XII - Watermelon Sugar

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Bonsoiiiiir tout le monde ! 😍

J'espère que vous allez bien 🥰

Je vous avoue que c'est compliqué en ce moment, avec le futur remboursement de mon prêt étudiant et ma recherche d'emplois...

Mais on y croit et on lâche rien ! 💪🏻

Ce soir, c'est un chapitre sur plus explicite, plus hot, où l'on retrouve un Harry au plus bas et un Louis chamboulé et emoutillé par les propos d'Harry 🍉🍓🌇

Je vous en dit pas plus 🤫🤐

Bonne lecture et bonne écoute ! 😘

Saphira 💙





Chapitre 12 – Watermelon Sugar


                                             -Harry-      


Je n'y arrivais pas. Non, vraiment pas. Un rire rauque éclata dans le bar où je me tenais, se répercutant sur les murs. Je me moquais de moi. Les gens se retournèrent choqués, ricanant de ma personne. Ils avaient bien raison, j'étais minable.

Je commandais un nouveau cocktail, cette fois-ci, un Bellini. Sur le bar traînaient déjà de nombreux verres vides : Painkiller, Bramble, Jungle Bird, Cosmopolitain, Pina Colada, et l'un de mes préférés le Clover Club.

Pêches, oranges, noix de coco, ananas, citrons, mûres, cerises, framboises, fraises et pastèques.

Rhum, gin, Campari, vodka et whisky...

Je ferais sûrement les gros titres des journaux peoples demain, mais je n'en avais strictement rien à foutre. Peut-être qu'au moins il me remarquerait. J'en avais envie au fond de moi. J'étais pathétique à vouloir son attention, alors que je venais de le rejeter, il y a déjà de cela plusieurs mois.

J'avais chaud, envie de vacances, de mer, de courses nues sur la plage. Je voyais des yeux bleus-gris, des cheveux châtains, des tatouages. Je voulais juste le sentir. Mon discours devenait de plus en plus incohérent et mon corps aussi.

Je me mis à crier sur le barman qu'il m'apporte une feuille et un stylo, que je devais lui écrire. Oui, je devais. N'étais-je pas égoïste ? Peut-être. Rien à foutre. Bordel de merde. Ce papier n'arriverait donc jamais. Le vigile me regardait du coin de l'œil. Cela faisait déjà plusieurs fois. Je devais me calmer, sinon au moindre prochain dérapage, je sortirais.

Ou plutôt, on me sortira, de force ou de gré.      


-Louis-


Lou,

Tu as un goût de fraise lors d'une soirée d'été. Et ça sonne comme une chanson. C'est tellement merveilleux et chaud. Inspire-moi, expire-moi. Je ne sais pas si je pourrais m'en passer un jour. Je pense juste à voix haute et pose sur le papier mes pensées. Je veux juste être ivre du sucre de ta pastèque, des fraises, un soir d'été et toi.

Bébé, tu incarnes la fin du mois de juin. Juillet sera notre renouveau, tu le sais aussi bien que moi. Je veux ton ventre et sentir l'été.

Je me rappelle de nos nuits torrides finissant sous la douche. Après cela, on sirotait des cocktails de fruits au petit matin.

Je veux juste y goûter. Goûter au fruit interdit de tes lèvres, de ton corps contre le mien. Tu me manques Louis. Je veux me shooter au sucre de pastèque. Du sucre de pastèque contre nos langues quand je te boufferais la bouche.

Louis, je te veux contre moi. Je veux sentir ton ventre, ta peau, tes mains. Je veux tout sentir de toi. Embrasse-moi. Mange-moi Louis.

Harry





C'était moi qui avais pourtant cédé le premier. J'avais refait encore un nouveau pas vers lui. Lui aussi.

J'avais chaud. Je bouillonnais. De l'air ! J'ouvris presque en courant la plus proche fenêtre de mon nouvel appartement londonien. Comment avait-il su ma nouvelle adresse ? Je ne me rappelais pas l'avoir mis à l'arrière de ma lettre.

Je me tortillais sur ma chaise comme un ver. Je m'étais rassis face à ces mots. J'avais toujours aussi chaud. Je devais être rouge. Je fermais mes yeux soupirant.

Un bel apollon, nu, des tatouages, des yeux verts, des chevalières, du vernis multicolore, son odeur.

Très mauvaise idée ! Je rouvrais les yeux brusquement. Cherchait-il à me torturer ? C'était vraiment cruel.

Cela faisait un siècle que je n'avais pas eu un message d'un érotisme aussi puissant. Je me liquéfiais. Humide. Ma main était en train de tacher le papier avec ma transpiration. Dégueu.

Je voulais préserver cette trace de lui. Son odeur. Elle était toujours présente, pas que dans mon imagination. Je rapprochais la feuille de mon nez. L'enculé ! Il avait mis son parfum. C'est pour ça ! Ça sentait l'homme, mais avec une pointe acidulée et sucrée. Tel un nectar, j'étais un oiseau addict à sa fragrance. Ou un papillon attiré par les phéromones que dégage le sien au milieu de son torse, en dessous de ses pectoraux.

Ferme ta bouche Louis ! Je bavais merde.

Il bouleversait ma libido comme jamais. J'avais envie de lui maintenant. De le prendre ou de me faire prendre sur la plage, nus sur le sable. Qu'importe que ça gratterait. L'eau de mer caressant notre peau, tout comme le soleil. Je veux le siroter ce putain de cocktail à la pastèque, que ce soit dans un verre, dans sa bouche, comme dans la mienne. Je veux sentir ses lèvres, sa peau, ses mains, ses ongles, ses dents, sa langue, ses cheveux. Je le veux lui.

J'étais excité comme un fou. Mais réaliser que je ne l'aurais pas malgré cette lettre, qu'il était avec Olivia. Tout ça était trop dur. Une larme roula sur ma joue. La chaleur avait disparu de mon corps. Il n'y avait plus que le froid autour de moi. Je frissonnais, abandonné de l'homme que j'aime le plus au monde. Pourquoi n'avais-je pas été prêt ? Pourquoi n'avions-nous pas tenu le coup ? Pourquoi avait-il fallu que l'on se sépare ?

Il est mon évidence.

Mon roi.


Est-ce qu'un jour nos cœurs brisés se recolleront pour ne faire plus qu'un ?

Broken Heart [REECRITURE EN COURS]Where stories live. Discover now