Chapitre 99

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Le chapitre des 1 million putain je n'ai pas les mots. Ceux qui sont là depuis le commencement du livre, vous y croyez vous ? Moi pas purée.


Il était vrai que dans cette chambre elle n'avait rien pour un diner de l'envergure de celui qui se déroulerait une fois l'obscurité tombée.

- Je suppose que ce n'est pas un problème pour toi.

L'humaine pouvait encore se rappeler de sa visite aux quartiers des vampires, des femmes qui avaient pris soin d'elle malgré leurs coups d'œil furtifs dans sa direction où l'on pouvait déceler l'écho de la menace du brun.

- J'espère que tu ne t'amuseras pas à terrifier ces vampires cette fois ci, souligna-t-elle sans le quitter des yeux tandis que le surnaturel donnait leur adresse aux stylistes qu'il avait au téléphone.

- Je ne l'ai pas fait dans le but de m'amuser Cara, ces vampires n'ont qu'à se tenir à carreau. Un regard de travers...

Le jeune roi laissa volontairement sa phrase en suspend, laissant planer dans l'air sa menace silencieuse. Et dire qu'il y'a quelques minutes il parlait de l'importance de la vie ! Et du fait qu'il ne pouvait pas l'ôter parce que la tête de la personne en face ne lui plaisait pas !

Il avait encore des progrès à faire. Pensa-t-il.

Une demi-heure suffit aux couturiers pour arriver à l'hôtel avec tout leur arsenal. Tout de même prudent, Shadow avait au préalable privatiser une salle auprès du directeur. Avec la menace qui commençait à terrifier les habitants, il était hors de question de laisser des inconnus envahir leur espace intime.

Alors une fois qu'un employé vint l'informer qu'ils était arrivés, il prit doucement la main de sa belle pour la conduire à la salle située non loin du hall. Pénétrant dans la pièce, Shelby fut éblouie par sa grandeur ainsi que le lustre majestueux présent au centre, une fois allumé lors des soirées, il devait sans doute être magnifique.

Les couturières entrainèrent la jeune femme derrière un paravent pour s'employer à faire ressortir sa beauté délicate. Essayant robes sur robes, la mortelle était ballotée de gauche à droite, la respiration souvent coupée par des lacets dans son dos ou encore par un corset un peu trop serré.

Le stress de la couturière principale était sans doute dû à la présence du roi des vampires à l'air naturellement menaçant au delà de ce simple paravent. La peur de mal faire dominait son expertise qu'on pouvait facilement deviner de par sa simple présence en ces lieux, mais malgré ses tentatives pour se calmer, la pauvre tremblait.

- Calmez-vous je vous en prie ou vous allez nous faire une syncope, plaisanta à moitié Shelby en stoppant la couturière dans ses gestes non maitrisés.

S'arrêtant pour reprendre sa respiration, la belle jeune femme en proie au stress ferma les yeux avant d'inspirer profondément; une fois fait, c'est avec un regard un plus serein et un visage plus apaisé qu'elle lui fit face.

- Je vous remercie, souffla cette dernière, reconnaissante.

Shelby avait pu cerner sa peur encore plus vive que celle qui avait saisit les femmes du quartier des vampires, en même temps la brune ne pouvait que la comprendre, car tout comme elle, la jeune couturière était humaine.

Reprenant confiance, la mortelle en charge de lui trouver une belle robe réussit à réguler sa paniquer et à lui faire enfiler un tissu qui plaisait à tous. Également satisfaite par ce choix, la brune se demandait ce que le surnaturel penserait d'elle. La trouverait-il désirable ? Elle rougit, surprise par le cours de ses propres pensées.

- J'ai terminé Majesté.

Impatient, l'immortel n'en pouvait plus d'attendre ainsi à l'écart de voir la mortelle s'éloigner enfin de ce paravent. Il l'imaginait majestueuse, ses longues jambes fuselées mises en valeur par une interminable fente; sans parler de ses courbes sensuelles enfermées dans un tissu fondant avec son teint.

Et il ne fut pas déçu.

C'est désirable telle une nymphe qu'elle émergea dans une robe aux tons roses-pâles dont le col atypique se refermait autour de son cou grâce à des ficelles; A peine vêtue que le vampire rêvait déjà de lui arracher ce tissu qui l'empêchait de parcourir à nouveau son corps. Un désir brut l'envahi au point de tendre ses muscles. Quelle belle femme !

- Tu es... Commença-t-il d'une voix de gorge.

Mais Shadow fut stoppé par des coups portés à la lourde porte en bois qui les coupait du monde. Agacé car c'était la deuxième fois en un peu plus d'une demi-journée qu'ils étaient interrompus pour une annonce, le surnaturel ne retint pas son grognement. Que y'avait-il encore ? Un autre mort ? Lui qui s'efforçait de changer les idées de l'humaine.

Rageusement il ouvrit la porte, son regard sévère ne manqua pas de faire pâlir le jeune groom qui tenait dans ses mains un colis emballé dans un papier cadeau bleu accompagné d'une lettre. Perplexe, il attendit que le jeune humain s'exprime.

- On... On a déposé ça pour vous. Bégaya-t-il.

- De la part de ? Questionna-t-il en prenant prudemment le cadeau. Il s'en dégageait une infime odeur qui ne lui plaisait guère, mais bien sur le groom n'avait pas pu le remarquer.

- Je l'ignore, la lettre n'était pas signée. Mais je peux vous en débarrassez si...

- Ça ira. Vous pouvez y aller. Conclut le sans royal d'une voix qu'il espérait moins brute. Il était évident que l'humain débutait.

S'éloignant des couturiers et de Shelby pour ouvrir la petite boite, l'immortel vit son intuition se renforcer quand, après avoir ôté le papier cadeau, il vit le carton légèrement humidifié d'un liquide qu'il aurait reconnu entre mille. L'odeur était mélangée à une autre, sûrement pour l'atténuer.

Les sourcils encore plus froncés, il serra la mâchoire en imaginant sans mal ce qu'elle contenait. Emmitouflé dans un tissus parfumé, le vampire dégagea ce dernier pour découvrir dans la boite...

L'indexe de l'étudiant.

Hors de lui par cette moquerie flagrante, le jeune roi pouvait sentir ses mains trembler de rage. Il était désormais clair que ces meurtres avaient pour but de l'atteindre lui; et ça marchait. Shadow était animé par une sourde envie de vengeance, alors qu'un cri horrifié l'extirpa de sa torpeur.

Shelby se tenait à sa gauche, mains couvrant son visage dont il savait l'expression effaré alors qu'elle venait d'apercevoir le doigt de l'étudiant retrouvé mort aux portes de l'université un peu plus tôt dans la matinée.

Plongé dans son désir de vengeance, il ne l'avait pas entendue s'approcher.






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Shelby en média.

L'âme sœur d'un surnaturel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant