Fino alla morte.

Chapitre 11.

J'avais passé une agréable journée en compagnie du groupe, bien que cette histoire occupait beaucoup mes pensées. Ça m'avait fait beaucoup de bien de passer du temps avec eux. Ça m'a permis de me rapproche un peu plus de Thomas et Ethan. Même si les deux étaient très différents de l'un et l'autre. Mais j'aime leurs différences.

Aujourd'hui, Damiano m'a donné rendez-vous devant chez moi. Il m'a proposé de m'emmener voir son meilleur ami Leo. D'après lui, il pourra nous aider à en savoir plus sur toute cette histoire. Je ne sais pas du tout si Damiano lui a déjà parler de moi, mais ce Leo doit ou va sûrement me prendre pour une folle. Mais tant qu'il m'aide, c'est le plus important.

Il fait un peu frais, après tout, il serait peut-être temps, nous sommes en octobre. Alors j'ajoute la veste en cuir de Damiano en plus à ma tenue. J'attrape mon sac après avoir enfilé mes bottes, et sors de chez moi. Il faut dire que nous sommes parfaitement synchronisé, puis que Damiano remonte au même moment mon allée.

-Je vois que ma veste te plaît beaucoup, me dit-il avec un sourire en coin.

-Je trouve qu'elle me va plutôt bien, je lui réponds amusée.

Je ferme ma maison à clé, et descends les marches qui nous séparent. Je dépose un baiser sur sa joue, alors qu'il vient me prendre dans ses bras.

-J'aime beaucoup te voir avec, je crois que j'ai bien fais de te la laisser, me dit-il avec un sourire beaucoup trop mignon à mon goût. Allons-y, Leo n'habite pas trop loin on peut y aller à pied, ajoute-t-il alors que je hoche la tête.

Nous emboîtons le chemin en silence. Ma tête est beaucoup trop préoccupée pour faire quoi que se soit. C'est la première fois que je confronte une histoire pareil. J'en ai vu beaucoup défilé. Mais un meutre, que je dois en plus résoudre par moi même, jamais. Je suis pas de la police, je n'ai aucuns moyens, aucuns outils pour me permettre de m'aider.

-Est-ce que tu la crois quand elle dit que c'est son mari qui l'a tué ?, me demande Damiano, me sortant de mes pensées.

-Je n'en ai aucune idée, je lui réponds honnêtement. C'est la première fois que ça m'arrive. Elle a l'air tellement persuadée que c'est lui, on doit bien lui laisser l'ombre d'un doute, j'ajoute en haussant les épaules.

-Ça serait complètement dingue, dit-il. Imagine qu'en réalité c'est pas lui mais la maîtresse ?, me demande-t-il alors que je fronce les sourcils.

C'est vrai qu'il a pas tord. Ça pourrait être un tas de personnes. Le mari, comme la maîtresse, ou comme la police a dit, un meutre sexuel.

-C'est vrai après tout, si il avait une maîtresse vraiment et qu'elle était tombée sur le message, ça aurait pu l'énerver, m'explique-t-il.

-Elle n'aurait pas su qu'il était marié ?, je lui demande surprise.

-Peut-être bien, si il est capable d'avoir une  maîtresse, il peut être capable de tout, me répond-t-il en haussant les épaules.

Je me mets soudainement à le regarder, souriant comme une adolescente. C'est adorable comment il est impliqué dans cette histoire. Comment il est impliqué pour moi, pour m'aider. Ça me touche beaucoup.

-Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai dis un truc complètement débile ?, me demande Damiano perdu.

-Non, je lui réponds en secouant la tête. Je trouve juste mignon comment tu t'impliques dans tout ça, je lui explique alors qu'il se met à sourire.