Chapitre 20

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Chapitre20
**********Mintou

Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer, mais une chose reste sur, c'est que je suis complètement sous le choc

Kamal : rire, mintou, tu en fais tout un plat alors que tu ne dois pas... allez viens ici.

Mais j'étais perturbée, complètement anéantie en entendant la voix de jamil me souffler à l'aide. Avais-je le droit de le laisser à son sort ? Et s'il s'était repenti ? Et s'il voulait vraiment changer alors que je viens de lui ôter toute chance de se confier ???

Kamal : Tia ? Tu as une fois vu un homo se répantir ???

- Kamal toi aussi tu exagères... bien sûr qu'ils se répantissent.

Il était collé à moi alors que j'étais dans la cuisine lui faisant le petit déjeuner. Il semblait calme, détendu, mais je le connaissais et savais  qu'il pouvait être irritable si cette histoire avec jamil tirait en longueur. Je décidai donc de ne plus y penser ni d'en parler.

Il était nu et ça ne le dérangeait nullement... il s'assit sur la chaise attendant son café. ;

- Rire kamal qu'est ce qui t'empêche de mettre un pantalon ?

Il se pencha pour regarder son membre avant de froncer les sourcils : on est seuls non ? En plus de cela, quiconque nous trouvera ici, saura qu'on est chez nous. Mintou Faye je suis chez moi hein, et je m'habille comme je veux.

Je me tournai pour lui donner le café qu'il voulait avant de lui chuchoter : tu t'habilles comme tu veux, mais la tu n'es pas habillé...

- Il sourit puis se leva avant de se diriger vers moi. Plus je reculai et plus il acançai

Son membre prenait une ampleur de fou et je mis ma main entre nous pour l'empêcher. Mais il les prit et me retourna brusquement avant de se coller de nouveau à moi. J'étais face au plan de travail de la cuisine, sentant son souffle entrecoupé tout contre mon dos

- Tia... tu sais que je peux arriver au bureau quand je le veux.

- Certes mais moi je ne suis pas le boss la bas... je....

Il me lécha le lobe de l'oreille m'incitant ainsi à fermer les yeux et à savourer ce délice. Ses gestes devenaient de plus en plus doux et je sentais à travers cette étreinte tout l'amour et le désir qu'il avait de moi. J'étais paralysé sur place et je sentais mon humidité prendre des proportions débordantes... il aimait cela, il adorait me voir si humide qu'il pourrait s'y noyer.

Il m'embrassait le cou, l'oreille, descendait jusqu'à mon dos puis me donnai deux bisoux sur le creux des fesses. Il avait déjà relevé mon déshabillé et soudain, il souleva une de mes jambes qu'il posa sur le plan de la cuisine... c'était insolite de faire l'amour comme ça, mais j'adorais quand même.

Sa main caressa ma partie intime et soudain doucement et lentement il me pénétra d'un coup. On était collé l'un à l'autre et je sentais sa sueur dégouliner tout contre mon dos. Il avait déjà jeté mon déshabillé et tous les deux, tous nus, on faisait l'amour dans la cuisine.

Je tenais à cette position car il m'avait agrippé la taille pour me maintenir debout. Mais de plus en plus, son membre me remplissait et impossible de ne pas crier... j'atteignais des proportions inexplicables quand on faisait l'amour et je comprenais maintenant quand il me disait : tu es la seule femme qui sait comment me tenir au chaud...

- Tu me sens bébé...

- Oui...

Le timbre de ma voix avait changé d'un coup et ça l'excitait. A présent, il me rabrouait de coup de rein de plus en plus dard de plus en plus solide, mais surtout, le fait de le sentir essoufflé, gémissant comme un fou, me rendait malade de désir...

Je finis par atteindre l'orgasme et lui n'avait pas tardé à me suivre... on restait encore sur cette position une bonne minute quand il me souleva et m'emmena dans notre chambre pour une longue douche.
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Quelques minutes plus tard, il partait déjà au bureau. Personnellement je n'avais pas vraiment envie d'y aller, et il me supplia de rester me reposer. En réalité, la famille de jamil avait repris les rênes de la production et il se rendait compte du gène que j'avais à chaque fois que le directeur nommé, c'est-à-dire le petit frère du père de jamil faisait irruption dans la salle de réunion.

Et comme il faisait partit des associés maintenant, il voulait que je reste encore à la maison, le temps qu'il me trouve un autre poste ou je ne serai pas emmenée à côtoyer cette famille. Bien sûr, je lui étais redevable pour cela, mais il restait le problème jamil...

Je me levai pour prendre une douche, faire ma prière et me couchai. J'allais le rappeler quand soudain, je vis un appel de ma mère....

- Allo !

- Maman ? il y a un problème ? ta voix est frêle.

- Mintou, ton père te réclame depuis une semaine. Ay mintou Faye nite dey bale (il faut savoir pardonner)

- Maman on en a déjà parlé.

- Mintou il est malade, il regrette tout ce qu'il a fait.

- ....

- Il ne cesse de te réclamer, aujourd'hui il est si agité, s'il te plait passe à la maison... passe le voir...

Je ne voulais pas et je ne comptais pas le faire. Mais je dis oui à ma mère pour la rassurer. En fait, je n'en voulais plus à mon père non, seulement je ne l'aimais plus. ; Oui j'avais pitié de lui pour sa maladie, mais toute affection m'avait quitté le jour où j'ai perdu mon enfant par sa faute... s'il ne m'avait pas frappé ce jour-là, je serai actuellement en train d'embrasser mon enfant. S'il ne m'avait pas violement jeté, je serai entrain e vivre une vie de mère.... même si...

Je décidai d'interrompre mes pensées noires et composai le numéro de jamil...

Je n'aurai la conscience tranquille seulement après avoir écouté ce qu'il avait à me dire.

Aussitôt l'appel passé il avait automatiquement décroché.

- Allo !!! mintou ?

- Bonjour jamil. ; hier c'est kamal qui venait et j'ai été obligée de raccrocher.

- ah...

- Il  y un problème jamil ? pourquoi tu m'appelles ?

- Euh je...

- Vas y parle... je suis seule.

Il hésita un instant puis commença : en fait, j voulais parler à quelqu'un, je voulais de l'aide... je voulais sortir de ce cercle vicieux dans lequel je suis entré et dont je suis devenu prisonnièr. Mintou malgré tout ce que je fais, tu es la seule personne qui a apporté cette lumière dans ma vie. J'ai dépassé le stade ou je dois te remercier et je sais que si j'avais toujours été avec toi, j'aurai déjà eu cette prise de conscience depuis fort longtemps.

Je ne savais pas quoi répondre et tout ce que je trouvai à lui demander était : c'est quoi ce coran de fond ?

Je le sentis sourire amèrement : croyant que le coran peut m'aider, je me suis mis à l'écouter et je me rends compte de tout le mal que je suis.

- C'est l'objectif jamil. on est des musulmans, et je ne sais pas si Allah te pardonnera ton pécher mais essaie quand même.

- C'est tout ce que je veux, mais je ne sais pas par où commencer... je...

Je l'interromps de nouveau : jamil tu sais très bien par où commencer et je sais que tu le sais. Donc je te laisse y réfléchir et tu pourras prendre la décision qu'il se doit...

- Mintou ??? est  ce qu'on peut se voir je...

- Jamil mon mari ne va pas apprécier et tu le sais.

- Juste un moment, quelques minutes... rien d'alarmant... j'ai besoin de ton aide Mintou et si je te vois, si tu me reconduis sur le chemin du droit, je sais que je pourrais y arriver. je ne pourrais jamais m'excuser pour tout le mal que je t'ai fait, mais en tant que frère, je te demande de m'aider. Je suis si perdu...

Toute ma haine contre jamil s'envola pour laisser place à de la pitié et beaucoup de peine. Et sans même réfléchir aux conséquences, je lui dis oui, tout simplement.

A suivre.

Union empoisonnée Where stories live. Discover now