La Lumière d'Hallmar - Tome I

Chapitre 9-1

La magie vitale, comme son nom l'indique est lié à la vie, aussi bien au niveau du monde végétal que du monde animal. Chaque être vivant a une énergie, disons un champ vibratoire qui lui est propre et qui rentre en résonnance avec l'univers intérieur et extérieur de l'être.

Ainsi tous sont connectés et la moindre petite interférence peut agir aussi bien sur le psyché que sur le physique de l'être. L'Homme est bien plus sensible à cette interférence. Ce qui explique le phénomène de groupe.

Rares sont les mages pouvant contrôler cette énergie subtile. Mais les détenteurs de ce pouvoir son autant respectés qu'ils sont craints. Car en manipulant l'énergie vitale, le mage peut influencer l'esprit et la matière. Ce grand pouvoir engendre une grande responsabilité car il touche à l'essence même de la vie et de son pendant négatif : la mort.

Note d'auteur inconnu

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Ellie

J'étais chargée de libérer les hommes du village qui étaient gardés par deux soldats, pendant qu'Erik et Kara s'occuperaient du reste du groupe. En théorie c'était la situation la moins périlleuse mais dans la réalité je me retrouvais seule face à deux mastodontes sans aucun support.

En effet, il avait été décidé que les garçons et Einar se posteraient aux quatre coins du village pour pouvoir tirer sur les soldats quand Kara et Erik les auraient fait sortir des bâtiments. Apparemment les soldats avaient enfermé les femmes et les enfants dans la salle principale du culte. Les hommes du village étaient quant à eux ligotés à l'arrière du cloître, c'est à dire le seul endroit non accessible aux archers.

Le plan était d'attirer les hommes de la grande salle dehors et d'entamer le combat pour faire diversion pendant que j'irais libérer les hommes du village en passant par derrière.

Nous espérions qu'une fois libérés les villageois accepteraient de se joindre à nous pour terminer l'assaut.

Pour l'instant, tout semblait se dérouler comme prévu. Le combat venait de s'engager entre Kara, Erik et les soldats de la grande salle. J'entendais Lupo qui les accompagnait, aboyant comme une bête féroce. Il n'allait sûrement pas attaquer mais l'idée était plutôt d'effrayer les soldats et de faire diversion.

Les garçons avaient quant à eux Ordre de ne tirer qu'en cas de fuite d'un des soldats. Il aurait été fâcheux qu'en tirant dans la mêlée ils touchent l'un des nôtres.

J'avais réussi à atteindre l'arrière du cloître sans difficulté et j'étais maintenant face aux deux soldats bien déterminés à m'étriper. Je tenais fermement mon épée, parant tant bien que mal les attaques brutales de mes adversaires.

Heureusement, comme l'avait prévu Erik ils n'avaient pas l'habitude d'attaquer le même adversaire et les couloirs du cloître étaient si petits qu'ils se gênaient en permanence. Contraint d'attaquer chacun leur tour, leur nombre et leur taille n'était plus un avantage. De mon côté ma petite taille et mon agilité me permettait de les éviter en virevoltant dans tous les sens. Après les avoirs fait tourner en rond, j'arrivais au niveau des hommes ligotés. L'un des prisonniers dû comprendre ma stratégie car il fit un croche pied à l'un de mes assaillants, qui s'écroula de tout son long, faisant perdre l'équilibre à son compagnon.

Il ne m'en fallait pas plus pour prendre l'avantage. Je fis un moulinet pour désarmer mon adversaire encore debout puis je l'acculais contre le mur. Pendant ce temps, les hommes avaient réussi à immobiliser de leur masse le deuxième homme.

— Tourne-toi pour que je t'attache et surtout pas d'histoire sinon je te fais goûter ma lame, dis-je d'un ton ferme.

Le soldat déjà perturbé d'avoir perdu l'avantage face à une jeune fille, dû prendre ma menace au sérieux, car il se retourna, les bras croisés dans le dos.