15, Tome II.

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Point de vue extérieur.







La jeune américaine toquait depuis un petit moment contre la porte. Il était certes huit heures du matin, mais Adana savait que le jeune homme était présent. Elle toqua donc encore plus énervée avant qu'elle ne finisse par avoir ce qu'elle voulait, puisque la porte s'ouvre sur l'italien venant de se réveiller.




— Adana, mais il est-

— Il est huit heures, je sais. Puisque tu ne sembles plus vouloir me parler après ce que je t'ai dit à propos de mes parents, je suis venue à toi. Mais ne t'inquiète pas Andrea, je suis habituée avec toi tout de façon, et j'en ai marre ! Que tu sois un mec aussi lunatique, alors c'était marrant nous deux, mais à présent j'en ai ma claque.


Elle s'en va sur ces dernières paroles. Elle qui pensait être préoccupée après ce qu'elle comptait faire, elle se retrouva surprise que ça soit totalement le contraire. Après tous, elle se rendait compte que finalement, Andrea et elle, ça ne collait pas. Qu'elle n'a pas à autant courir derrière lui. Elle en est fatiguée.

Sa journée de cours se passa sans trop d'encombres, elle termina de travailler à la bibliothèque aux alentours de seize heures, ayant terminé à quatorze heures.

Elle sortit de la bibliothèque et trouva un SUV aux vitres teintées face à la bibliothèque. Elle sourit à Dennis, son chauffeur, qui lui ouvrit sa portière.



— Salut Dennis ! Fit-elle enjouée.

— Bonjour Adana, comment allez vous ?

— Bien merci.



Elle eut à peine une fesse posée sur le cuir de la banquette arrière, qu'elle sentit une aiguille venir se planter dans son cou. Elle eut juste le temps de tourner ses yeux vers Dennis qui lui chuchota être désolé, qu'elle tomba inconsciente sur la banquette. Le chauffeur dont le stress pouvait se lire partout sur son visage, referma la portière et lança un regard circulaire autour de lui pour savoir si personne n'a vu ce qu'il vient de se passer. Il éteint le téléphone de la jeune femme et le met dans sa poche, comme on le lui avait ordonné de le faire.


Il prit place de son côté, ses yeux qui s'embuent de larmes en posant son regard sur le corps de la jeune fille inconsciente. Il se fit violence pour se rappeler qu'ils détiennent sa famille, et qu'Adana Richardson, inconsciente allongée sur la banquette arrière, est sa monnaie d'échange. Il pria quelques secondes avant de démarrer. Histoire de ne pas rencontrer les vrais SUV qui doivent récupérer la fille du président du pays, et qu'on ne remarque pas ce qui est en train de se passer, le kidnapping de la fille du président du pays.










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— Purée mais ce n'est pas vrai bong sang !


Morgann agacé, frappe légèrement le volant, Toby à ses côtés qui rit légèrement son regard qui détaille avec amusement ce qu'il se passe. Un camion de poubelle bloque la géante avenue qui les amènera au lycée privé, que fréquente Adana Richardson. Ce dernier a fait tomber un tas d'ordure au sol, ordures qui empêchent les voitures de passer. Il est rare que Morgann roule, mais Dennis ayant eu un contre temps familial, il c'était donc chargé de le faire aujourd'hui. Lui qui n'était jamais en retard, aujourd'hui avait un retard de dix minutes, il avait bien sûre prévenue la jeune femme qui n'avait toujours pas répondu.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant