Don't break me

Chapitre 5

Pacify Her - Melanie Martinez

Lucia

Je débarquai dans le salon le visage fermé. Il était clair que la famille de Nikolaï ne me supportait pas. Mais je n'aurais jamais imaginé que ça serait aller au point d'essayer de le caser avec une autre femme sous mes yeux, c'était irrespectueux.

Même si nous n'étions pas vraiment mariés, mais d'après ce que Nikolaï m'a dit. Ses parents n'étaient pas au courant que c'était un faux mariage.

J'avais la certitude qu'ils ne me portaient pas dans leur cœur.

— Qu'est-ce qu'il t'arrive ? questionna Nikolaï.

— Attache tes animaux quand je viens ici, je ne supporte pas d'être persécutée constamment.

— De quoi tu me parles ?

— Ava.

— Quoi Ava ?

— Elle me gonfle. Tu lui as promis un mariage pour qu'elle soit autant à fond sur toi ? Ou tu la baise aussi ?

— Je n'ai rien promis à Ava. C'est mon amie d'enfance.

— Avec des avantages sexuels ?

— Lucia, gonda-t-il. Je ne te permets pas d'insinuer des choses pareilles.

Une furieuse envie de l'encastrer dans le mur me brûlait les doigts. Je serrai les doigts et je le fixai droits dans les yeux.

— Si tu préfères ta pute, dis-le-moi clairement. Je prends un taxi et je me barre d'ici.

— Ferme-la ! Nous sommes devant ma famille.

— Une famille qui ne m'apprécie pas et fait tout pour me le faire comprendre ! Restes avec ton Ava de merde, je vais rentrer chez moi.

Je récupérai mes affaires à la hâte et sorti de la villa en brûlant de colère.

J'entendais des pas derrière moi, mais je ne m'arrêtai pas. Une main s'enroula autour de mon poignet, me stoppant dans ma course.

— Je ne sais pas pourquoi tu t'énerves ! Je n'ai pas de compte à te rendre, nous ne sommes pas ensemble ! Si Ava est un peu sur les nerfs et les a fait passer sur toi, règles ce différend avec elle !

— Pas besoin de me rappeler que nous ne sommes pas ensemble. C'est très frais dans ma mémoire.

— Arrête ton cirque Lucia, me dit-il en me regardant dans les yeux.

— Je vais rentrer chez moi me reposer. Excuse-moi pour tes parents.

— Tu ne vas pas rentrer seule.

— Je vais prendre un taxi.

— Je te raccompagne.

— Non, tu as d'autres choses à faire, dis-je en jetant un regard à sa famille derrière lui et à cette Ava.

Je ne savais pas pourquoi je m'étais comporté de cette manière, mais le comportement que j'ai eu me faisais honte.

— Très bien, capitulai-je.

Il me guida jusqu'à sa voiture et me fit m'installer sur le siège passager. Il prit place sur le siège conducteur et démarra en sortant à toute vitesse de la propriété.

Une demi-heure plus tard, nous étions devant chez moi.

— Bon.... À plus, m'exclamai-je en sortant de la voiture sentant le malaise s'installer entre nous.