Bonus

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- C'est la tombe de mon mari. Désigne t'elle d'un mouvement de tête.

- Les morts nous hantent toujours mais chaque jours un peu moins. Et au fur et à mesure, ça ne fait plus aussi mal. Ça ne cause plus autant de traca et nous pouvons sourire sincèrement quand nous parlons d'eux. Elle esquisse un sourire. Ne te tourmente pas mi hija et va rejoindre l'homme que tu aimes.

Je la regarde sans comprendre. Je n'est pourtant rien laissé sous entendre que j'avais quelqu'un dans ma vie.

- Comment savez-vous ? Murmure ai-je suspicieuse.

- C'est moi qui lui est dit. Répond une voix dans mon dos.

Daryl.

Je reconnaitrais sa voix entre mille.

- Merci Abuela.

Je me fige en regardant le sol. Il a mit sa grand-mère dans le coup.

Je me lève et leur fait face. Je sens le regard de Daryl sur moi mais c'est celui de sa grand-mère que je regarde.

- Pourquoi n'avoir rien dit ?

Elle m'adresse un doux sourire et une sensation inexplicable s'empare de moi. Elle s'approche de moi jusqu'à me prendre dans ses bras. Elle me serre fort et son parfum m'enivre.

Un doux parfum floral.

- Il y a un temps pour chaque chose, mon enfant. Laisse toi aller.

Je resserre doucement mes bras contre elle et pose ma tête dans son cou. Je ferme les yeux et profite de ce moment. De cette présence qui m'a toujours manqué.

La présence maternelle.

Elle me caresse doucement le dos et se met à fredonner des mots doux. Elle me détend et m'apaise jusqu'au fond de mon coeur. Elle referme des plaies qui, longtemps ont été enfouies.

Elle apaise mon âme d'enfant.

Je respire profondément et lui murmure un merci à peine audible.

Je me détache doucement d'elle et elle m'observe avec toute la douceur qui soit. Les larmes me montent à nouveaux mais cette fois ci, je ne suis plus triste. Je suis juste en paix avec moi-même.

Je suis pleinement épanouie.

Je pleure sans pour autant déceler à quel point je suis submergée par les émotions. Cette sensation de bien-être extrême est indéchiffrable.

Elle est unique.

Douce et paisible.

Elle me remplit d'une douce chaleur. J'essuie mes larmes avec mes mains et sent le collier froid sur mon visage. J'abaisse mon regard sur ma main et l'observe.


PDV Daryl


Elle est subjugué par son collier et semble réalisé à quel point elle avait rendu ce collier important.

Abuela s'approche de moi et je ne quitte pas mon regard sur Julia.

- Je vous laisse hijo. Murmure t'elle à mon oreille.

Je me tourne vers elle et voit qu'elle aussi, est ému de ce qu'il vient de se passer.

- Pleure pas abuela, t'as fait ce qu'il fallait. Tu l'as guérie d'un manque qu'elle voulait oublié.

Elle dépose sa main sur ma joue et sourit davantage, laissant couler ses larmes.

- Elle m'a aussi guérie.

À LA VITESSE DE L'AMOURWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu