Chapitre 10: L'intendante

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Je m'étire comme je peux dans la boite de l'arbre à chat, en repensant aux quinze jours qui se sont écoulés depuis mon réveil dans ce monde de fous. Une routine rassurante s'est mise en route, chaque journée se ressemblant presque comme des gouttes d'eau. Au final, je n'angoisse plus autant quand je me réveille, même si parfois je dois bien avouer que je m'ennuie un peu dans mon refuge haut perché.

Le quotidien devient tout de même plus facile à vivre malgré tout.

Les repas sont bien meilleurs que ce que je mangeais chez moi, même si je ne peux pas manger avec des couverts, et puis les séances de sports deviennent moins dur à mesure que mes muscles se font aux exercices. Quant à Lucifer, je réussi à rester suffisamment loin de lui pour ne jamais le rendre furieux.

Je sens pourtant bien qu'il me garde à l'œil, mais il n'a plus jamais été agressif avec moi depuis sa mise en garde du départ. On peut dire que nous avons une cohabitation pacifique bien que d'après ce que j'ai compris, nous pouvons parler ensemble depuis quelques jours, une heure avant le retour du maître, et qu'il ne m'a jamais adresser la parole.

En même tant: que nous dire ?

Lui comme moi sommes des captifs, mais lui semble tout a fait satisfait de son sort. J'aimerais tout de même parler avec lui pour essayer d'avoir des indications précises sur ce que je pourrais trouver en dehors du domaine, toutefois, je pense qu'il n'aurait pas envie de me répondre et j'ai peur qu'il puisse dire à son maître que je me renseigne pour fuir.

Après tout, ils discutent beaucoup ensemble sans que je ne sache ce qu'ils se disent.

A vrai dire, il y a beaucoup de choses qui sont un mystère pour moi dans cette maison. Où vivent les domestiques qui semblent toujours sortir de nulle part pour rentrer dans les pièces que nous venons de quitter ? Sont-ils obligés de travailler ici, ou sont-ils libres ? Ai-je une chance de pouvoir les convaincre de m'aider à fuir ?

Quant a Alex que part-il faire chaque jour, avant de revenir en soirée ?

Il dit qu'il va travailler, mais quel genre de travail peut fait un homme capable de dépenser des milliards pour acheter un être humain ? Je ne le vois pas vraiment vendeur d'assurance ou secrétaire...Il aurait plus le profil d'un chef de la mafia...

Je soupire sachant bien que je ne risque pas de trouver de réponse à mes questions en restant terrer dans mon refuge, mais j'ai trop peur de déclencher quelque chose que je ne pourrais arrêter si je m'approchais trop prêt des deux hommes. Il y a déjà un endroit où je suis bien obligé d'être tout près d'eux et où je sens que la situation pourrait déraper : la salle de bain.

Si pour le moment personne ne me force à faire quoi que ce soit, Alex devient de plus en plus tactile quand il me lave. Je trouve qu'il passe beaucoup trop de temps à frotter mes parties intimes alors que ce n'est pas tant nécessaire. C'est affreusement gênant quand il passe son gants sur ma peau...surtout que mon corps a des réactions étranges. Je ressens des frissons qui me remontent dans la colonne vertébrale, et mes muscles se tendent à des endroits qui me rende mal à l'aise. De plus, je suis toujours obligé de retenir un ronronnement quand il touche à mes prothèses, s'en ai fatiguant.

Sans compter que ce serait plus facile de me sentir dégoûter si mon propriétaire n'était pas au final si doux et si gentils. Il a toujours un mot agréable, ou des encouragement pendant les séances de sport, ou quand j'essaie de faire quelque chose par moi même. Il prend également du temps pour s'assurer que mes protections ne me font pas mal, et m'aide a passer certain obstacle, comme les escaliers, sans rechigner.

Je dois bien avouer que cela ne me laisse pas indifférente...et puis physiquement, il ressemble bien plus à une star de cinéma qu'à un psychopathe de bas étage. Ses bras musclés sur moi quand il me porte avec douceur ne m'effraie plus, bien au contraire, car c'est bien la première fois qu'un être humain me touche sans brutalité, mais avec tendresse...Parfois j'ai tout de même un peu de mal à ne pas oublier qu'il m'a acheter comme une chaise !

Pet girl: Ma nouvelle vie de chatteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant