Chapitre 25 - Retour à la maison

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En ce lundi matin, les familles Windley et Russell, quittaient le manoir du duc pour rentrer à Londres. Alors que tout le monde montait dans les véhicules du convoi du royal, George et Grace, eux rentraient à bord de la voiture de George.

Alors qu'ils étaient déjà installés tous les deux dans la voiture, Mrs Jones s'approcha, et fit signe à George de baisser la fenêtre pour lui parler.

« Monsieur Russell, un instant, s'il vous plaît.

- Bien sûr, Mrs Jones, il y a un problème ?

- Non, non aucun. Seulement, si vous comptez rouler vite, ou du moins plus vite que le convoi royal. Je vous demanderais seulement de ne pas essayer de semer le véhicule qui va vous suivre. Ce sont les gardes royaux, ils sont là pour assurer vos protections à tous les deux. Vous pouvez rouler comme vous le souhaitez, rester avec le convoi ou faire un détour, simplement, laissez le véhicule vous protéger.

- Il n'y a aucun problème, de toute manière, je ne comptais pas aller spécialement, vite, mais je ferais en sorte de le garder dans mes rétroviseurs.

- Merci. Bonne route.

- À vous également, Mrs Jones. »

Mrs Jones hocha la tête et s'éloigna retrouver sa place dans le convoi. George se tourna vers Grace, et lui sourit.

« Tu es prête à rentrer ?

- Oui, allons-y. »

George alluma le contact, et s'assura que le véhicule qui devait les protéger, avait compris qu'ils partaient. Quand ce fut le cas, George enclencha la première et quitta le domaine. Il roulait tranquillement, jusqu'à ce qu'ils rejoignent l'autoroute, où il accéléra un peu.

« Au fait, Georgie. Tu es content de ton week-end ?

- Oui, franchement, je m'attendais à perdre plus de places, mais je finis douzième et c'est déjà bien. J'espère que ça sera passera bien en Hongrie, juste avant les vacances ça ne fera pas de mal. »

Grace lui sourit, une douzième place, c'était une excellente place, quand on s'avait le niveau de la voiture qu'il avait. Elle était fière de lui de toute manière, qu'il termine douzième ou vingtième.

« D'ailleurs, en parlant de vacances. Tu as prévu de partir en vacances, ou est-ce que tu vas rester en Angleterre ?

- Et bien, je n'y ai pas réfléchi. Nicky, a prévu d'aller une semaine en Grèce, et il m'avait proposé de venir avec lui, mais ça dépendra de ce que toi, tu as envie de faire.

- Tu sais que tu peux partir en vacances avec lui, je ne t'en voudrais pas.

- Je sais, mais j'aurais aimé partir avec toi.

- Vous avez combien de temps entre la Hongrie et le prochain Grand Prix ?

- Un peu plus de trois semaines.

- Eh bien, tu n'as qu'à partir en Grèce avec lui, ensuite nous pourrions partir tous les deux, une semaine, et puis tu passes la dernière semaine avec ta famille.

- Tu sais que tu as d'excellentes idées ?

- Si ça te plaît comme idée, c'est le principal.

- Tu es certaine de ne pas vouloir venir avec moi en Grèce ? Tu sais qu'il nous a invités tous les deux.

- J'adorerai, mais je ne veux pas vous empêcher de vous amuser tous les deux.

- Hey, tu n'empêcheras rien. Je serais très heureux de passer du temps avec toi et avec Nicky.

- Je verrais avec Mrs Jones quand on rentrera si c'est envisageable pour moi de quitter le pays ou non.

- D'accord.

- Maintenant, si tu voulais bien accélérer un peu, je ne suis pas fiancée à un pilote de Formule Un, pour rouler doucement.

- À vos ordres, ma reine. »

George donna deux petits coups sur les freins, seulement pour faire s'allumer les feux et interpeller le véhicule de gardes derrière eux, puis il accéléra. Il jeta un œil dans ses rétroviseurs et s'aperçut que le message avait bien été compris.

« Est-ce que tu veux que je roule plus vite ?

- Fais-toi plaisir mon cher pilote, je veux ressentir un millième de ce que tu ressens au volant de ta monoplace.

- Accroche-toi, ma reine. »

Grace s'accrocha du mieux qu'elle put, puis quelques secondes plus tard, George donna un coup d'accélérateur, qui cloua Grace dans son siège. Malgré cela, elle adorait la sensation, pendant quelques secondes, elle avait eu envie de ressentir ce que George pouvait ressentir au bord de sa monoplace. Est-ce que c'était aussi intense que ce qu'elle imaginait ? Probablement bien plus.

Quand ils approchèrent de Londres, George décida de ralentir un peu.

« Je ne t'ai jamais demandé comment tu te sentais avec le couronnement qui approche ?

- Je suis stressée, mais ça va mieux depuis ce week-end. Je sais que c'est de ma faute, et que si je t'en avais parlé avant, ça aurait été plus simple. Mais je ne voulais pas.

- Je sais, tu sais, j'en ai parlé avec ton père à l'hôpital. Quand il m'a expliqué pour l'histoire des fiançailles et du couronnement. J'ai espéré que ça n'avait pas lieu avant que l'on ne retourne à Silverstone. Je pensais que c'était l'endroit parfait, même si ce n'était peut-être pas aussi romantique que tu l'aurais aimé.

- NON. C'était parfait. Là où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, sincèrement, je n'aurais pas pu imaginer plus romantique.

- Tant que ça te plaît, et que tu es heureuse, alors tout va bien.

- Je suis heureuse, tant que tu seras à mes côtés, tout ira bien George. Je sais qu'on aurait aimé avoir plus de temps loin des projecteurs, et je sais que je ne vais pas t'offrir la vie la plus simple qu'il soit. Mais je veux être égoïste pour une fois et ne pas te laisser t'éloigner.

- Alors sois égoïste Grace, je n'ai pas l'intention de m'éloigner de toute manière. À vrai dire, j'aurais presque envie de ne plus jamais te quitter.

- Je ne veux pas que tu abandonnes tes rêves.

- Je ne les abandonne pas, ils ont simplement changé. Je pense faire encore une ou deux saisons, donner mon meilleur pour l'équipe et après, je veux être à tes côtés, ne plus jamais te quitter.

- Tu ne rêves pas de courir dans une meilleure équipe ?

- Si bien sûr, j'aimerais gagner des courses, pourquoi pas être champion du monde. Mais sincèrement, je n'y arriverais jamais avec Williams, et je ne pense pas qu'une grande équipe voudra de moi, sachant que je ne resterais pas longtemps.

- Et alors ? Ça, ils n'ont pas besoin de le savoir. Signe un contrat d'un an, ou deux seulement. Ne dis pas aux autres quand tu veux arrêter. Et puis, tu sais que tu n'es pas obligé d'arrêter la Formule Un. Bien sûr, en tant que roi, ça risque un peu, surtout de se mettre en danger comme cela. Mais je ne t'empêcherais jamais de rouler.

- Je sais que je ne suis pas obligé d'arrêter, pas officiellement. Mais je sais que tu t'inquiètes déjà assez maintenant, alors qu'est-ce que ça sera dans quelques années, quand nous serons mariés, que tu attendras... Enfin, tu as déjà assez de soucis en tête et je ne veux pas t'en rajouter.

- Je t'ai choisi George. Pleinement consciente que c'était toi et la Formule Un. Je suis prête à accepter que cela fasse partie de ma vie pendant plusieurs années. Profites-en pour le moment, on en reparlera plus tard. »

George attrapa la main de Grace, et les lia. Il ne lui répondait pas, il avait besoin de réfléchir un peu aux mots de Grace. Bien sûr qu'il rêvait de gagner des courses, de devenir champion. Mais il rêvait aussi désormais de se marier et d'avoir des enfants. Et cela prenait de plus en plus de place dans son esprit. Alors il était prêt. Si aucune autre équipe que Williams ne voulait de lui pour les deux prochaines saisons, il allait donner son meilleur à l'équipe et quitter la Formule Un, pour vivre sa vie aux côtés de Grace.

Qualifications 2 - George Russell 💙Where stories live. Discover now