𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐈𝐈

463 42 19
                                    

Nous étions le jour précédent la veille de Noël, une célébration très peu importante et la plus part du temps volontairement non fêtée par Akame, tout était une question de coutumes, et les siennes ne prenaient pas en compte celle-ci

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Nous étions le jour précédent la veille de Noël, une célébration très peu importante et la plus part du temps volontairement non fêtée par Akame, tout était une question de coutumes, et les siennes ne prenaient pas en compte celle-ci.

La nuit était passée avec une lenteur confortante. Shisui, avait passé le plus clair de sa nuit dans l'appartement à serrer Akame dans ses bras et humer son parfum, comblant ses cinq sens à la perfection. Son affection pour elle grandissait et décuplait à mesure sa peur de la perdre, et lui rappelait sans cesse le poids qui s'installait sur ses épaules.

Le matin, ils s'étaient réveillés ensemble, déjà habitué à ce quotidien. Mais étaient-ils vraiment un couple ? Ils s'étaient certes embrassés, ils s'aimaient mais aucune idée d'à quel point. Était-ce le même amour pour chacun ?

Pour elle en tout cas ils en était un véritable, mais Shisui ne posait aucun nom là dessus, et Akame ne posait pas la question. Pourtant, dès qu'il effleurait son corps, elle se tendait et la chaleur enflammait chaque parcelle de celui-ci, ses lèvres attirantes la faisait craquer. Lui aussi semblait redouter le fait de se détacher d'elle.

Malheureusement, le matin même, à peine réveillé, il dut partir, demandé pour une mission, avait-il répondu. Akame l'avait laissé partir en lui souhaitant bonne chance d'un baiser effemère encore chamboulée par la situation à peine réelle. Il était revenu une dernière fois pour la serrer dans ses bras et s'était éclipsé.

Elle fut donc seul durant quelques temps, à ranger les dernières affaires encombrantes, jetant parfois des oeillades à la porte de l'atelier fermé. Cet appartement était bel et bien une planque de Kotori.

Ses yeux dérivèrent sur une fiche qu'elle avait dû signer pour l'appartement et les copropriétés de l'immeuble qu'elle devait aller rendre à l'Hokage. Alors, saisissant les fiches, elle partit vers le bâtiment du chef, à cinq minutes à pied une fois habillée et couverte en ce jour d'hiver glacé. Arrivée là bas, elle s'arrêta à l'accueil mais ne vit personne, alors décida d'y monter seule sans en avertir personne.

Ses pas silencieux montaient les marches rapidement et s'arrêtèrent brusquement devant la porte qu'elle comptait prendre, celle du bureau principal. Ouverte, de là émanaient trois voix. La jeune femme voulut alors de dépêcher de partir en songeant que ce n'était pas un bon moment mais se figea en entendant à qui appartenaient celles-ci.

Ses globes oculaires s'humidifièrent, son coeur bondit, son sang ne fit qu'un tour et sa gorge se serra, lui donnant une furieuse envie de vomir. Non, impossible, ce ne pouvait être ça.

- Tu n'as rien remarqué d'étrange cette fois ci ? Tu en es certain Shisui ? Danzo affirme qu'il faut être sur le qui vive. Hiruzen semblait soucieux

- Des techniques spécifiques, un changement de force particulier chez elle ? Danzo pressait l'interlocuteur de sa voix autoritaire.

- Non, conclut celui qui se révèle être le garçon qu'elle aurait aimé appelé son amant.

| 𝐒𝐀𝐍𝐒 𝐀𝐏𝐏𝐄𝐋 | Naruto | Shisui x OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant