Chapitre 26 - Vérités

Start from the beginning
                                    

– Oui, merci, dit Judith. 

Je m'aperçois qu'elle paraît embarrassée... elle cache quelque chose... je le sens... je ne suis pas la seule à avoir des secrets ici...

– Parfait ! Je vais à présent vous parler du gouvernement. Il est composé de 50 personnes, exclusivement des Altruistes car nous sommes incorruptibles. Les leaders sont choisis par leurs pairs pour leur personnalité irréprochable, leur rigueur morale et leur capacité à diriger. Ce système est en place depuis la Grande Paix. Et aussi, nous avons un sérum, comme toute les factions. Le nôtre, est celui de l'oubli. Il n'est utilisé que lors de cas rares. Il est souvent manipulé par les Fraternels pour les personnes qui dépassent les frontières, comme ce sont eux qui se trouvent le plus près de la Clôture. 

– Est-il souvent utilisé ? je demande. 

– Heureusement non. Mais il y a toujours quelqu'un, qui malgré les interdiction et le fait qu'il soit prévenu de ce qui l'attend, essaye de franchir la Clôture. Et la personne se retrouve avec la mémoire effacée. 

– A-t-on véritablement la mémoire effacée ? On ne se souvient de rien ? demande Andrew. 

– Non. En général, le sérum est administré de telle sorte que la personne ne se souvient plus des dernières vingt-quatre heure. Mais parfois, pour les gens qui forcent ou qui sont dangereux, nous sommes obligés de lui effacer totalement la mémoire. 

– C'est horrible... dit Judith. 

– Je suis d'accord avec vous. Mais c'est nécessaire pour la sécurité de toute la ville et de tous les habitants. Si nous avons la Clôture , c'est pour nous protéger des menaces extérieures. Et puis, la guerre à tout ravager, et il ne reste rien. Nous sommes sûrement les derniers êtres vivants. 

Je me rends compte que les habitants de Chicago ignore totalement ce qui se trouve à l'extérieur de la ville. 

– Personne n'a jamais explorer les environs ? je demande, surprise. 

– Pour explorer les environs, il faudrait déjà sortir... et personne n'a jamais réussir à sortir de la ville. 

– Si, je pense pour moi-même. Nadine et Béatrice. Et il y a des gens à l'extérieur...

Une sonnerie retentit. 

– Je vois que nous avons un peu dépassé l'heure. Nous reprendrons demain. Bonne journée à vous. 

Le professeur rassemble ses affaires et sort de la salle, tandis que nous nous levons. Nous descendons tous vers la cantine, où sont déjà présents bon nombre de personne. 

L'après-midi, c'est à notre tour d'expliquer ce que nous savons faire. Je me suis proposée pour faire l'activité. Il vaut mieux que je le fasse maintenant, avant que je sois handicapée et incapable de faire des mouvements, à cause du bébé. 

– Il me faut un ou une partenaire. N'ayez pas peur... je ne vais pas vous faire mal.

Je regarde Judith, en espérant qu'elle va se lever et venir, mais à ma grande surprise, Andrew se lève et vient me rejoindre. 

Je sens mon cœur battre à tout rompre. Je respire deux fois, afin de me calmer, puis je reprends la parole. 

– Quand vous vous battez, ce qu'il ne faut jamais faire, c'est vous dire que vous n'allez pas y arriver. Ce n'est pas parce que vous êtes en face d'un grand costaud et que vous êtes tous maigrichon que vous ne pouvez pas arriver à le battre. Chacun à des points forts. Par exemple, les gens de petite taille sont plus rapides et arrivent facilement à s'échapper. Mais ce qu'il faut surtout que vous sachiez, c'est que chacun a aussi des points faibles, même les grands types costauds. Trouvez les points faibles de votre partenaire, et vous serez sûr de le battre.  

JE LE PROMETSWhere stories live. Discover now