Chapitre 27: Départ

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Je dormais d'un sommeil léger quand un gémissement me réveil. Je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que c'est Luce qui fait un cauchemar. Sans réfléchir, je tends une main vers lui, attrapant son bras que je fais passer par-dessus mon épaule, avant de me coller à lui afin de ronronner. Je le sens qui se détend rapidement, sa respiration reprenant un rythme normal.

Alex à eut une bonne idée en nous laissant dormir tous ensemble dans son lit après nous être lavé. Malgré nos jeux qui ont tendance à plonger le chien dans un profond sommeil, le départ de notre propriétaire dans quelques heures augmente tout de même son taux d'angoisse. C'est un miracle qu'il n'ait fait que deux cauchemars depuis le début de la nuit.

Me demandant quelle heure il peut bien être, j'ouvre un œil embrouillé. Il me semble qu'il fait encore nuit, mais je délaisse assez vite la fenêtre car mon maître attrape ma queue sous la couverture, la caressant doucement.

Intriguée, je tourne la tête vers lui avec un regard interrogatif.

_ Il se calme vraiment vite avec toi, il ne s'est même pas totalement réveillé, Me dit-il en me montrant le chien d'un coup de menton, alors que ce dernier dort à nouveau à poing fermé. Il m'a toujours fallu pas mal de temps pour obtenir la même chose.

Un moment, je crains qu'il ne soit jaloux, mais son sourire se fait complice.

_ Heureusement que je t'ai trouvée, si ce n'avait été toi, les choses ne seraient pas aussi parfaites...

Je rougis, ronronnant plus fort, tout en me rapprochant un peu d'Alex qui m'accueille à bras ouvert.

Sans ouvrir les yeux, Lucifer me suit en grognant, se lovant dans mon dos, son nez dans mon cou, son bras toujours passé au-dessus de mon épaule. Être entre eux deux est vraiment la position que je préfère.

_ Moi aussi je suis contente que vous m'ayez trouvée Maître, lui répondis-je en posant ma tête sur son torse. Lucifer m'a parlé de ses premiers propriétaires... c'était terrible...

Par réflexe, je caresse le bras du chien qu'il a passé par-dessus moi dans son sommeil. Le pauvre à tellement souffert, il ne méritait certainement pas un tel traitement.

_ Il t'a parlé de cette époque ? me demande Alex, étonnée. Il n'aime pourtant pas l'évoquer...
_ Je n'aime pas qu'il le fasse non plus, parce que ça le rend triste, répondis-je avec un petit pincement au cœur en me rappelant ses yeux vidés de toutes émotions, avant de reprendre : C'était assez bref, au tout début que je suis arrivée, je lui avais demandé ce qu'il y avait à l'extérieur. Il m'a dit : seulement des choses très dangereuses...Puis il m'a parler de l'homme qui l'a abandonné après l'avoir presque tué...et puis les fosses...

Alex soupire en posant son avant-bras gauche sur son front, dépité.

_ Cela ressemble bien à ce qu'il aurait pu dire en effet...Finit-il par me murmurer. Ces abrutis lui ont tellement fait de mal, et de façon totalement inutile en plus...Sais-tu ce qu'il m'a dit la première fois qu'il m'a vue ?

Me mordant la lèvre, sentant que je vais peut-être pouvoir en apprendre plus sur mon précieux ami, je secoue négativement la tête.

_ Il faut savoir qu'à l'époque, il sortait d'un combat effroyable contre plus d'une vingtaine d'humanimaux, après avoir été assoiffé et affamé pendant des jours. Se rappelle-t-il avec un accent de colère dans la voix. Ils les avaient tous mis à mort, évidement, mais lui avait le bras droit qui ne tenait plus que par quelques tendons, il était couvert de plaies profondes, et avait même subi des morsures empoisonnées qui étaient en train de le faire pourrir sur pieds.

Je fais la grimace, n'ayant pas de mal à le croire vue toutes les cicatrices qui émail la peau du chien.

_ Je suis venu le voir sans avoir d'autre intention particulière que de celle de regagner mon investissement, continu-t-il à m'expliquer, j'étais simplement obligé de venir le voir par moi-même pour mettre fin à la procédure vue que son ancien propriétaire avait essayer de détruire ce qui m'appartenait de droit. Vois-tu, C'est l'une des premières règles de l'Atlantide « la propriété de chacun est sacrée ». Sans compter qu'il avait bafoué les lois élémentaires d'un contrat commercial de base. Lui et toute sa famille ont été exécuté en public, pour ce multiple sacrilège.

Pet girl: Ma nouvelle vie de chatteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant