𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯

17 -

Le bruit strident de mon réveil me sort de mon sommeil profond. Je tâte ma table de chevet avant d'attraper mon téléphone et d'arrêter le réveil. J'ai besoin d'une bonne minute avant de me sortir de mon lit, et de prendre mes vêtements avant de m'enfermer dans ma salle de bain.

Vêtue d'un pantalon à pince serré au niveau des hanches puis large vers le bas, accompagné d'un body à manche longue en col V, je descends jusqu'au rez-de-chaussée rejoindre mes parents et mon frère.

— Holà.

Mes parents qui étaient en pleine discussion lèvent la tête et me sourit, ma mère qui me montre mon bol de céréales qui m'attend.

— Si tu as un problème au lycée mon bébé, tu nous appelles hein.

En levant la tête, je remarque les regards inquiets qu'ont mes parents. Je finis de mâcher mes céréales, avant de leur offrir un petit sourire.

— Ne vous inquiétez pas, rien ne m'arrivera. Ça sera une journée comme une autre.

— Tu sais très bien que ça ne sera plus comme avant Aze. Me fait mon père.

— Ce qu'on veut dire c'est qu'à la moindre moqueries ou sortes d'intimidations, tu nous le dis Aze. Je ne veux pas que ma fille soit harcelée.

— Los viejos, ils me réprimandent d'un faux regard noir, tout va bien se passer. J'ai beau être gentille, et quelque fois ne pas l'ouvrir, sur ce genre de choses je ne reste pas silencieuse.

Mon père paraît rassuré, ma mère poule elle, moins.

Après vingt minutes de trajet, j'arrive devant le lycée. Je ne prends pas en compte les regards qui se posent sur ma personne, lorsque je foule le pas de la grille. J'y ai pas mis les pieds en deux semaines, puis avec surprise ce matin, j'ai découverts des clichés de Keenan et moi qui ont été prit à Tulum, alors qu'on se promenait. J'ai bien envie de dire, heureusement ce n'était pas notre moment à la plage qui a été prit.

Je débranche mes écouteurs en les rangeant dans ma poche, alors que je souris en reconnaissant Alexander qui fonce vers moi.

— Oh mon Dieu, Meghan Markle is that you ?

Je ris serrée de manière excessive entre les bras de l'afro américain. Je le serre à mon tour, heureuse de le retrouver.

— Tu as énormément de choses à me dire mademoiselle. Je ne vais pas te lâcher d'une semelle.

— Qu'on me sorte de là. Je souris. Où est Savannah ?

— À propos d'elle, j'ai énormément de choses à te dire également, et ça ne va pas te plaire.

Je tourne mon regard vers Alexander qui a le sien dirigé dans une autre direction. Je regarde à mon tour ce qu'il regarde, c'est simplement Savannah, accompagnée des filles qu'auparavant elle insultait. Juste en voyant cette image, je sais que ce que va me dire Alexander me donnera l'origine de cette alliance. Elle passe d'ailleurs devant nous sans même un regard, ou un sourire.

— Ok, tu as beaucoup de choses à me dire je pense. Je dis en fermant mon casier. Allons à la cafétéria.

Nous allons donc à la cafétéria ouverte jusqu'à neuf heures, l'heure où les cours débuteront. Après c'être pris des chocolats chauds et des brownies, on s'installe à une table alors que j'interroge Alexander du regard.