Chapitre 6: punition

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La porte de la cuisine claque derrière nous alors qu'Alex avance en me portant sans le moindre effort. Ses doigts qui m'agrippent fermement sous les aisselles me rentrent dans la peau sans trembler, me faisant renoncer à l'idée même de me débattre. J'ai l'impression qu'il pourrait me déchirer en deux sans même s'en rendre compte. Il ne cri pourtant pas, ne faisant d'ailleurs pas le moindre son.

A vrai dire on n'entends plus que mes propres sanglots dans le grand hall qui nous fait face.

Sans perdre de temps, il m'emmène vers un large escalier que je vois à peine à travers mes larmes. Je sens tout juste mes chevilles qui tapent contre les marches tandis qu'il les grimpe à grande enjambé tout en me tenant à bout de bras devant lui.

Une fois sur un pallier desservant deux couloirs partant de chaque coté, il bifurque à gauche, avançant sans hésiter vers une porte. Avec une aisance qui me terrifie, alors que j'attrape ma queue pour m'empêcher de hurler et risquer de le rendre encore plus furieux, il ne me tient plus que d'une main en travers de la poitrine, me plaquant contre son torse. Il ouvre ensuite de l'autre la pièce dans laquelle il me dépose au sol sans ménagement.

Plongée dans le noir, car l'endroit ne possède pas la moindre fenêtre, je n'ose pas bouger, ne sachant pas du tout ce qui se trouve autour de moi.

Mettant rapidement fin à mes derniers espoirs de m'en sortir sans mal, Alex fini par appuyer sur l'interrupteur, éclairant les lieux tout en fermant la porte derrière lui. Déglutissant difficilement je regarde autour de moi en me recroquevillant tandis que l'angoisse remonte en flèche dans mes veines alors que j'aperçois les portant couvert de fouets, de cannes, de badines, et d'autres objets que je ne connais pas mais au profil effrayant.

Entendant un léger grincement, je lève la tête vers le plafond où pendent des chaînes, ainsi qu'une cage aux gros barreaux de métal avant de gémir de terreur en baissant les yeux vers des poulies contre les plaintes dont je ne vois pas l'utilité. Je laisse ensuite mes yeux dériver vers une cage de transport pour chiens en plastique avec quasiment aucune ouverture pour l'aération, m'imaginant suffoquer à l'intérieur.

Les seuls objets qui ne paraissent pas dangereux ce sont les deux commodes, bien que je me doute que je n'aimerais pas ce qui se trouve à l'intérieur, et une espèce de banc sans dossier étrange dont l'assise est recouvert d'un rembourrage de cuir.

Le regardant un peu mieux , cependant, je découvre des sangles qui me font assez rapidement changer d'avis : je ne veux vraiment pas m'en approcher.

Des pas résonnant sur le carrelage noir, me font tourner la tête tout de suite vers l'homme qui m'a conduite ici. Tremblante comme une feuille, je l'observe retirer sa veste puis la mettre sur un porte manteau a coté de l'entrée, il défait ensuite tranquillement les boutons de sa chemise comme si je n'attendais pas derrière lui en sanglotant. Incapable de détacher mon regard de mon bourreau, je le vois se déshabiller, son haut allant rejoindre lui aussi le porte manteau.

Son corps est extrêmement musclé, taillé à la perfection, à la manière des athlètes de haut niveau. Quand il se tourne, me montrant entièrement son dos, je reste stupéfaite en voyant un immense tatouage de tigre feulant de colère, dont la queue prend naissance sur son épaule droite, et les pattes avant atterrissent près de sa hanche sur une boule qui contient une croix chrétienne stylisée comme on en voit dans les chapelles gothiques.

En l'observant un peu mieux, je remarque des cicatrices dans la fourrure rayé de l'animal...Je ne sais pas ce qui les a laissé sur sa peau, mais cela à dû faire mal. L'artiste a cependant très bien camouflé les blessures, ce n'est que parce que je suis à peine à un mètre de lui que je peux les voir.

Pet girl: Ma nouvelle vie de chatteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant