Chapitre 14

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Lucia

Une tenue qui ne paraissait pas trop vulgaire aux yeux des parents de mon faux époux ? OK. Un cadeau parfait pour mes faux beaux parents ? Parfait.

Je ressentais une certaine satisfaction. Vous connaissez cette sensation d'avoir accompli toutes les tâches de votre « to do list » ? C'était ce que je ressentais. Il ne me restait plus qu'à me rendre chez mes parents et aider ma mère à préparer le dîner avant l'arrivée de la famille de mon faux mari.

J'appréhendais ce dîner, pour la seule et bonne raison que la dernière fois que j'avais participé à un dîner avec la famille de Nikolaï, je m'étais fait humilier. Peut-être que cette fois-ci tout allait être différent avec mes parents présents et l'absence d'Ava.

Lorsque j'arrivais chez moi, la maison était en ébullition, ma mère criait sur tout le monde car personne ne l'aidait à préparer la salle à manger et le repas. Ma sœur, elle courait dans toute la maison car elle était heureuse de revoir son ami. Alias Nikolaï. Mon pire ennemi et ma plus grande peur. Mon père quant à lui était le seul à être calme et tranquillement posé.

J'aidais ma mère à préparer le dîner. Au menu : salade de légumes à l'entrée, spaghetti à la bolognaise comme plat principal, et au dessert une crème brûlée. Le seul bon côté de ce dîner était le menu.

Une heure et demie plus tard, tout était prêt, la table était installée, le repas encore chaud était posé sur la table, il ne manquait plus que les invités. La sonnette de la porte retentit et ma mère se précipitait sur celle-ci le sourire aux lèvres, tandis que moi, je me figeais et j'affichais un sourire crispé en la rejoignant. La porte s'ouvrit sur mon époux qui lui souriait en montrant toutes ses dents. Il salua ma mère et s'approcha de moi avec le même sourire. J'ouvris les yeux sous la surprise et je reculais légèrement.

— Tu dois m'embrasser, chuchota-t-il pour ne pas attirer l'attention de nos parents qui discutent derrière nous.
— Non.
— N'oublie pas qu'aux yeux de mes parents, tu es ma véritable épouse. Si tu ne veux pas qu'ils s'en rendent compte et qu'il me marie avec Ava tu ferais mieux de te comporter comme mon épouse ce soir.
— Connard !
— Je suis un connard que tu apprécies beaucoup.
Il se rapprocha de moi et attrapa ma taille d'une poigne avant de me coller contre son corps. Quand il introduit sa langue dans ma bouche, un gémissement m'échappa et je me maudis intérieurement pour céder si facilement à son charme. Je m'éloignais de lui quand j'entendis un raclement de gorge. Nos parents étaient derrière nous et nous venions de nous embrasser comme deux animaux. Mon visage vira au rouge et je tentai de me reprendre pour saluer mes faux beaux parents. Quand je terminai de les saluer, ma mère les invita à entrer et à s'installer au moment où je m'apprêtais à fermer la porte, une main m'empêchait de le faire. Mon visage perdit ses couleurs lorsque je me rendis compte de la personne qui se trouvait derrière la porte. Trahison ?! Je ne savais pas comment le prendre. J'avais pourtant demandé à Nikolaï d'éloigner cette femme de ma vie, il avait lui-même compris son jeu et lui avait demandé de sortir de sa vie. Alors qu'est-ce qu'elle fait là ? Devant la porte de ma maison d'enfance avec un sourire mesquin.
— Les parents de Nikolaï m'ont invités , déclara-t-elle avant même que je n'ouvre la bouche.
— Tu n'entreras pas chez moi !
— Tu n'as pas le choix ! J'ai été invité.
— C'est chez moi jusqu'à présent, alors tu vas reprendre le chemin inverse !
— Qu'est-ce qui se passe ? questionna la voix de Nikolaï
— Ta pimbêche ose se pointer chez moi en prétendant avoir le droit d'entrer.
— Ava ?

Il se positionna à mes côtés en enroulant un bras autour de ma taille. Je m'apprêtais à le repousser, mais la grimace qui s'afficha sur le visage d'Ava me convint d'entrer dans le jeu de Nikolaï. Je passais un bras autour de sa taille et une main sur son torse tout en regardant Ava droit dans les yeux. Son visage se décomposait à chaque geste que je faisais. Je détestais ce genre de femme et pourtant me voici en train de me transformer en l'une d'elles. Cependant, il fallait absolument qu'elle s'en aille. Je ne supporterais pas sa présence à ce dîner après tout ce qu'elle m'a fait.
— Va-t'en, ordonna Nikolaï.
— Mais... tes parents vont se douter de quelque chose si je ne suis pas là.
— Je leur dire que tu avais un imprévu.
— Mais Nik...
— Va-t'en, je ne me répéterai pas !
Avec un dernier regard rempli de mépris pour moi elle s'en alla. Je refermai la porte derrière moi tout en me détachant de Nikolaï.
— Joli jeu d'acteur.
— Merci, maintenant lâche moi.
Il me lâcha et je partis m'installer à ma place. Malheur à moi, ma mère avait décidé de mettre Nikolaï à côté de moi et ses parents en face. Le repas se déroula dans un silence assez pesant, ma mère engagea la conversation plusieurs fois cependant à chaque fois le silence tombait. La seule qui piaillait était ma petite sœur, sa conversation avec Nikolaï semblait plus animée que celle que les adultes entretenaient.
— Je propose que tout le monde reste à la maison ce soir, afin que nous prolongions cette soirée, proposa ma mère.
Je me figeai sur ma chaise, mes mouvements restaient en suspens. Rester dormir ici ? Avec les parents de Nikolaï ? Hors de question de m'infliger ce mal-être. Je ne pouvais pas rester ici, il n'y avait pas assez de chambres d'amis. Il y en avait deux. Deux chambres. Ce qui signifiait que j'allais devoir partager ma chambre avec Nikolaï. C'était hors de question que je reste avec lui, entre quatre murs. Je ne pourrais pas supporter sa présence.
— C'est peut-être mieux que nous rentrions chez nous, proposai-je.
— Non. Je souhaite vraiment passer cette soirée avec tout le monde, insista Nikolaï tout en se tournant vers moi.
Je le fusillai du regard. Son sourire hautain me narguait et j'avais juste envie de le frapper. Cette situation l'amusait et cela m'énervait.
— C'est une très bonne idée, confirma la mère de Nikolaï.
C'était le coup fatal. Mon cœur s'effondra à mes pieds et je tentais de garder un masque neutre pour ne rien laisser paraître de ma déception. Il ne fallait pas que les parents de Nikolaï se rendent compte de notre faux mariage.
Dans quelle merde je m'étais fourré ?

***

Lorsque la porte claqua, derrière Nikolaï, j'en profitai pour retirer des oreillers du lit et enlever une couverture de l'armoire. Je jetais le tout par terre.
— Voici ton lit, l'informai-je.
Il éclata de rire et ce son me procura des frissons dans tout mon corps que je tentais d'ignorer.
— Drôle de manière de traiter ton époux.
— Tu n'es pas mon mari.
— Tu veux que je te rappelle certains événements ?
— À ce que je sache, il n'y a pas d'amour entre nous alors ce n'est pas un mariage.
— Cela peut en devenir un vrai.
Je me retournai vers lui, surprise par sa réponse. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Est-ce qu'il voulait dire qu'il pourrait s'intéresser à moi ?

*******
Hello ! J'espère que vous allez bien ?

Je tiens à m'excuser pour cette longue période sans poster. La dernière semaine de cours a été assez longue avec de nombreux contrôles.
Depuis une semaine je suis en vacances, j'ai terminé d'écrire My fucking Prince pour uniquement me consacrer à Don't break me pour les deux semaines à venir.

Vous aurez donc des chapitres plus souvent !
Prenez soin de vous !

N'hésitez pas à venir me suivre sur Instagram pour connaître l'évolution de l'histoire et quand est-ce que je poste les prochains chapitres.
Insta: auriana_books

Don't break meWhere stories live. Discover now