25. Rien qu'une expérience

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DAWSON

Je glisse ma main dans son sac et attrape son trousseau de clés en l'embrassant.

— Du moment que tu promets une bonne partie de jambes en l'air, ça me va, soufflé-je en enfonçant la clé.

Elle se laisse faire, je caresse sa peau à travers le collant couleur chair sous sa robe et la pousse à l'intérieur une fois avoir ouvert la porte.

— Doucement... murmure-t-elle en deux baisers.

— Toujours. Où est-ce que je te baise, bébé ?

Je murmure dans son cou, claque la porte d'une main, jette les clés sur la tablette dans l'entrée et l'y entraîne.

— Où est-ce que je te fous nue pour te dévorer ?

Je la questionne, mais ne la laisse pas prendre le temps de me répondre clairement et suce sa lèvre inférieure. Je m'amuse avec celle-ci, cherchant à tenter ma blonde jusqu'à ce qu'elle me saute dessus. Elle gémit, je mime un à-coup et elle tressaille en me sentant bander dans mon jean.

— J'ai une idée... articule-t-elle les joues roses en allumant la lumière.

— Dis-moi.

Je mords le lobe de son oreille après avoir léché son cou, mes mains s'aventurent plus haut sous sa robe et elle bloque mes poignets, les mains tremblantes.

— On se déshabille... de notre côté...

— Ouais...

— Puis, tu viens à l'étage...

Je hausse un sourcil, intrigué par son idée obscène.

— Entièrement nu...

Je lis les mots sur ses lèvres, elle éteint la lumière et je hoche la tête. Elle disparaît tranquillement sous la lueur de la lune et monte les escaliers, me lançant un regard entendu et je sens mon sexe grandir un peu plus dans mon boxer.

Putain.

Je passe la main dans mes cheveux, ferme la porte d'entrée à double tour et commence rapidement à retirer mon costume. Il atterrit en boule sur le canapé et me cogne contre un meuble. C'était pas là, cette commode, si ? Elle est à côté de la télé normalement... Je fronce les sourcils, ignore ce détail et monte les marches lorsqu'une porte à l'étage s'ouvre à la volée.

Je n'en peux presque plus. C'est quoi ce jeu stupide, finalement ? Je passe en outre ce genre de questions, ce n'est pas le moment d'y réfléchir, j'ai une autre mission à accomplir cette nuit. Je vire mon boxer noir, excité comme un fou, et monte les marches. Je ne peux pas attendre une seconde de plus.

— J'espère que tu es nue, crié-je à mi-chemin.

Aucune réponse excepté un ricanement. Plus je monte, plus mon désir grimpe d'un cran. Et plus ton bâton durcit, ajoute ma conscience.

— Erin... relancé-je un pied sur le sol du premier étage.

Je distingue les siens en m'engouffrant dans la chambre et mon regard examine chaque courbe de son corps éclairé par une lumière tamisée tandis qu'elle fixe mon entrejambe en rougissant. Debout l'un devant l'autre, ça me laisse l'occasion de nourrir mes yeux : ses cuisses sont fines et se frôlent à peine, ses hanches marquées ne demandent qu'à être agrippées et ses seins ronds pointant vers moi m'ont l'air plus gros que la première fois où je l'ai touchée.

— T'as fini de me mater ? ricané-je pour rompre le silence. Je sais que tu aimes t'accrocher à moi quand on fait l'amour comme des bêtes, mais de là à me dévisager ouvertement...

Victimes [Tribunal des complices]Where stories live. Discover now