𝓿𝓪𝓲𝓽 𝓯𝓪𝓲𝓻𝓮 𝓭𝓮𝓼 𝓭𝓮𝓼𝓼𝓮𝓻𝓽𝓼, 𝓮𝓷 𝓯𝓪𝓲𝓽. 𝓙'𝓪𝓭𝓸𝓻𝓪𝓲𝓼 𝓵𝓮𝓼 𝓶𝓪𝓷𝓰𝓮𝓻, 𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓳'𝓪𝓲𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓼𝓾𝓻𝓽𝓸𝓾𝓽 𝓵𝓪 𝓻𝓮𝓰𝓪𝓻𝓭𝓮𝓻 𝓵𝓮𝓼 𝓹𝓻é𝓹𝓪𝓻𝓮𝓻. 𝓔𝓵𝓵𝓮 é𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓽𝓻è𝓼 𝓪𝓹𝓹𝓵𝓲𝓺𝓾é𝓮, 𝓶𝓲𝓷𝓾𝓽𝓲𝓮𝓾𝓼𝓮, 𝓮𝓽 𝓶𝓮𝓽𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓽𝓮𝓵𝓵𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓭'𝓪𝓶𝓸𝓾𝓻 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓼𝓮𝓼 𝓻𝓮𝓬𝓮𝓽𝓽𝓮𝓼 𝓺𝓾'𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓮𝓯𝓯𝓮𝓬𝓽𝓾𝓪𝓲𝓽 𝓬𝓸𝓷𝓼𝓽𝓪𝓶𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓪𝓾 𝓹𝓲𝓯. 𝓙'𝓪𝓭𝓶𝓲𝓻𝓪𝓲𝓼 𝓬𝓮𝓽𝓽𝓮 𝓯𝓪𝓬𝓲𝓵𝓲𝓽é 𝓭'𝓪𝓰𝓲𝓻 𝓮𝓽 𝓵𝓪 𝓹𝓪𝓽𝓲𝓮𝓷𝓬𝓮 𝓭𝓸𝓷𝓽 𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓯𝓪𝓲𝓼𝓪𝓲𝓽 𝓹𝓻𝓮𝓾𝓿𝓮 𝓮𝓷 𝓶ê𝓶𝓮 𝓽𝓮𝓶𝓹𝓼 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓶'𝓮𝔁𝓹𝓵𝓲𝓺𝓾𝓮𝓻, 𝓬𝓱𝓪𝓺𝓾𝓮 𝓯𝓸𝓲𝓼, 𝓽𝓸𝓾𝓼 𝓼𝓮𝓼 𝓯𝓪𝓲𝓽𝓼 𝓰𝓮𝓼𝓽𝓮𝓼 𝓰𝓮𝓼𝓽𝓮𝓼 𝓪𝓾 𝓯𝓾𝓻 𝓮𝓽 à 𝓶𝓮𝓼𝓾𝓻𝓮. 𝓒𝓮 𝓳𝓸𝓾𝓻-𝓵à, 𝓳𝓮 𝓻𝓮𝓿𝓮𝓷𝓪𝓲𝓼 𝓭'𝓾𝓷 𝓶𝓪𝓽𝓬𝓱 𝓭𝓮 𝓫𝓸𝔁𝓮 𝓪𝓾𝓺𝓾𝓮𝓵 𝓶𝓪𝓶𝓪𝓷 𝓪𝓿𝓪𝓲𝓽 𝓪𝓼𝓼𝓲𝓼𝓽é 𝓭𝓮𝓹𝓾𝓲𝓼 𝓵𝓮𝓼 𝓽𝓻𝓲𝓫𝓾𝓷𝓮𝓼. 𝓟𝓸𝓾𝓻 𝓶𝓮 𝓯é𝓵𝓲𝓬𝓲𝓽𝓮𝓻 𝓭𝓮 𝓶𝓪 𝓿𝓲𝓬𝓽𝓸𝓲𝓻𝓮, 𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓶'𝓪𝓿𝓪𝓲𝓽 𝓹𝓻𝓸𝓶𝓲𝓼 𝓾𝓷 𝓰𝓸û𝓽𝓮𝓻 𝓭𝓮 𝓻𝓸𝓲 𝓭𝓮 𝓻𝓮𝓽𝓸𝓾𝓻 à 𝓵𝓪 𝓶𝓪𝓲𝓼𝓸𝓷. 𝓤𝓷𝓮 𝓯𝓸𝓲𝓼 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓵𝓪 𝓬𝓾𝓲𝓼𝓲𝓷𝓮, 𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓪𝓿𝓪𝓲𝓽 𝓮𝓷𝓯𝓲𝓵é 𝓼𝓸𝓷 𝓽𝓪𝓫𝓵𝓲𝓮𝓻 𝓮𝓽 𝓼𝓸𝓻𝓽𝓲 𝓼𝓪 𝓹𝓸ê𝓵𝓮 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓯𝓪𝓲𝓻𝓮 𝓭𝓮𝓼 𝓬𝓻ê𝓹𝓮𝓼. 𝓟𝓪𝓹𝓪, 𝓺𝓾𝓲 𝓽𝓻𝓪𝓿𝓪𝓲𝓵𝓵𝓪𝓲𝓽 𝓼𝓾𝓻 𝓾𝓷 𝓰𝓻𝓸𝓼 𝓭𝓸𝓼𝓼𝓲𝓮𝓻 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓵𝓮 𝓫𝓸𝓾𝓵𝓸𝓽, 𝓼'é𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓲𝓼𝓸𝓵é 𝓭𝓮 𝓷𝓸𝓾𝓼 𝓽𝓸𝓾𝓽 𝓵𝓮 𝔀𝓮𝓮𝓴-𝓮𝓷𝓭. 𝓢𝓪 𝓿𝓸𝓲𝔁 𝓷𝓸𝓾𝓼 𝓹𝓻𝓸𝓿𝓮𝓷𝓪𝓲𝓽 𝓭𝓮 𝓼𝓸𝓷 𝓫𝓾𝓻𝓮𝓪𝓾. 𝓛𝓪 𝓬𝓸𝓷𝓿𝓮𝓻𝓼𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓷𝓮 𝓼𝓮𝓶𝓫𝓵𝓪𝓲𝓽 𝓹𝓪𝓼 𝓪𝓵𝓵𝓮𝓻 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓼𝓸𝓷 𝓼𝓮𝓷𝓼. 𝓜𝓪𝓶𝓪𝓷, 𝓿𝓸𝔂𝓪𝓷𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓳𝓮 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮𝓷ç𝓪𝓲𝓼 à 𝓶𝓮 𝓽𝓸𝓾𝓻𝓷𝓮𝓻 𝓿𝓮𝓻𝓼 𝓵𝓪 𝓹𝓲è𝓬𝓮 𝓭'à 𝓬ô𝓽é 𝓸ù 𝓼𝓮 𝓽𝓻𝓸𝓾𝓿𝓪𝓲𝓽 𝓶𝓸𝓷 𝓹è𝓻𝓮, 𝓼'𝓮𝓼𝓼𝓾𝔂𝓪 𝓵𝓮𝓼 𝓶𝓪𝓲𝓷𝓼 𝓼𝓾𝓻 𝓼𝓸𝓷 𝓽𝓸𝓻𝓬𝓱𝓸𝓷 𝓮𝓽 𝓶𝓮 𝓬𝓪𝓻𝓮𝓼𝓼𝓪 𝓵𝓪 𝓳𝓸𝓾𝓮 𝓭'𝓾𝓷 𝓰𝓮𝓼𝓽𝓮 𝓽𝓮𝓷𝓭𝓻𝓮 𝓪𝓬𝓬𝓸𝓶𝓹𝓪𝓰𝓷é 𝓭𝓮 𝓼𝓸𝓷 𝓻𝓮𝓰𝓪𝓻𝓭 𝓭𝓮 𝓶𝓪𝓶𝓪𝓷 𝓹𝓻𝓸𝓽𝓮𝓬𝓽𝓻𝓲𝓬𝓮 𝓮𝓽 𝓫𝓲𝓮𝓷𝓿𝓮𝓲𝓵𝓵𝓪𝓷𝓽𝓮.

À cet instant, quelqu'un se met à me caresser ma joue de la même façon, ce qui me réveille brusquement. C'est Jennie. J'emmerge peu à peu de mon sommeil et réalise que je suis au lycée. Je lève la tête vers le bureau du prof et constate que ce n'est pas le même que quand je me suis endormi.

- Bouge-toi, chéri, c'est la pause, m'annonce Jennie.

Je me lève de ma chaise et lui demande si elle a vu mon voisin de classe elle me répond simplement :

- Pas vue.

Son ton semble à la limite de l'agacement. Cela ne lui plaît pas que je m'intéresse à Taehyung alors qu'on est voisin de classe depuis seulement deux jours. Pour l'embêter un peu plus, je lui expliquerai bien que Taehyung et un garçon plutôt mignon. Instantanément, Jennie s'arrête. Elle se tourne vers moi et me lance un regard noir. Ça doit vouloir signifier que je n'ai pas fait que penser ma dernière phrase mais je l'ai surtout dit à voix haute.

Je profite de cette petite jalousie pour continuer de la charrier et, au bout de deux ou trois commentaires, elle se barre en me lançant :

- T'es qu'un pauvre con.

Je ne me suis pas désespéré de l'avoir s'éloigner en colère après moi. Je sais que demain elle reviendra vers moi comme si cette conversation n'avait jamais eu lieu. C'est une habitude chez elle. Jennie a toujours besoin d'être au centre de l'attention de quelqu'un. C'est comme si elle cherchait à prouver à tout le monde, et surtout à elle-même, qu'elle peut être aimé des autres.

Quand la pause est terminée, je retourne en cours et j'ai assisté, seul à ma table. En réalité, je suis présent physiquement mais, mentalement, c'est moins sûr. En revanche, Taehyung n'a même pas dîné venir en cours de la journée. Après l'avoir croisé hier soir, j'aurais bien aimé le voir aujourd'hui. Je sais qu'on ne se connaît pas, mais ce garçon m'intéresse.

À la fin du dernier cours, je rejoins les potes devant les portes du lycée. Jennie passe près de nous en m'ignorant complètement. Qu'elle reste avec sa jalousie. Je m'en fiche. De l'autre côté, j'aperçois les amis de mon brun. Je pourrais aller leur demander des nouvelles de leur amie. Où me rendre directement chez lui, puisque maintenant je sais où il habite. Mais je ne suis pas comme ça. En plus, je devrais n'en avoir rien à faire. Et pourtant il ne quitte pas mon esprit depuis quarante-huit heures

-----------------------------------------------------------
Chapitre 4 posté !

👐🏼
-----------------------------------------------------------