Le Destin d'une Reine

Chapitre 26

La première semaine de vacances s'était écoulée depuis l'arrivée de la petite famille au pays d'Oz, et toujours aucune nouvelles d'Emma.
Regina ne s'alimentait quasiment plus et ses nuits étaient très courtes. Elle avait passé le reste de la semaine à chercher Emma avec Henry et Zelena, mais rien, comme si elle s'était envolée. La culpabilité la gagnait de plus en plus, le doux visage de la jeune femme lui manquait terriblement.

- Maman ? Tu m'écoutes ?

- Oui Henry excuse moi...

- Je disais que tu avais veillé tard hier, on va prendre le relais avec Zelena aujourd'hui ! Repose toi...

- Mais...

- Regina, ton fils a raison. l'interrompit Zelena. Tu es rentrée à une heure moins le quart hier ! Alors aujourd'hui tu te reposes !

- Oui... dit-elle à contre cœur

- Il y a la partie Est de la forêt que nous n'avons pas encore fouillée ! dit Henry en reprenant une bouchée de son plat

- Oui, c'est vrai... Nous irons après manger, pendant que Regina se reposera... répondit-elle en posant ses couverts sur le bord de son assiette

Regina leva les yeux au ciel en reposant son verre d'eau.

- Maman tu n'as encore rien mangé ? dit Henry inquiet en voyant l'assiette sa mère à moitié pleine

- Je n'ai pas très faim aujourd'hui Henry.... répondit-elle

- Tu ne manges quasiment plus depuis le début de semaine... dit Henry

- Ce n'est pas de ta faute pour Emma, et ce n'est pas en te privant de nourriture qu'elle va réapparaître... ajouta Zelena

- Je sais...

Regina se leva de sa chaise pour quitter la table.

- Je monte me reposer, si vous trouvez quoi que se soit...

- Bien sûr maman... souria naïvement le jeune garçon

- Repose toi bien Regina... ajouta la rousse

Puis la brune disparu dans un nuage violacé.
Une fois que Zelena et Henry eurent terminé le repas, il se mirent en route en direction de l'Est de la forêt.

***

Regina elle était dans sa chambre. Elle tournait en rond et ne savait quoi faire pour passer le temps...

- Bon, je vais aller prendre une douche... Ça va peut-être me détendre un peu... se dit-elle

Elle se dirigea alors vers la salle de bain et se déshabilla. Une fois dans la cabine, elle alluma l'eau et commença à se laver.
L'eau chaude détendait peu à peu ses muscles et lui faisait le plus grand bien. Ses bleus et ses blessures avaient quasiment tous disparu.
La brune passait lentement ses mains sur son corps, elle tentait de se rappeler la douceur des gestes de la blonde durant son rêve. Elle ferma les yeux et l'imagina à ses côtés. Son doux visage, ses yeux bleus et ses lèvres douce. Sa voix rassurante et ses beaux cheveux blonds lui manquait. Étant complètement mouillée en sortant de la douche, le jolie brune ne remarqua pas qu'elle avait versée quelques larmes.
Une fois séchée avec l'aide d'une des serviette, Regina se dirigea vers le placard de sa chambre.

- Bon... Fait un effort aujourd'hui... Essayons de porter quelques choses qui me ressemblent davantage... dit-elle pour se motiver

Et en un geste sa sa main gracieuse, la Reine se retrouva vêtue d'une belle robe moulante bordeaux.

- Voilà... soupira-t-elle en se regardant dans le miroir

On pouvait distinguer des cernes sous ses yeux, elle avait le visage marqué par la l'insomnie et le désespoir. D'un claquement de doigt, elle se maquilla pour tenter de cacher les marques de fatigue. Puis, elle sortit s'installer sur le balcon de sa chambre. Le ciel était lumineux aujourd'hui, mais couvert par d'épais nuages gris clair. Il ne faisait ni froid, ni chaud. Regina écoutait le chant des oiseaux en fermant les yeux, elle réfléchit un instant.

- Mary-Margaret et David ne sont toujours pas au courant de la disparition d'Emma.... Comment vais-je leur dire, je leur avais promis de veiller sur elle... se dit-elle

*16:30*

Regina était allongée sur son lit, fixant les moulures du plafond en espérant qu'elle se réveille de cet affreux cauchemars.

*Toque à la porte*

La jolie brune sursauta, elle ne s'attendait pas à ce que Zelena et Henry rentre si tôt. Elle se leva du lit.

- Tu peux entrer...

Mais personne n'entra. Regina se dirigea alors vers l'entrée pour ouvrir la porte. Une fois ouverte, Regina fut surprise de voir qui lui rendait visite.

- Samdi ?! Mais... dit-elle estomaquée

- Bonjour Regina. répondit-il d'une voix rauque

- Mais... Tu... était mort ? lança-t-elle timidement

- À vrai dire... C'est un peu plus compliqué que ça... dit-il en lui faisant un sourire charmeur

- Comment c'est possible...

- Si tu me laissait entrer... Je pourrais tout t'expliquer... ajouta-t-il en lui faisant un doux regard

Regina connaissait bien le Dr Facilier, elle savait qu'il fallait s'en méfier. Mais cet homme avait le don de lui faire perdre la raison.
Après avoir hésité quelques secondes elle le laissa entrer.

- Je t'en prie, entre...

- Je te remercie... dit-il poliment

Il s'installèrent sur la terrasse et l'homme commença à lui raconter comment il avait survécu.

- Quand je vous ai quitté pour la dernière fois dans la Forêt Enchantée, avant la nouvelle malédiction, les cartes m'avais prédit mon destin funeste. Alors je suis partis à la recherche de la pierre d'Altevia...

- Attends quoi ?! Mais c'est une légende... Comment savais tu qu'elle existait ? s'exclama Regina

- Eh bien je n'en savais rien, mais si il y a une chose que je savais, c'est que si elle n'existait pas... Je mourrais...

- Et c'est grâce à elle que tu es encore en vie... en déduit-t-elle

- J'ai donc réussi à la récupérer, comme le disait la légende. Elle se trouvait au sommet du Mont Thànatos... Et quand j'ai remarqué que les choses devenaient compliquées, à cause de la malédiction de Gotel qui nous menaçait, j'ai activé son pouvoir afin d'assurer ma survie...
Et donc, lorsque le Ténébreux pensait me tuer, il m'as simplement renvoyé dans le monde magique...

- Et où es-tu réapparu ? demanda la jolie brune intéressée

- Au Mont Thànatos... Où j'ai du payer le prix de magie que j'avais utiliser...

- Et comment as-tu tu remboursé ta dette en magie ?

- L'impossibilité d'aller dans un monde meilleur après ma prochaine mort.
Tel est le prix à payer pour avoir trompé la mort elle-même...