𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 20

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Il se réveilla en sursaut, le visage en sueur, et ses cheveux blonds cendré complétement décoiffés, -pire que d'habitude-. 

Semi ne pouvait pas se rendormir. C'était déjà un miracle qu'il ai réussi à s'endormir, vu ce que ses amis lui avaient dit. Il ne pouvait pas non plus rester dans sa transpiration. 

Il se dirigea donc vers la seule salle d'eau, essayant de faire le moins de bruit possible, pour ne réveiller personne. Il était encore tôt. Trop tôt en tout cas pour que quelqu'un soit déjà réveillé. Même Satori devait sûrement dormir. 

Après de longues minutes sous la douche, -où il avait passé la majeur partie du temps à re-visionner ses souvenir de ces derniers jours, accompagné surtout de Shirabu, de remettre toute sa vie en question, du genre "j'aimerai Bubu, et je m'en rendrai compte après tout le monde ?" ou bien "Depuis combien de temps ?", mais encore " J'ai fais quoi pour qu'ils pensent tous que je l'aime ?", "Est-ce qu'il s'en est déjà rendu compte ?"-, il sorti enfin de la salle de bain, habillé d'un jogging noir et d'un t-shirt blanc. 

Le soleil tapait déjà, si tôt...

Il ne savait pas vraiment où il allait, mais il avait besoin de se libérer l'esprit, bien qu'il n'ai pas eu l'autorisation du capitaine, et qu'il allait donc certainement se prendre un savon en rentrant, mais peu importe ? Il espérait trouver une solution, simple, rapide et efficace. Une solution afin qu'il puisse un jour regarder quelqu'un dans les yeux peut-être ? Où bien pour oublier, ou affronter ses sois disant sentiments pour son kohai "préféré" comme Tendou aimait tant le dire....

D'ailleurs, sauraient-ils tenir leur langue ? Surtout que Kawanishi est très proche du châtain, et qu'il pourrait dire -par mégarde ou intentionnellement- ce secret au principal concerné... et les deux terminales témoins, sauraient-ils le regarder normalement ? Ou allaient-ils toujours le regarder, avec un sourire narquois, et leurs sourcils ne faisant que de se hausser à chaque fois qu'il passera ?

Il arriva dans le centre ville, qui était à quelques dizaines de minutes de leur hôtel, mais lui, marchait plutôt vite, donc n'avait mis que sept minutes. Il y avait de la musique, plutôt calme, pour ne pas réveiller ceux qui dormaient encore. Il se rapprocha de l'endroit d'où provenait le son, tout en regardant les boutiques devant lesquelles il passait. Il y avait des bijouteries, des boutiques souvenir, des magasin de vêtements d'été, des petites boutiques d'instruments...

Arrivé devant la personne -qui était un homme, sûrement ayant la quarantaine- qui jouait de la guitare, acoustique. Il se stoppa quelques minutes, le setter avait pas mal marché, et il faisait plus de trente degrés. Il y avait une vingtaine de personnes autour de lui. Il chantait en anglais, mais Semi était plutôt doué en anglais, et compris donc que c'était pour la majorité, des chansons d'amour. Il trouvait les paroles magnifiques, et s'imaginait, lui, en train de chanter ces chanson, avec son Kenjiro, assis sur une serviette, à quelques mètres de l'eau, lors du couché du soleil, avec ses merveilleux amis, en train de prendre une photo, qu'il garderait précieusement...

Deux morceaux s'enchaînaient, et il n'arrivait toujours pas à s'en aller. Il était comme...hypnotisé, par ces belles musiques, accompagnées d'une voix magnifique. 

Il tourna la tête, et son regard se posa sur une bijouterie, qui semblait plus intéressante que celles qu'il avait vu en arrivant. Il marcha vers celle-ci, et, heureusement, il avait pris son porte monnaie. Ses parents qu'il aimait tant, lui avaient donné trois million de yens, pour qu'il puisse acheter des souvenir, profiter sur un bateau, manger dans de bons restaurants et toutes ces choses que nous rêvons de faire. 

Il lui lui en restait à présent près de 1million, et il comptait bien les utiliser, pour Shirabu. Peut-être que ça renforcerait ses chance, de pouvoir au moins se faire pardonner ? Bien qu'il ne regrette rien de ce qu'il avait dit la veille, à propos du volley, il ne voulait pas que ça ai affecte leur relation.

Il entra dans la boutique, qu'une très vieille femme gardait. Il la salua et commença à regarder. C'était peut-être trop nul pour le numéro 10 ? Peut-être qu'il veut un vrai, truc de valeur ? 

Les prix étaient plutôt élevés, et la plupart dépassait son budget, mais il vit, vers le fond de du magasin, trois bracelets en argent, qu'il pourrait resserrer en fonction de la taille du poignet du petit setter. Sur l'un, il y avait un ourson. Ce n'était pas le genre de cadeau qu'il lui offrirait, on pourrait croire, enfin savoir ,qu'il l'apprécie un peu plus qu'une personne normale. Sur celui d'à côté, il était gravé "あなたを愛しています" qui voulait dire "je vous aime". Il hésitait à l'acheter, déjà parce qu'il ne pourrait pas lui offrir s'il ne compte pas lui faire un déclaration, et aussi parce que celui à sa gauche était une belle chaine, mais il décida de prendre tout de même la chaîne, pour être sûr de pouvoir lui offrir rapidement, où du moins, un jour. 

Il avait passé bien vingt minute dans la boutiques, qui sentait la rose...il trouvait ça très accueillant, puisque la rose et l'orchidée étaient ses fleurs préférées... 

Il alla chercher la veille dame pour qu'elle sorte la chaine de la vitrine en verre. En sortant de la boutique, il lui restait seulement 350 yens, mais il ne regrettait pas. Il regrettait seulement ne pas être resté assez longtemps pour écouter l'homme chanter. Il n'était plus dans la rue où il se trouvait avant d'aller dans cette bijouterie, il ne jouait plus, il n'y avait plus de belles musiques, juste des pubs qui passaient sur le grand écran du gratte-ciel proche de sa rue.

***

Après quelques minutes de marches, qui semblaient être des heures, il arriva à l'hôtel, passa sa carte devant le détecteur, et entra dans leur chambre, où se trouvaient malheureusement TOUS ses camarades, assis sur les lit, en face de la chambre. Il avait effectivement oublié son téléphone dans son lit, sous son oreiller. Ils semblaient tous inquiet, voir même peut-être furieux qui sait...

-Ou étais-tu ? Ca fait bien 15 minutes qu'on essaye de t'appeler Eita-kun. Dit froidement Ushijima, qui se tenait en face de lui, les sourcils froncés.

-Je suis désolé...j'avais oublié mon téléphone...Wakatoshi.

-Et où étais-tu Semi-san ? Demanda Shirabu, adossé contre la tête du lit de Tendou, où se trouvait aussi Kawanishi

-Je me baladais dans le centre-ville et je suis tombé sur un homme qui chantait miraculeusement bien, tenta le blond.

-Kita, de Inarizaki m'a appelé pour me demander si vous vouliez venir, dans leur grand bateau de leur équipe, ce soir.

Tendou se leva et se pencha vers Semi, puis se redressa, pour faire face à Wakatoshi.

-Dit leur oui, Wakatoshi-kun. Je pense qu'ici, tout le monde veut y aller. En plus il est très luxueux, je crois.

Semi aurait aimé pouvoir plutôt emmener le jeune setter sur la plage, pour pouvoir lui parler, mais apparemment, tous voulaient monter dans ce grand yacht. Mais au moins, il aurait plus de temps pour réfléchir à tout ce qu'il allait lui dire.

Le capitaine hocha la tête, et tapa sur le clavier de son téléphone, sûrement pour accepter la demande. 

En attendant, Semi était retourné dans sa chambre, et avait retiré la boite contenant le petit bout de chaine qu'il avait acheté, et l'avait caché dans son sac, histoire que personne ne le voit. Il avait demandé à la dame, responsable de la boutique de lui emballer, car il n'aurait pas l'opportunité  de le faire, à cause des sept autres joueurs qui étaient toujours à ses cotés, -bien que ça ne le dérange pas en fait-

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Si c'était lui... [SemiShira]Where stories live. Discover now