Chapitre VIII

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- C'est donc vous Jackson Faller ? Me demande cette fille que je suppose être une assistante.
Celà fait quinze minutes que je suis arrivé ici dans l'espoir de voir mon pauvre con d'ami, de faire au plus vite ce pour quoi il a besoin de mon aide et de me tirer vite d'ici mais c'est trop demander. Cette fille en face de moi reste stoïque et m'énerve à regarder sans arrêt mes tatouages sur l'avant-bras.

- Emma je vais m'occuper de lui, entendis-je dans mon dos. Anthony Hills. Je m'apprête à lui lancer mon regard le plus noir mais je me contente de le regarder simplement en voyant le regard vide qu'il a. Il angoisses on dirait. Si ce n'était pas son poste qui était en jeu, je serais déjà parti depuis où j'aurais fait une scène. Je me fous de l'image que je donne aux gens puisqu'ils ne savent faire qu'une seule chose: juger.

Sans dire un mot je le suis à travers les couloirs jusqu'à ce qu'on arrive devant une porte. Une porte que je juge être celle qui nous sépare de son bureau mais je suis étonné de voir un homme debout face à la baie vitrée, entrain de regarder l'horizon lorsqu'il ouvre la porte. 

L'homme en question, habillé d'un costume sur-mesure nous faire face une fois qu'on passe la porte. Sans parler de  l'espace qu'il occupe et qu'il appelle bureau, je me focalise sur son visage. Il avance vers moi et je peux percevoir quelques rides sur son visage. Des barbes sûrement rasé il y a longtemps et des cheveux blancs dans sa chevelure bien entretenu. Ils me dégoûtent, ces genres de personnes. Les meilleurs pour vous trompez avec un faux sourire sans que vous ne le déceler. Mais pas avec moi en tout cas.

- Ravie de rencontrer le remplaçant dont nous a parlé Anthony. Jackson Faller je suppose, dit il en me tendant la main.

Après un moment d'hésitation, je finis par lui serrer la main sans pour autant dire quelque chose. Pas la peine de le faire de toute façon puisqu'il n'en a rien à foutre et moi aussi d'ailleurs. Après qu'il ait  échangé quelques mots avec mon meilleur ami, celui-ci finit par se décider à me fais sortir de ce bureau pour qu'on n'en finisse au plus vite. En tout cas mon meilleur est tendu comme pas possible. Je m'imagine même pas faire un tel travail, c'est sur que je vais tout foutre en l'air.

             *******

                    Une heure plus tard

  Enfin cette torture vient de prendre fin. En voyant la tête de mon meilleur ami qui marche en ce moment juste devant moi, je peux déjà dire que je m'en suis bien sorti. Il faut dire aussi que j'y ai mis du mien pour ne pas mettre ce pauvre con dans le pétrin. En tout cas il a intérêt à tenir sa promesse maintenant sinon il sait ce qui va se passer. Une pub de merde oui.

J'aime pas montrer mes tatouages à tout le monde mais j'ai du le faire aujourd'hui. Mr Wagner, le boss de l'entreprise a même apprécié la pub disant que ça allait attirer beaucoup de clients à cette entreprise de ventes de matériels de sport à la  plage ou je ne sais quoi. J'ai dû courir des fois, sauter et tout ça en tenant soit une planche de surf, soit un ballon de football ou de beach-volley. Et à en croire Mr Wagner mes tatouages me donne un côté mystérieux, une des choses qu'ils voulaient faire ressortir afin d'attiser la curiosité de tous. Bref, je vais pas parler de ce sujet à la longue et je suis déjà content de pouvoir disparaitre d'ici.

- Alors c'était comment ? Demandai-je à Anthony une fois qu'on s'est installés dans des chaises de son bureau. Directeur artistique. On peut dire qu'il s'en sort pas mal.

- Pas mal, dit-il en riant presque.

- Tant mieux. Il faut que je me tire d'ici au plus vite, repris- je.

- Tu perds pas de temps toi, dit-il

- Tu sais très bien pourquoi alors...

- Quel cas désespéré ! Fallait finir tes études et tu verrais de quoi je parle

Broken HeartsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant