The Devil's Disciples : Adalynn #2

26| Le clan Lavinni

Adalynn

Logan tourne les yeux vers moi, plongeant son regard dans le mien.

– C'est vrai ?

Ce sont les seules paroles que j'arrive à sortir sans m'effondrer.

Il ne répond pas, mais il me prend par les hanches pour que je m'assoie sur ses cuisses, une jambe de chaque côté de son corps, ses mains posées sur le bas de mon dos, la tête relevée vers moi. Je suis sous le choc, il essuie les larmes qui ont coulé avant de caresser ma joue tendrement.

– La vie est trop courte pour perdre encore une seconde de plus. Je veux que tu sois mienne maintenant et toujours, amore.

Je prends ma lèvre entre mes dents en observant l'homme sous moi. C'est lui. C'est lui que je veux, aucun autre, j'en suis sûre. Je l'aime, je le sais, chaque cellule de mon corps me le hurle, mon cœur est prêt à sauter entre ses mains.

Sans lui répondre, je fonds sur ses lèvres, les retrouvant enfin. Je lâche même un soupir de soulagement lorsque sa langue retrouve la mienne. Ses mains remontent dans mon dos, le caressant, les miennes sont autour de son cou. Il prend le dessus et mène la danse tandis que je savoure chaque seconde de pur plaisir.

Il grogne contre mes lèvres et je suis à deux doigts de devenir folle, il a relevé mon haut qui découvre presque mes seins. Je sens qu'il est dur sous moi et instinctivement, je m'approche plus de lui pour chercher le contact, j'en ai besoin, je crève d'envie de le sentir proche de moi.

– Cazzo, amore, dit-il à mon oreille tandis qu'il trace des baisers vers mon décolleté.

Je balance ma tête en arrière pour lui donner plus de place, mes mains toujours derrière sa nuque. Je n'ai pas envie que ça s'arrête.

Soudainement, les mains de Logan se serrent autour de mes hanches pour m'arrêter.

– Stop amore, si tu continues, je vais...

Il ne termine pas sa phrase, mais la grosseur sous moi parle pour lui. Je mords ma lèvre pour empêcher de sourire.

Je lui fais cet effet-là ?

– Je suis désolée, dis-je en essayant de me dégager, mais sa poigne est tout aussi ferme.

– Ne le soit pas.

Sa main caresse tendrement ma joue et ses yeux, par tous les dieux, ses yeux me regardent comme jamais, il ne l'a jamais fait avant.

– Ce serait juste très malsain de baiser sur la tombe de ma mère.

Mes yeux s'écarquillent avec horreur. J'avais complètement oublié. Je me dégage avec un peu de mal et me rassois en me raclant la gorge, mettant de la distance entre nous.

– Toutes mes excuses, madame Torres, dis-je en déglutissant.

J'entends Logan rire à côté de moi tandis que j'enfourne rapidement une pâtisserie, essayant de refouler mon embarras.

Mes yeux retombent sur la phrase inscrite sur la pierre.

– Qu'est-ce que ça veut dire ?

Je demande à Logan sans le regarder parce que si je le fais, je vais craquer encore une fois et l'embrasser.

Je l'entends soupirer avant de lâcher :

– C'est une phrase qu'elle adorait me dire de son vivant. Chi ha mangiato il diavolo, mangia anche le corna, lit-il doucement. On ne mange pas le diable sans en avaler les cornes, traduit-il.