12, Tome II.

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𝐀𝐍𝐃𝐑𝐄𝐀 𝐊𝐄𝐍𝐍𝐘 𝐁𝐑𝐎𝐖𝐍.

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J'ouvre péniblement les yeux lorsque mon réveil se met à sonner. J'ai besoin d'une bonne petite minute pour m'adapter avant de me redresser aussi péniblement que je me suis réveillée.

Six heures trente, la journée va commencer.

Douché et propre, je vais dans ma cuisine et sors un bol puis des céréales et du lait. Je mange donc mon petit déjeuner, en révisant mes dernière notes.

Sept heures trente, je sors enfin de chez moi. Alors que je referme la porte, je tombe face à Melinda, ma voisine de pallier.


— Salut Andrea, tu vas bien ?

— Salut Melinda, bien et toi ?

— Je vais bien. Avant hier j'avais fais trop de tartes à la fraise, je voulais t'en ramener sauf qu'il y'avait un gros molosse devant la porte de ton appartement, et ça m'a effrayé. Tu le savais ?

— Euh ouais ouais, c'est une longue histoire. J'aurais tellement voulu goûter ta tarte, une prochaine fois ?


— Passe ce soir si tu veux.

— Ouais je te dirais.

Elle me sourit, je fais de même et m'en vais. Depuis mon emménagement il y'a cinq mois, Melinda est toujours aux petits soins avec moi. Son regard trahit bien sûre la nature de toute cette bienveillance, mais jusqu'à présent, je n'ai pas reçu de déclaration amoureuse, ou de tentatives de rapprochement alors je garde mes avantages.

Le trajet jusqu'à l'université se fait muni de mon vélo et de ma musique. Après m'être prit un café, je m'installe dans l'amphithéâtre content d'être arrivé parmi les touts premiers. J'en profite donc avant l'arrivée du professeur et autres élèves, de revoir mes dernières révisions avant que tout ne démarre une trentaine de minutes après.

C'est à treize heures que le cours s'achève, après les applaudissements je me lève en même temps que mon compagnon d'amphithéâtre, Andy, un garçon que j'ai rencontré à la soirée d'intégration. Nous nous dirigeons donc vers la cafétéria, pour acheter de quoi grignoter.

— Je te jure que si je le pouvais, je draguerais sa femme sans retenue. Même à quarante sept piges, elle reste bonne.

Je lève la tête vers la télévision et moi qui allait rire face à ses conneries, je m'abstiens en remarquant qu'il parle de notre Première Dame en visite d'Etat en France, aux côtés de notre nouveau président. Je ne peux me résigner à rire de ma future belle mère, même si je ne peux qu'affirmer les propos d'Andy. Pour son âge, elle est encore très bien réservé, et je vois ce pourquoi notre président est tombé sous son charme alors qu'ils avaient dix sept ans.

— Puis tu as vu leurs fille gros ? Est ce que tu as vu leurs fille ?! Je ne sais pas qui de la mère ou de la fille j'aurais aimé avoir dans mon lit.


Cette fois ci, cette remarque ne me plut moins, mais je ne laisse rien transparaître alors qu'Andy me colle son portable sous le nez. Ce dernier se trouve être sur la page instagram d'Adana, avec un nombre d'abonnés complètement exorbitant, dépassant même le nombre de son père très haut. Pourquoi cet engouement ? Adana représente la modernité à la Maison Blanche, une fille de dix sept ans à qui la majorité de la nation peut s'identifier. Une fille qui n'a pas peur des caméras, contrairement à son frère jumeau beaucoup plus discret. Rares sont les photos de lui dans la presse, mise à part pour le dernier scandale qui le lit. Je l'admire secrètement, qu'il soit aussi fort face à cela.

𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant