9, Tome II.

631 76 2
                                    



     Malheureusement, madame je te regarde mal avait raison sur un point, Andrea n'était pas dans l'appartement. Cependant j'étais tombé, sur une femme qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Et comme pour le cas de madame je regarde mal, elle m'a pas hyper bien accueillie, et nous a claqué la porte au nez lorsque je lui ai demandé des nouvelles de son fils. Tout est étrange autour de lui.



Alors que j'entame mes trois derniers jours de travail, la carrure d'Andrea est parfaitement reconnaissable. Je termine de déposer la commande de deux filles sûrement entre douze et quatorze ans, je leur souhaite de passer un bon repas avant de m'en aller vers l'arrière boutique. Je retrouve bien sûre Andrea fortement serré entre ses bras par Anita, j'attends qu'elle finisse son show et une fois qu'elle réussit à se décoller de lui, et qu'elle disparaît je m'approche de l'italien.


— Tu vas bien ?

— Pourquoi ça n'irait pas ?


— Ça fait une semaine que tu n'es pas venu.

— J'ai dû prendre un congé précipité.

— Je suis même allé chez toi, je suis tombé sur ta mère mais elle m'a claqué la porte au nez.

— Tu as fais quoi ?!

— Je suis allé chez toi, pour savoir si tu allais-

— Pourquoi tu as fait ça ?!

— Comment ça pourquoi j'ai fais ça ? Je fais en fronçant des sourcils. J'ai fais ça parce que tu avais disparu pendant une semaine !


— Tu ne pouvais pas juste m'appeler putain ? Pourquoi aller voir ma mère !


— Mais-

— La prochaine fois occupe toi de tes affaires !


— Je m'inquiétais seulement Andrea, je ne comprends pas pourquoi tu t'emportes-

— Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi Adana, on ne se connaît même pas ! Chacun ses problèmes, ne refait plus jamais ça ! Mêle toi de tes problèmes de riches ou autres, et laisse moi tranquille !


— Tu es vraiment qu'un sombre idiot, je fais plus que blessée, je m'inquiétais juste, et toi tu me fais balader comme si j'avais fais quelque chose de mal. Je referme avec force son casier. Va te faire foutre Andrea.



Je m'en vais plus qu'énervée de l'arrière boutique. J'ai passé ces trois derniers jours plus remontée que jamais, et piqué au vif dans mon ego. Je m'inquiète pour lui, et il me parle comme son chien ?

Amélie me remercie de mon travail de ce dernier mois, j'enlace Estella en partageant mon numéro avec elle. Sourire aux lèvres, je m'approche d'Anita.


— Je t'ai laissé me parler comme un chien pendant un mois cabrona, mais crois moi que je vais te faire vivre un enfer en tant que cliente. Tu n'aurais jamais dû t'attaquer à moi de cette façon. Pendant un mois je vais être ton calvaire en tant que cliente.


Elle me lance un regard plus que noir alors que je salue froidement Andrea. De retour dans la big house, avec surprise je retrouve mon frère et mon père dans le bureau ovale en train de discuter.


— Et bah dis donc, cette image est déroutante. J'interromps quelque chose ?


— Non, tu peux venir. Ton frère me donnait juste son avis sur un sujet. Fait notre père en souriant. Ta journée de travail c'est bien passé ?

𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant