Être nymphomane, les secrets d'Émilie Anderson

Secret N°6 : la communauté LGBTQ

Partie 3/3

« Ah, James, oh oui, ne t'arrête pas ! »

Emilie serrait les draps entre ses doigts, allongées sur le ventre, sa poitrine opulente frottant contre les draps blancs de son lit. Derrière elle, James sourit bien que sa langue n'était pas dans sa bouche, mais bel et bien entre les fesses de son amante.

Elle avait découvert qu'elle adorait l'anulingus, peut-être même plus que le cunni. James, toujours prêt à satisfaire ses partenaires, s'en donnait à cœur joie.

Après plusieurs rapport, Émilie commençait à être bien plus ouverte. Dans tous les sens du terme. James entre en elle facilement, tant elle était humide et désireuse. Elle serra les draps entre ses mains et tenta de retenir ses gémissements. Ce n'était pas la première fois qu'ils avait un rapport dans sa chambre. Ça devait être la troisième.

L'avantage de vivre dans un grand manoir était que personne ne pouvait possiblement l'entendre. Les murs étaient épais, et la porte était fermée. Emilie avait même pris soin de rabattre les rideaux autour de son grand lit rond pour être sûre et certaine que personne ne les vois. De cette façon, elle pouvait prendre son pied avec son amant autant qu'elle le voulait sans être dérangée.

« Ah, James~ » gémit-elle un peu plus fort.

Elle sentit qu'il était en train d'éjaculer à ses mouvements de bassins qui devenaient dissipés et s'arrêtaient d'un coup sec. James était en train de jouir avec un grognement masculin qui était devenu comme une mélodie aux oreilles de la jeune fille. Lorsqu'il eut fini, elle se retourna, et il se plaça entre ses jambes, lui souriant avec malice.

« Tu es tellement parfaite... Laisse moi te rendre la pareille, » susurra-t-il en embrassant son bas ventre.

Il glissait lentement sa tête entre ses cuisses et Émilie le regarda faire avec satisfaction, passant sa main dans ses cheveux blonds alors qu'il faisait disparaître sa langue entre ses cuisses. C'était fou ce que c'était bon. Pour rien au monde Émilie n'aurait voulu revenir en arrière, à ce moment précis.

Après qu'elle ait atteins son propre orgasme, James revint à ses côtés et ils restèrent allongé l'un à côté de l'autre, profitant de la sensation post-orgasmique dans un silence confortable. L'adolescent laissa courir ses doigts sur le bras de son amie qui apprécia les sensations sans rien dire, jusqu'à ce que, subitement, elle ne demande :

« James... Tu m'as dit que t'étais pansexuel, c'est ça ? »

Le dénommé continua a caresser doucement le bras de la jeune fille, tout en regardant machinalement droit devant lui.

« Oui... Pourquoi ? »

Emilie resta silencieuse pendant de longues secondes, son regard jonglant entre le plafond et ses genoux. Après un moment, elle finit par répondre : « Je me pose des questions... »

« Quel genre de question ? »

« Sur l'homosexualité. »

Pour la première fois depuis qu'elle connaissait James, Émilie le sentit se crisper. Il cessa de caresser son bras et la regarda dans les yeux. Un petit silence malaisant s'était installé avant qu'il ne dise finalement : « Me dit pas que tu trouves ça immoral ou quelque chose dans le genre ? »

« Oh non pas du tout ! » s'exclama Émilie « Non... J'ai peut-être pensé ça avant, mais plus maintenant... »

« Ouf, » fit James, soulagé. « Où est le problème dans ce cas ? »

La jeune fille détourna son regard et resta silencieuse un instant. Même les perruches n'osaient troubler le calme de cet instant. Elle se mit à se mordiller les lèvres nerveusement, n'osant dire ce qui lui trottait sur le bout de la langue. Allait-elle vraiment trouver le courage d'admettre une chose pareille ?