Le présent est à vivre

Chapitre 62 - Bal Royal 2/2

— L'un ne va pas sans l'autre, rétorqua Stark avec un sourire narquois, vous êtes bien placé pour le savoir.

Loki se tourna vers Mlle Potts, sans se préoccuper des propos de l'ingénieur.

— Melle Potts, je suis ravi de faire votre connaissance, dit-il en faisant un baise main charmeur à la rousse qui resta totalement de marbre.

— Ce n'est malheureusement pas réciproque, répliqua-t-elle cassante.

Loki haussa un sourcil. Pas facile à amadouer la petite mortelle, enfin plutôt la grande, comparé au nabot qui lui servait de cavalier.

— Je suis étonné de ne pas encore avoir vu Thor, dit Stark. Il ne m'a fait aucun retour sur son œil, je ne peux pas faire des améliorations sans ses commentaires.

Loki se retourna vers la piste de danse pour observer son oméga danser.

— Il est extra-planète, répondit-il. Il accompli la dernière mission que notre père lui a confié. Il n'a donc pas encore pu essayer votre prototype d'œil. J'ai été impressionné par le degré de sophistication du ...

— Et qui vous surveille ? Le coupa l'ingénieur.

Loki adressa un regard outré.

— Sachez que je n'ai pas besoin d'être gardé comme un enfant.

— Ce n'est pas moi qui me suis servi du gratte-ciel d'un autre pour en faire un portail, répliqua Stark acerbe. Ça a couté des milliards de dollars pour reconstruire New-York.

— J'espère que vous en avez profité pour améliorer cette chose que vous appelez ville. On peut dire que niveau architecture ce n'est pas mémorable, seul votre immeuble avait un certain ... intérêt, dit le dieu sur un ton dédaigneux.

Stark prit un air coincé en le fusillant du regard. Loki espérait que la discussion se clôturerait là. Il en avait assez d'attendre Jeanne, mais ce fut Mademoiselle Potts qui lui posa une question.

— Que faites-vous ici ? Si votre frère accompli une mission pour votre père, pourquoi ne pas l'avoir accompagné ou ne pas être parti de votre côté ?

Le dieu fut surpris de cette question plutôt pertinente. Il savait d'après des articles qu'il avait lus que cette femme était chef de Stark Industries pendant que Tony jouait avec ses armures et gadgets en tout genre. Il n'en était pas moins étonné de son intelligence.

— Je me plais plutôt bien ici, le château est agréable, la bibliothèque bien fournie. Pourquoi devrais-je m'en aller ?

— Je ne sais pas, ironisa Stark, le pouvoir, un glorieux destin à accomplir, la soif de dominer, le besoin de reconnaissance ou encore de semer le chaos partout où vous passez. J'en ai dit assez où je continue ?

Loki poussa un grognement menaçant.

— Par respect pour nos hôtes, je ne ferai rien Stark, mais je vous recommanderai la prudence même si cela est en pure perte.

Les deux hommes se toisèrent du regard.

— Vous semblez tenir grand cas de ce que pense,t nos hôtes justement, cracha Stark. Peut-être devrais-je discuter avec eux afin de conclure un accord qui conditionne votre liberté ?

Loki partit dans un grand éclat de rire. Cette situation devenait ridicule.

— Mais allez-y, le défia-t-il avant de boire une gorgée de son cocktail. Vous ignorez tout de mes conditions de vie ici.