11. Voir le monde.

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- T'es marrant toi, soupiré-je. J'ai une tête à faire le premier pas ?

Il se met à rigoler alors je le rejoint bien rapidement.

- Ok ok, mais me reproche pas d'avoir pris du temps. J'avais vraiment peur de me monter la tête tous seul dans mon coin, tandis que toi tu imaginais peut-être que de l'amitié. En plus tu m'as jamais dis aimer les gars. Alors comment tu veux que je sois serein ?

Je soupire et le regarde, blasé.

- Ok, au début c'était le cas, admis-je. Comme je rencontre jamais personne, j'ai bien cru à de l'amitié. Mais après, j'crois que j'ai commencé à être plutôt clair avec toi ! M'exclamé-je.

- M'engueule pas ! Rigole-t-il en levant les mains.

Je souris, parce qu'évidement je ne suis pas en colère pour de vrai.

- Et moi non plus je ne savais pas que j'aimais "les gars" comme tu dis, mais en faite je m'étais jamais vraiment poser la question. 

- Je vois, répond-t-il en aillant repris son calme.

- T'a toujours pas répondu à ma question, lui rappelé-je.

- Quelle question ? Semble-t-il surpris.

Je souffle et lève les yeux au ciel.

- Ça va, ça va, rigole-t-il. Évidement que je veux sortir avec toi.

Je le regarde en biais, pinçant mes lèvres, retenant un sourire amusé.

- Tu sais que sortir avec moi ça consiste vraiment à rester enfermé ? 

- Raaaa t'es con, soupire-t-il, avant de rigoler avec moi à ma blague.

Mais je me calme bien vite.

C'est vrai ça... En faite, être mon petit ami est certainement bien plus compliqué que la normal...

J'avale ma salive, les yeux baissés, dans mes pensées.

- Hé, à quoi tu pense là ? M'interpelle mon voisin, les sourcils froncés.

- Oh rien, tous va bien.

- Mmm.

Je soupire discrètement et pioche des chips dans mon paquet.

- Je suis ton premier petit copain alors, chantonne presque Kacchan, plutôt fière.

Je lève les yeux au ciel.

°°°°

[ 2 août ]

PDV Katsuki :

- Qu'est-ce que tu fais ?

Je me stop dans mon mouvement et lève la tête vers Deku du haut de sa fenêtre.

- Hum...

Je baisse les yeux sur mon sac et le t-shirt que je m'apprête à mettre dedans. Je soupire et me redresse en laissant derrière moi ce que j'étais entrain de faire pour venir sur mon lit.

- Tu te souviens, je t'avais parlé des vacances chez ma tante.

- Oh.

Il comprend immédiatement et baisse les yeux, trahissant sa déception.

- Tu avais dis que tu partais combien de temps déjà ? Demande-t-il en se balançant sur sa chaise, les yeux rivés sur ses mains.

- Trois... Trois semaines.

Une fenêtre pour vivre.Where stories live. Discover now