Secret N°8: Foot fetish

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Elle ne savait pas par quel miracle Raphaël avait accepté.

Elle ne savait pas par quel miracle elle avait pu le faire rentrer chez elle et le faire monter dans sa chambre sans que personne ne le remarque.

Peut-être que son karma décidait enfin de la récompenser au lieu de la punir.

Emilie se sentait comme brûlante. Elle n'avait pas compris exactement comment c'était arrivé. Il semblait que la seconde précédente, Raphaël observait ses perruches dans leur cage, et celle d'après, ils s'embrassaient fougueusement. C'était une sensation étrange d'ailleurs, bien qu'il ne fut pas le premier qu'elle embrassait.

Rapidement, elle se recula vers son lit et s'y laissa tomber. Il ne fallut pas longtemps à Raphaël pour s'agenouiller devant elle et se mettre à lui embrasser les jambes. Emilie leva les fesses et chercha le bord de son collant sous sa jupe pour le retirer. Ce fut lui qui, finalement, se fit un plaisir de retirer la fine couche de tissus, prenant son temps, une jambe après l'autre.

Emilie rit un peu nerveusement lorsqu'il se mit à lui embrasser la plante des pieds. C'était une pratique sexuelle à laquelle elle n'avait jamais vraiment fait attention auparavant. Elle qui pensait que James lui avait tout montré... Elle se trompait ! Il lui restait encore tellement à découvrir.

Son souffle était saccadé alors que Raphaël embrassait sa peau laiteuse sous toutes les coutures, tournant, massant, malaxant ses pieds comme si il s'était agit de précieuses reliques. Elle n'avait aucune idée de pourquoi ni comment ça pouvait l'exciter, mais ça lui allait très bien. C'était agréable pour elle aussi, après tout. Elle se sentait presque chouchoutée. Elle n'avait rien d'autre à faire que de profiter.

Bouillonnante, elle retira son pull blanc et fit sortir ses seins de leur bonnet tout en s'allongeant sur le dos. Elle sentit le visage de Raphaël remonter le long de ses jambes en les parsemant de baisers pour ensuite redescendre vers l'objet de ses désirs.

« On dirait qu'ils te plaisent vraiment, » laissa-t-elle échapper en un souffle tout en riant.

« Ils sont magnifiques, » répondit Raphaël avec sérieux.

Il continua pendant un moment avant de finalement se redresser et s'avancer vers elle. Emilie, détendue, se plaça sur ses coudes pour plonger son regard dans le sien.

« J'espère que ça ne te gêne pas, » dit-il, les joues rouges.

« Quoi ? Ce que tu fais ? Pas du tout, » répondit-elle. Puis, elle rabattit ses jambes devant elle, courbant ses pieds pour qu'ils frottent ses draps de satins, tentant de rendre son regard aussi lubrique que possible. « Au contraire... J'aime te voir aussi excité. Continu, je t'en prie, » ajouta-t-elle en lui tendant l'un de ses pieds.

Il s'agenouillât alors sur le lit et fit passer sa jambe au dessus de son épaule, enfouissant son visage dans le creux intérieur du genou qu'il embrassa avant de se mettre à le lécher. Emilie se tortilla sous l'effet des sensations nouvelles et de la chatouille. Le genoux de Raphaël était pile entre ses cuisses, si bien qu'elle ondula, faisant en sorte que son intimité frotte le plus qu'elle pouvait. Cela ne sembla pas échapper à Raphaël qui plaça alors sa main contre la culotte blanche d'Emilie, sous sa jupe noire, et effleura sa vulve avec la même délicatesse dont il faisait preuve pour la plante de ses pieds.

La jeune fille s'arqua sous les caresses, remontant son autre jambe vers elle pour que son pied reste dans le champ de vision de Raphaël. Après quelques secondes supplémentaires, celui-ci cessa de la caresser et prit un air soudainement sérieux.

« Émilie... Hm... Y'a un truc que j'aimerais bien qu'on fasse mais... »

Une fois de plus, elle trouva son air embarrassé absolument adorable.

Être nymphomane, les secrets d'Émilie AndersonWhere stories live. Discover now