Si seulement tu pouvais me pardonner !

Le déménagement

Californie

Tous les monde autour de la table semblaient abasourdis.
J'étais dans l'incapacité de parler. J'avais attendu cette annonce avec impatiente mais la je n'avais rien n'a répliquer.

Si seulement ils savaient le nombre de fois que j'ai imaginé cette conversation. Dans ma tête j'étais près à répondre à cette annonce mais au moment où ils avaient parlé j'avait eu le souffle coupé. Comme si mon cœur avait raté un battement, mes oreilles sifflait et je voyais flou. Je me sentis tellement mal que je me dirigea sans attendre vers les toilettes du restaurant pour me purger de mon repas.

Toutes les personnes autour de la table me regardèrent avec un regard inquiet mais personne ne se leva sachant très bien qu'à ce moment j'avais besoin d'être seul.

Quand je me senti mieux je reparti dans la salle rejoindre ma famille qui m'attendais toujours à table.
Quand je m'assis ils me regardèrent et se turent. Sûrement se demandaient-ils pourquoi j'avais réagi ainsi, mais à vrai dire moi même je ne savais pas ce qui m'avais fait me sentir si mal à ce moment.

Tout le monde avait les yeux posés sur moi attendant sûrement que je parle de ce qui venait de se produire, chose que je n'avais absolument pas envie de faire, alors je me décida à poser une question concernant l'annonce qu'ils venaient de faire.

-Quand est ce que nous partons ? Questionnais-je adressant un regard à ma mère

-Dimanche me répondit elle avec le plus grand des calmes se voulant rassurante

-Dimanche ! Mais c'est dans deux jours, et vous nous prévenez que maintenant, pourquoi pas avant ? Répliquai-je énervé

-Will s'il te plaît, on voulais garder la surprise, je pensais que ça vous ferez plaisir

-Ca nous fait plaisir répondirent Jane et Jonathan simultanément

Apparement j'étais le seul à réagir de cette manière. Mais c'est insensé, nous sommes vendredi et ils décident de nous dire que dimanche nous déménageons. Ils auraient pu nous le dire plutôt, le temps de se faire à l'idée.

-Je suis fatigué, est ce qu'on pourrait rentrer ? Demandai-je

-Bien sur, demain nous nous occuperons des cartons, les déménageurs passent chercher les meubles demain soir dit Joyce joyeuse de cette nouvelle qu'elle pensait réjouir tout le monde

Durant le trajet tout le monde parlait, mais moi je n'avais pas envie de faire la conversation. Pour une fois je remerciait Jane et ma mère qui avait le don d'être loquace. Grâce à elle, je n'étais pas forcé de parler ce qui était très agréable. Une fois arrivé à la maison je me dirigea vers ma chambre sans m'arrêter dans le salon, je n'avais pas envie de devoir encore leur faire face. Je ne désirais qu'une chose c'était de me retrouver seul.

Une fois dans ma chambre je m'affala sur mon lit la tête dans l'oreiller et sans pouvoir me contrôler je me mis à pleurer puis au bout de quelques minutes, je m'endormis après cette journée si longue et si éprouvante.

Je me réveilla et regarda l'heure sur le reveille.

05:45

Pour une fois qu'il est presque six heure je ne vais pas me plaindre, ça fait bien longtemps que je n'ai pas dormi aussi longtemps.
Je sort du lit et me dirige vers la salle de bain en faisant attention de ne pas faire trop de bruit pour ne réveiller personne.

Une fois dans la salle de bain je me regarde dans le miroir, j'ai les yeux rouges et gonflés, j'ai vraiment une mine affreuse.
Après m'être passé un coup d'eau sur le visage je décidé de retourner dans la chambre pour commencer à faire mes cartons.