Yolène

Notre avion vient d'atterrir après près de 2h40 de voyage. J'ai la tête de Thomas endormi sur mon épaule, dormant depuis maintenant une bonne heure. Je regarde par la fenêtre, souriante en voyant le paysage de la Grèce juste incroyable. Je peux voir une mer claire, bleue comme jamais. Le soleil est présent dans le ciel. Nous y sommes enfin ! Je suis en train de faire des papouilles dans les cheveux de Thomas.
Je remarque que nous descendons de plus en plus sur la piste d'atterrissage. Je regarde ensuite Elena qui se trouvait juste derrière nous avec l'une des jumelles dans ses bras. Nous nous regardons en souriant comme des idiotes avant que je ne tente de réveiller Thomas. L'avion fait un bruit de malade par contre, ça fais doucement peur. Je sens que Thomas se réveille petit à petit avant de me regarder avec des petits yeux fatigués. Je le recoiffe doucement pour ne pas qu'il garde une coiffure juste caotique à cause de mes papouilles. Je le sens s'étirer contre moi avant de regarder le paysage. Quand il découvre que nous sommes en train d'aterrir, il ouvre les yeux en grand.

Thomas : On est arrivé ?

Yolène : Faut croire que oui mon petit monsieur

Thomas : Mais j'ai dormis pendant combien de temps sur toi comme ça ?

Yolène : Pendant deux petites heures je dirais

Thomas : Et toi ? Tu as dormis un minimum quand même ?

Yolène : Je n'arrive pas a dormir dans les avions ou dans les transports en commun généralement.

Thomas : Tu vas être éclatée ce soir toi

Yolène : Jamais fatiguée

Il fait un petit sourire amusé avant qu'on ne sente les roues de l'avion toucher le macadam. Ça fais une petite secousse qui nous fait tous un peu peur. Et quand l'avion ralenti de plus en plus, je prends mes sacs qui sont sous mon siège et relève la tête vers Thomas qui s'apprête aussi à prendre le sien. J'attends pour détacher ma ceinture pendant que l'avion s'arrête petit à petit. Une fois qu'il est stabilisé, nous applaudissons tous les conducteurs, sans vraiment que je ne comprennent quelques chose. Je tente de me détacher mais je n'y arrive pas. Thomas y arrive avec grand succès avant de me regarder.

Thomas : Besoin d'aide ?

Yolène : Je veux bien

Thomas : Alors attends

Il se baisse vers moi pour tenter de me détacher. Mais je sens sa main frôler la mienne. Je relève la tête vers lui brusquement en le regardant. Pourquoi je réagis comme ça ? Je reprends mes esprits et il termine de me détacher. Nous nous levons en même temps et il m'attape la main pour m'entraîner avec lui dans la rangée. Je me retrouve derrière Elena qui berce Ella tranquillement.

Yolène : C'est aller avec les filles Elena ?

Elena : Un peu compliquer sur la fin mais c'est aller en général

Yolène : Je pense bien qu'elles ont besoin de prendre un peu l'air

Elena : Oh que oui

Je souris doucement, remarquant que ma filleule me regardait. Je lui fais un petit bisou sur le front avant de continuer de m'avancer vers la sortie. Nous sortons de l'avion et je remarque enfin la lumière du soleil qui m'ébloui. Je m'arrête en me cachant le visage avant de les ouvrir pour regarder le ciel. Tout est bleu autour de nous, le soleil tape fort sur nous. Je respire enfin l'air frais extérieur. Puis j'entends Elena dire.

Elena : Bienvenue à Athènes, la capitale de la Grèce !

Blaise : Et en Grecque ça donne quoi ?

Elena : Kalosorísate stin Athína, tin protévousa tis Elládas

Johanna : La classe !

Yolène : Ouais c'est Google traduction sur place ma pote !

Nous descendons tranquillement les marches et nous nous dirigeons vers le bâtiment juste en face de nous pour prendre nos bagages et présenter nos cartes d'identités. Nous tombons sur un vieux monsieur qui ne faisait que de nous regarder avec Elena, Loane, Johanna et moi. Il avait un petit sourire aux lèvres quand il regardait nos cartes avant de nous les rendre. Comme Elena est juste devant moi, je l'entends échanger quelques mots avec le monsieur en Grecque avant de passer son tour. Moi qui ne connais rien en Grecque, je lui parlais seulement avec un accent anglais pas possible. Mais par je ne sais quel miracle, il a réussi à me comprendre. Je me suis décaler pour voir ce que faisais Thomas. Il échange un bonjour, au revoir avant de venir vers moi. Nous attendons le reste du groupe avant de nous diriger vers les grands tapis pour récupérer nos valises. Par chance, je suis la première valise du groupe qui a été récupéré. Les enfants prennent leur petites valises aussi en rigolant comme si c'était un jeu. Et une fois que tout le monde a fini de récupérer ses affaires, nous allons en direction d'un mini-bus avec un chauffeur qui nous attendait.

Yolène : C'est compris dans l'accueil ça ?

Elena : L'homme a été envoyer par madame Pappas, la femme qui s'occupe de la maison quand ma famille est en France

Thomas : Ouhhhh mais c'est canon ça !

Yolène : Donc il va nous emmener jusqu'à la villa en bus ???

Elena : Exactement

Raphaël : On va être servis comme dans un palace ce week-end ou quoi ?

Elena : Non, disons que madame Pappas a deux maisons ! Elle a celle dans lequel nous allons résider et une autre maison un peu plus loin dans la ville.

David : Oh wew d'accord !

Une fois vers le monsieur, elle salue le conducteur avant d'échanger quelques mots avec lui. Il acquiece avant qu'Elena se tourne vers nous.

Elena : Les amis ! Nous allons désormais monter dans le bus qui va nous mener à Paros ! Nous allons avoir minimum 6h de temps pour passer et la mer méditerranée et le péage ! Nous allons donc arrivée à la villa vers le couché de soleil !

Miguel : Pile a l'heure de l'apéro

Johanna : Je vais plus dormir quand nous serons enfin arriver à destination

Erika : La même ! Je suis fatiguée du voyage là

Pierre : Mh..

Je tourne la tête vers mon ex qui regardait autour de lui. Puis Elena nous fait signe de monter dans le bus après que nous ayons déposer nos affaires dans la soute. J'attends simplement Thomas avant de monter aussi avec lui dans le bus. Je ne vais pas le lâcher d'une semelle c'est mort ! Je sens le regard quelques fois de Pierre sur moi, mais Raph est le premier à le faire baisser les yeux. Oh mais alors lui... Je pense qu'il faudra qu'on  les surveille pendant les vacances.

Sauver ou abandonner #7 / Pour euxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant