À LA VITESSE DE L'AMOUR [ Is it love Daryl ]

Chapitre 18

Pdv Julia

Son baiser est si doux. Ses mains descendent sur mes hanches de manière provocatrice. Il m'attire davantage à lui et happe mes lèvres. Ma température corporelle s'élève d'un cran et il m regarde malicieusement. Je me sens si bien entre ses mains, douce et habile.

- Tu t'imagines même pas tout ce que j'ai envie de te faire là, maintenant. Susurre t'il  dans mon cou de sa voix rauque.

- Je les imagine pas. Dis-je en passant ma main dans ses cheveux, le tirant pour qu'il me regarde dans les yeux. Lui susurrant les mots suivant. Je les réalise avidement.

Je me mord la lèvre inférieure sous son regard de braise. Je joue avec le feu et je le sais, mais qu'elle divine sensation. Il m'attrape la cuisse et la fait remonter jusqu'à son entrejambe.

Mais nous sommes interrompus par le bruit d'une détonation, nous faisons sortir de notre bulle. Nous nous dirigeons vers la source du coup de feu et je vois un homme de dos, une arme à la main. Braqué sur un mec, affalé par terre. Il tire un autre coup, visant la jambe de l'homme étendu par terre et semble lui débiter des choses. J'entends des brides de conversations mais ne comprend pas tout, que dit-il exactement ? "secret", "emporter", "fouiner". Des mots sans contexte.

Daryl me tire près d'une porte de sortie de la boite et me fais signe d'attendre ici. Il part et je reste contre la porte, mon coeur tambourinant contre ma poitrine. Daryl m'a dit de ne pas bouger mais c'est plus fort que moi, je veux voir ce qui se passe.

Je m'avance contre le mur et regarde sur le parking, personne.

Où sont-ils passés, bon sang !

Je décide de faire le tour pour me retrouver devant l'entrée du Starling, quelques voitures y sont stationnés mais personne dans les alentours.

Faisons le tour.

Je contourne une voiture et remarque des traces de sang. Je m'accroupis et vois qu'il est tout frais. Je suis les traces tout en restant prudente, on ne sait pas si c'est l'homme armé ou non. Je m'avance et entend un gémissement suivit d'une forte toux. Je m'accroupis derrière une voiture, sors mon miroir de poche et le positionne en diagonale de la roue arrière gauche.

Je vois un corps, encore vivant.

Je ne vois que le haut et le derrière de sa tête quand soudain, celui-ci la tourne. Je découvre avec effroi, la tête de mon jumeau. Croisant mon regard, je me lève aussitôt et me précipite vers lui. Il est couvert de sang, de la tête au pied.

- Liam ! Hé hé hé, je suis là. Ça va aller, je te promet ça va aller. Rassure ai-je en déboutonnant sa chemise imbibée de sang tout en lui jetant des regards de temps à autre.

J'essaye du mieux que je peux de masquer ma panique.

Il a reçu deux balles, je dirais. J'attrape mon téléphone et compose le numéro des urgences. Je leur indique notre position et l'état de Liam. Je range mon téléphone et replace quelques mèches de cheveux de Liam, qui lui essuie mes joues de mes larmes.

- Les secours arrivent Liam. Tiens bon, je t'en supplie. Ma voix tremble.

- Hé, soeurette. Chut, ça va aller.