Chapitre 18: Trio (Lemon)

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Un vent frais glisse sur mon visage, me faisant froncer le nez, tandis que je fais rouler une grosse boule de neige devant moi. Je souris en relevant la tête, voyant mon maître finir son propre bonhomme en lui mettant soigneusement une écharpe.

Depuis le jour où le docteur Kowalch est venue pour me soigner, Alex est rentré de son travail beaucoup plus tôt le soir afin de passer du temps avec Lucifer et moi, nous permettant comme aujourd'hui de jouer dehors. Les premiers jours toutefois son père l'a appelé souvent, nous dérangeant par ses hurlements, mais il lui a résisté sans faillir, et ce depuis déjà plus d'une semaine. On dirait toutefois qu'il a eu gain de cause puisque les appels deviennent rarissimes.

Soudain, je me prends une éclaboussure de neige alors que le chien passe à fond à coté de moi avec une énorme boule de glace. Je miaule faisant la moue, en m'arrêtant pour secouer mon bonnet enneigé, pendant qu'il ri, comme le maître, de ma déconvenue.

J'observe Luce revenir vers Alex en remuant de la queue, faisant bouger la combinaison que ce denier nous a enfilé. Elles sont bien chaudes et rembourrées, nous recouvrant du cou jusqu'à nos mains et nos pieds, où nous portons de gros gants et des bottes en cuirs épais afin que nous ne soyons pas gênés par le froid. La mienne est cependant crème avec des tâches imitant ma fourrure, tandis que celle du chien est toute noir.

Les voyant finir avec complicité de faire leur bonhomme de neige, j'ai comme une envie de les taquiner. Enhardie par la bonne humeur ambiante, j'attrape deux boules de poudreuse, que j'arrive avec dextérité a leur lancer en plein dans les cheveux. Ils me regardent tout les deux surpris alors que j'explose de rire à mon tour.

Une minute plus tard le chien se lance à ma poursuite, mais j'ai déjà pris de l'avance courant sur le chemin de bitume où la voiture du maître est garé, et où la couche de neige me gêne moins. Luce ne met pourtant pas très longtemps avant de me rattraper, me plaquant au sol sur le bas coté près de la congère créer par le déneigement de la voie, pour que je ne me fasse pas mal en tombant. Aussitôt ses doigts rentrent dans mes cotes en de vicieuses chatouilles auquel il sait que je suis sensible.

Je me tourne tant bien que mal en gigotant, finissant sur le dos, face à lui et son large sourire, tout en faisant bien attention de ne pas le toucher avec autre chose que ma queue.

Si me toucher ne le dérange plus du tout, il trésaille toujours quand c'est moi qui le fait, surtout s'il n' a pas eut le temps de me voir venir... Je déteste l'ombre que je vois dans son regard dans ces instants où il se contracte, alors je fais de mon mieux pour le laisser venir, sans jamais forcer quoi que ce soit...même si parfois j'en ai très envie.

Toutefois, ma queue le gênant beaucoup moins, je n'hésite pas à la faire onduler, caressant son visage avec, le faisant ricaner en le chatouillant à son tour. Quand il se redresse, je pense avoir essuyer le gros de la tempête, mais je ne mets pas deux secondes à décoller du sol car notre maître me soulèves par les cotes avec facilité.

Je pars en éclats de rire tandis qu'il me jette en l'air :

_ Un petit vol plané pour notre vilain chaton ! S'amuse-t-il alors que j'atterris dans la congère en m'enfonçant dedans sans me départir de ma bonne humeur.

A vrai dire j'adore quand il fais cela, car ça me rappelle les manèges a sensation.

Je ralenti tandis que je me remettais droite, en me souvenant d'une journée avec un garçon plus âgé que moi et un autre plus jeune. Je secoue la tête pour chasser ses morceaux de ma vie passé, juste au moment où les mains de mon maître viennent me récupérer. Je fini dans ses bras, enroulant les miens autour de ses larges épaules, tout en enfouissant mon nez dans son cou, tandis que Luce caresse ma queue.

Pet girl: Ma nouvelle vie de chatteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant